• Le Hispano HA-112-M1L Buchon est la cellule du HA-112 est une version espagnole du chasseur Messerschmitt Bf-109G. Vu l'impossibilité d'obtenir des moteurs allemands après 1945, les premières versions d'après-guerre étaient dotées d'un moteur Hispano-Suiza de construction espagnole et les versions autres d'un moteur Rolls-Royce Merlin.

    Caractéristiques  : (HA-1112-M1L)

    Nationalité : Espagnole
    Constructeur : Hispano
    Date du premier vol : 1951 
    Date de retrait : 1965
    Rôle : Chasseur
    Equipage : 1
    Envergure : 9.92 m
    Longueur : 9.13 m
    Hauteur : 2.60 m
    Surface alaire : 16.00 m²
    Poids à vide : 2 666 kg
    Poids maxi au décollage : 3 330 kg
    Charge alaire : 200 kg/ m²

    Moteur : Un Rolls Royce Merlin 500/45 V12
    Puissance : 1 600 ch
    Vitesse maxi : 665 km/h
    Plafond : 10 200 m
    Autonomie : 766 km
    Armement : Deux canons Hispano-Suiza HS.404
    /408 de 20 mm


    votre commentaire
  • Les fusées V2 sont les premières fusées opérationnelles ou missiles balistiques à être mises au point par les allemands lors de la Seconde Guerre mondiale.

    Historique

    Les V2 ont été conçus à la station expérimentale de l'armée allemande de Peenemünde grâce à l'ingénieur allemand Wernher von Braun, puis fabriquées en série.

    La lettre V, utilisée habituellement au sens de Versuch (prototype) signifie ici Vergeltung, c'est-à-dire « représailles ». En effet, les V2 furent lancées en réponse aux bombardements alliés.

    Le premier vol réussi d'un V2 a eu lieu en octobre 1942 ; la fusée a atteint une altitude de 85 km et une vitesse de Mach 5. Peu avant la guerre avait eu lieu le premier essai sur un modèle réduit, baptisé A5, qui avait atteint 13 000 mètres d'altitude avant de voir son moteur exploser.

    À partir de 1944, les V2 sont opérationnels en tant que missiles balistiques, mais ils n'apportent pas la supériorité escomptée par les Allemands dans la Seconde Guerre mondiale, du fait de leur imprécision (plusieurs centaines de mètres) et de leur relativement faible effet ("seulement" 1000 kg d'explosif classique). Compte-tenu de sa vitesse et de sa trajectoire "en cloche", le V2 n'était vulnérable que pendant quelques secondes, lors de son décollage. Aucun ne put être intercepté.

    Lors de la chute de la première V2 sur Londres, personne ne comprit sur le coup qu'il s'agissait d'une bombe : la V2 arrivait à une vitesse de Mach 3,5 , supérieure à celle du son - donc dans le silence total - contrairement aux V1 qui avaient un ronronnement caractéristique évoquant le moteur d'une motocyclette. On pensa à une explosion d'immeuble due au gaz jusqu'à ce qu'on découvre des débris de la tuyère.

    Utilisation

    Le premier V2 fut tiré le 8 septembre 1944 en direction de Paris depuis Gouvy en Belgique. Il atteignit en 5 minutes Maisons-Alfort, en banlieue parisienne, où il fit une trentaine de victimes. Un premier tir avait été prévu le 6 septembre, depuis le plateau des Tailles, mais des ennuis techniques et l'avance des Alliés qui avaient franchi la Meuse contraignirent les Allemands à se rapprocher de leur frontière.

    En tout, 4000 engins sont construits pour être lancés vers l'Angleterre et Londres, dans des conditions très dures pour les prisonniers affectés à ces travaux forcés (usine souterraine de Dora). Les V2 tuèrent deux fois plus de prisonniers en Allemagne que de civils en Angleterre.

    Mis très tard en service, les V2 étaient lancées depuis des sites sous pression de l'avance des troupes alliées.

    Aux Pays-Bas à partir de la région de Middelburg et surtout La Haye(permettant d'atteindre Londres) puis Rijs (région du Norfolk), Hellendorn et Dalsfem (vers la Belgique). En Belgique et Rhénanie, ils seront lancés de Saint-Vith et Mertzig vers Paris, puis des alentours de Coblence (Euskirchen et Hachenburg) visant le nord de la France et la Belgique. Les batteries seront ensuite déplacées dans la région de Münster, visant Anvers et Liège.

    Malgré les dégâts infligés aux infrastructures de fabrication et de lancement, 1560 V2 sont lancés entre le 8 septembre et la fin de 1944, principalement vers Londres (450) et Anvers (920), et sporadiquement vers Norwich (40), Liège (25), Paris (20) ainsi que sur Lille, Tourcoing, Maastricht, Hasselt, etc.

    Les tirs de 1500 autres V2 se poursuivront jusqu'au 27 mars 1945 principalement depuis La Haye, toujours vers Londres la cible civile favorite des nazis et Anvers ainsi que vers quelques cibles militaires. Les dernières fusées seront tirées vers le Kent.

    Au total la région de Londres a reçu 1350 V2 et celle d'Anvers plus de 1600, faisant principalement des victimes civiles.

    (Tuyères de la V2)

    Caractéristiques de l'A4/V2

    • Moteur-fusée à propergols liquides
      • alcool méthylique (méthanol) (3 710 kg)
      • oxygène liquide (4 900 kg)
    • Poids au lancement : 13 000 kg
    • Autres fluides : eau oxygénée (130 kg) ; permanganate de sodium (16 kg) ; azote (15 kg)
    • Poussée au décollage : 25 000 kg
    • Temps de combustion : 65 s
    • Vitesse maximale : 5 400 km/h
    • Altitude maximale : 96 km
    • Portée : 320 km
    • Charge explosive : 738 kg avec le problème de l'échauffement lors du vol (jusqu'à 1 200 °C en surface)
    ( Vue en coupe de l'installation motrice )
     
     
    (Vue en coupe de l'installation motrice )

    Versions dérivées

    Trois versions dérivées du V2 ont été étudiées : l'A4b, équipé comme un appareil de recherche aérodynamique, l'A9, un bombardier intercontinental et l'A6, un appareil de reconnaissance haute altitude et haute vitesse.

    1. Caractéristiques du EWM A4b :
    • Propulsion : Moteur-fusée EMW de 25 300 kg de poussée
    • Vitesse maximale : 7 290 km/h
    • Masse : 16 260 kg en charge
    • Envergure : 3,5 mètres avec les ailes
    • Longueur : 14,2 mètres
    • Charge militaire : 1 tonne d'Amatol
    • Portée : 800 km
    1. Caractéristiques du EWM A9 :
    • Propulsion : Moteur-fusée EMW de 25 300 kg de poussée
    • Vitesse maximale : 10 500 km/h
    • Masse : 16 260 kg (pour l'A9)
    • Envergure : 3,5 mètres
    • Longueur : 14,2 mètres
    • Charge militaire : 1 tonne d'Amatol
    • Portée : 4 300 km avec étage A10

    Extérieurement, le projet se présentait comme un A4 (V2) agrandi. Le premier étage devait être l'A-10 avec un temps de fonctionnement de 50 secondes. Deux versions furent envisagées, la première utilisant un faisceau de 6 moteurs de V2 avec une tuyère commune, la deuxième, un seul moteur-fusée plus puissant. Après le fonctionnement du premier étage, le second se séparait et prenait le relais.

    Au départ, il fut prévu d'utiliser soit un V2, soit un A4b non piloté (V2 avec des ailes), et avec une poussée atteignant 30 tonnes. L'altitude maximale atteinte par le deuxième étage culminait à 330 km et la vitesse après extinction des moteurs était calculée à 10 200 km/h ! La masse maximale au décollage était estimée à 85 tonnes. Si un deuxième étage ailé était utilisé, la portée maximale était de 4 800 km avec une charge militaire d'une tonne. Avec cette portée, Washington et New York auraient pu être attaqués depuis des sites en Europe.

    L'A9 était un dérivé du programme A4b piloté. Des essais en soufflerie montrèrent que les ailes type « delta » réduisaient substantiellement la traînée et augmentaient la portée. En raison du faible développement des équipements de guidage de l'époque, l'A9 devait être piloté pour atteindre ses cibles.

    1. Caractéristique du EWM A6 :
    • Propulsion : Moteur-fusée EMW de 12 474 kg de poussée + un statoréacteur de type inconnu
    • Vitesse maximale : 2900 km/h
    • Carburant/comburant M-Stoff (Méthanol) & A-Stoff (oxygène liquide)
    • Envergure : 6,33 mètres
    • Longueur : 15,75 mètres
    • Altitude : 95 000 mètres
    • Portée : 800 km

    L'A6 aurait dû être un programme de recherche hypersonique, comprenant un statoréacteur auxiliaire, seulement utilisé aux très hautes vitesses. Ceci était prévu sur cet appareil à l'apogée de la trajectoire, à très haute vitesse et après épuisement du carburant du moteur-fusée principal. Le statoréacteur (brûlant du pétrole synthétique) donnait alors à l'A6 la possibilité de continuer son vol pour vingt ou trente minutes supplémentaires sans perte de vitesse ou d'altitude.

    Première fusée moderne et première arme de destruction longue portée, le V2 ouvre la voie à une nouvelle conception des conflits armés, mais aussi au vol spatial et à la conquête de l'espace, ces aspects s'inscrivant au centre de la guerre froide.

    Si la bataille de l'eau lourde n'avait pas empêché d'autres laboratoires allemands de mettre au point l'arme nucléaire, le V2 se serait révélé une arme absolue.

    La technologie des V2 fut exploitée par les alliés après la fin du conflit mondial. Aux USA, des tirs d'essais de V2 furent réalisés depuis la base de lancement de White Sands au Nouveau-Mexique. Par ailleurs, les deux premiers lancements depuis Cap Canaveral en juillet 1950, furent faits avec des Bumper, composés d'un V2 modifié surmonté d'une fusée WAC Corporal. Les fusées Bumper servaient pour des tests technologiques et pour l'étude de la haute atmosphère.

    Photo :


    votre commentaire
  • Le V1 (de l'allemand Vergeltungswaffe ou arme de représailles) était une bombe volante et le premier missile de croisière de l'histoire de l'aéronautique. Elle a été utilisée du 13 juin 1944 au 29 mars 1945 par l'Allemagne nazie contre le Royaume-Uni durant la Seconde Guerre mondiale. Deux jours après le dernier V1, les V2 étaient lancés à leur tour.

    Son but n'était pas tant de causer des dégâts à l'armée britannique que de saper le moral des insulaires, de ralentir leur production industrielle et de se venger des bombardements alliés.

    Histoire

    Le V1 a été conçu principalement sous la désignation Fi-103 par Robert Lusser de la société allemande Fieseler à partir de travaux sur la motorisation de Fritz Gosslau d'Argus Motoren.

    A partir du printemps 1944, une version pilotée du V1 fut projeté et des exemplaires modifiés conçu et testé, notamment par Hanna Reitsch. Répondant au non de code Reichenberg, aucun de ces prototypes n'ont été utilisés pour le combat. Dans cette version, le pilote devait amener le V1 sur l'objectif et sauter en parachute à environ 1 000 mètres de l'impact. En raison du peu de temps pour effectuer l'éjection, qui était entièrement manuelle à l'époque, ce type de mission s'apparentait à un suicide.

    Présentation

    (Maquette de V1 au mémorial de Caen)

    Le moteur était un pulsoréacteur (réacteur très simple et bruyant) attaché au corps par deux mâts. Le fuselage qui contenait la charge explosive, le carburant et une centrale à inertie assurant un guidage sommaire, était muni de petites ailes et d'un empennage stabilisateur (gouverne de profondeur uniquement).

    L'engin pouvait être catapulté sur une rampe (après allumage du pulso-réacteur à l'aide d'un brûleur à gaz), ou largué depuis un avion porteur (des bombardiers Heinkel He 111 furent modifiés à cet effet). Après quoi la bombe était livrée à elle-même. Le point de chute était approximativement déterminé par un compteur à vis primitif entraîné par une petite hélice — et réglé avant le départ — qui sectionnait le câble du gouvernail de profondeur et déclenchait la mise en piqué. Le brusque changement d'attitude provoquait généralement l'arrêt du moteur et les populations survolées écoutaient avec angoisse le bruit particulier du pulsoréacteur en espérant ne pas l'entendre s'arrêter.

    Caractéristiques :

    • Longueur totale : 7,90 m
    • Envergure : 5,38 m
    • Poids au décollage : 2 150 kg
    • Carburant : 550 kg
    • Charge explosive : 830 kg
    • Vitesse maximale : 644 km/h
    • Portée : 230 km

    Lancement et contre-mesures

    (Rampe de lancement de V1)

    Environ 35 000 V1 furent construits dont la moitié furent détruits au sol par bombardement.

    (Spitfire essayant de modifier la trajectoire d'une V-1 en soulevant l'aile de la bombe volante)
     

    Le lancement s'effectuait principalement à partir de longues rampes en forme de ski. Les services secrets alliés n'ont pas tardé à repérer leur disposition en arc de cercle autour de leur cible: Londres et ses alentours. Un centre souterrain de lancement, construit près de Saint-Omer (actuel musée de la Coupole) a été neutralisé par les bombardements alliés avant de pouvoir servir.

    Au total, environ 9 250 furent lancés ainsi et approximativement 6 550 furent largués d'avion sur les conurbations du centre de l'Angleterre et sur Londres, mais aussi sur Anvers et Liège et quelques-uns sur Paris après leur libération par les Alliés. Beaucoup se sont simplement égarés et sont tombées au hasard.

    Ses caractéristiques (vol rectiligne à vitesse constante) permet aux chasseurs alliés et à la DCA d'abattre environ 50% des engins lancés contre le Royaume-Uni.

    Les chasseurs les plus efficaces furent les Hawker Tempest avec 638 engins abattus, puis les Mosquitos, 428 ; les Spitfires, 303 ; les P-51 Mustangs, 232 et les Meteors à réaction (encore au stade expérimental à ce moment là), 13 ou 14.

    La centrale inertielle du V1 ne pouvant corriger des erreurs que de quelques degrés de roulis sur sa trajectoire originelle, des aviateurs sous la direction de la RAF, mirent au point une méthode pour les faire dévier de leur course : l'avion volant à la même vitesse que le V1, le pilote se plaçait à côté de lui et soulevait l'extrémité de son aile sous celle du V1. Les ailes ne se touchaient pas, mais l'air entre les deux ailes étant comprimé, une force était donc exercé sur le V1, qui était dévié de sa trajectoire. L'utilisation de cette méthode spectaculaire — mais dangereuse — est attestée dans au moins trois cas. Aussi dangereuse que soit cette action, suivre un V1 et tirer sur lui était encore plus dangereux car ainsi, à presque 650 km à l'heure il était très difficile d'éviter les effets de l'explosion de la bombe volante.

    En août 1944, la mise en service de canons de DCA à réglage automatique par radar permit d'atteindre une efficacité d'environ 75 % dans la destruction de ces missiles.

    Bilan

    Comme les V2 qui leur succèdent, les V1 ont eu un effet plus psychologique que tactique. Leur faible charge explosive (moins d'une tonne) et leur relative imprécision en faisaient une arme peu efficace. Mais les armes secrètes allemandes ont alimenté la propagande de Goebbels et fait croire à l'opinion allemande et étrangère que l'Allemagne pouvait encore retourner le sort de la guerre.


    1 commentaire
  • Histoire :

    La firme Brewster Aeronautical Corporation commence sa "carrière" au début des années 1930 en se consacrant à la fabrication d'hydravions . En 1934 , elle conçoit et construit le prototype d'un monoplan biplace de reconnaissance et de bombardement pour l'armée baptisé " XSBA-1 ". Il vola le 15 avril 1936 . Cependant , ne disposant pas de chaines de production adaptées , la commande de 30 avions (SBN-1) est confiée à la Naval Aircraft de Philadelphie en Pennsylvanie . Avec la conception d'une version améliorée , le SB2A , Brewster espère alors des commandes de l'US Navy et d'autres pays .

    Le concept :

    En 1936 , la Marine des Etats Unis lança une commande pour un monoplan de chasse embarqué à cockpit fermé . Trois entreprises nationales , Brewster , Grumman et Seversky répondirent à la demande . La première présenta un concept réalisé par son ingénieur en chef Dayton T.Brown , et le 22 juin de la meme année elle fut chargée de la fabrication d'un prototype , le XF2A-1 qui effectua son premier vol en décembre 1937 . Il s'agissait d'un avion à aile mi-haute , cantilever sans haubanage , complètement métallique sauf les surfaces de commande qui étaient recouvertes de toile . Le train d'atterrissage se repliait vers l'intérieur et les roues se logeait dans le fuselage . Les ailes disposaient de volets (flaps) actionnés par système hydraulique . Le moteur était un Wright XR-1820-22 Cyclone de 950 ch actionnant une hélice Hamilton Standart à pas variable . En janvier 1938 , commança l'évaluation de l'appareil et en juin un contrat pour la fourniture de 54 avions F2A-1 sera signé. Les premiers sortirent un an plus tard mais sur le total prévu seuls 11 avions furent retenus pour le service et affectés au Squadron VF3 embarqué sur l'USS Saratoga . Pour alors , l'US Navy avait signé pour 43 appareils de la version F2A-2 propulsée par un moteur Wright R-1820-40 de 1100 ch avec une nouvelle hélice et armée de 4 mitrailleuses : 2 dans le fuselage et 2 autres dans les ailes . Les autres F2A-1 en excédent furent vendus à la Finlande à la fin de 1939 . Plus tard , la Marine américaine acquit 108 autres avions F2A-3 dotés d'un meilleur blindage et de réservoirs autobloquants . Cependant , l'avion ayant un poids excessif n'était pas facile à piloter , et sa maniabilité était faible en comparaison de celle de ses adversaires .

    Transferts :

    Les Buffalo exportés en Finlande , baptisés " B-239 " , étaient équipés de moteurs Wright R-1820-G5 de seconde main qui avaient été démontés des avions commerciaux DC-3 . Avant leur expédition , l'usine enleva aux avions non seulement les équipements propres à un chasseur embarqué mais aussi leur armement , viseur de pointage et instrumentation de vol . En Finlande , on les équipa de nouveau en les dotant , entre autres au début , de viseurs binoculaires Aldis acquis séparément . Plus tard , ils reçurent des viseurs reflex Väisäla T.h.m 40 de fabrication locale . Tout d'abord , l'armement consista en une mitrailleuse de 7.62 mm  et une autre de 12.7 mm dans les ailes . Finalement , la première fut remplacée afin que toutes les armes soient du meme calibre . Le siège du pilote était blindé , fruit de l'expérience reçue durant la guerre d'hiver . Au cours de sa vie opérationnelle , l'avion subit de nombreuses et améliorations . Ces appareils étaient immatriculés avec des indicatifs compris entre BW-351 et BW-394 .Le contrat de vente pour un total de 44 appareils fut honoré le 16 décembre 1939 . 43 avions furent envoyés et Brewster fournit certaines pièces nécessaires pour les ré-équiper en compensation du 44e appareil qui avait été perdu . La vente incluait aussi la fourniture de 10 moteurs de rechange , de 20 hélices et d'autres rechanges .

    Caractéristiques :

    Type : Cgasseur monoplace terrestre

    Envergure : 10.67 m

    Longueur : 8.03 m

    Hauteur : 3.66 m

    Surface alaire : 19.4 m²

    Moteur : un moteur radial Wright Cyclone R-1820-G5 de 950 ch

    Poids à vide : 2020 kg

    Poids au décollage : 2415 kg (avec 300 kg de carburant)

    Capacité en carburant : 600 Litres

    Vitesse maxi : 480 km/h à 4750 m d'altitude

    Plafond  : 9900 m

    Autonomie : 1350 km à la vitesse de croisière de 390 km/h

    Armement : 4 mitrailleuses Colt MG 53-2 de 12.7 mm , 2 au-dessus du moteur et 2 autres dans les ailes avec 400 coups chacune .

    Photo :


    votre commentaire
  • Histoire :

    Conception

    Nikolaï Nikolaïevitch Polikarpov, tout juste libéré de prison en janvier 1933 grâce aux bons résultats de son chasseur biplan Polikarpov I5, voyait d'un très mauvais œil l'arrivée du bureau d'études Tupolev dans son domaine réservé des avions légers. En effet, l'ingénieur Soukhoï venait de concevoir un prototype de chasseur monoplan ANT-31 qui risquait fort d'être adopté par la VVS, sous la désignation de I14. C'est pourquoi dès avant le premier vol de celui qui eut lieu le 7 mai 1933 et parallèlement à son biplan amélioré I15, il commença à travailler d'arrache-pied sur un monoplan le TsKB-12, le bureau d'études effectuant des journées de 18h.

    Le fuselage de l'avion était une structure semi-monocoque en bois, revêtu de sphon, un contre-plaqué de bouleau. La voilure avait une structure métallique, avec des longerons en acier au chrome et des nervures en duralium, le tout étant recouvert de toile, sauf le bord d'attaque qui lui l'était en duralium. Les gouvernes avaient elles aussi une structure en duralium recouverte de toile. Les ailes était dotées de flaperons combinant aileron et volet hypersustentateur qui se braquaient automatiquement à 15° à la sortie du train d'atterrissage. Celui-ci, doté d'amortisseurs oléopneumatiques, s'escamotait grâce à un volant placé dans le poste de pilotage.

    Polikarpov semble avoir essayé de réduire au maximum la longueur de l'appareil en plaçant directement le moteur sur la cloison pare-feu. L'avion était donc extrêmement « pointu » au pilotage, il réagissait très vite aux commandes et était très véloce dans toutes les acrobaties. Mais en contrepartie, il se révélait difficile à contrôler et avait tendance à décrocher en vrille dans les virages. La vitesse d'atterrissage de 100 km/h était élevée pour l'époque. Le moteur prévu, le Wright Cyclone de 700 ch, ne fut disponible que pour le deuxième prototype TsKb12bis qui vola le 18 février 1934. Le premier reçut un simple M-22 (copie du Bristol Jupiter) développant seulement 480 ch. Malgré tout, les autorités décidèrent que le TsKB-12 était plus prometteur que l'ANT-31 et l'avion fut commandé sous le nom de I16, la production débutant en mai 1934 aux usines GAZ-1 de Moscou-Khodinka et GAZ-21 de Gorki. Les premiers exemplaires furent dotés de M-22, le Wright faisant toujours défaut. Ils étaient armés de deux mitrailleuses ChKAS de 7,62mm approvisionnées à 900 coups et dotés d'une verrière coulissante peu pratique. Du fait de la difficulté de pilotage, on produisit rapidement un biplace pour l'entraînement . L'arrivée de moteurs et d'hélices importés permit de sortir une série de I16-4 qui possédaient de plus des flasques recouvrant le train d'atterrissage. La mise en production du Cyclone sous licence sous le nom de M-25, associé à l'hélice AV-1 et l'apparition d'un siège blindé et de lance-bombes de 100kg donna naissance au I16-5, puis sa version plus puissante M25A de 730ch au I16-6 dont la structure fut renforcée et enfin le M25V de 750 ch motorisa lui le type 10, armé de deux mitrailleuses supplémentaires dans les ailes et d'un habitacle à l'air libre.

    Engagements

    • Guerre d'Espagne
    • Seconde Guerre mondiale

    Variantes

    • TsKB-12: prototype à moteur M-22.
    • TsKB-12bis: prototype à moteur M-25.
    • TsKB-18: prototype d'attaque au sol, 4 mitrailleuses PV-1.
    • I-16 Type 1: (30 exemplaires)2 mitrailleuses PV-1 dans les ailes avec 900 coups,, moteur M-22 de 480cv.
    • I-16 Type 4:2 mitrailleuses PV-1 dans les ailes avec 900 coups,, moteur M-25 de 700cv.
      • UTI-2 version biplace à moteur M-22.
      • UTI-3 version biplace à moteur M-22 et train fixe.
      • UTI-4 version biplace à moteur M-25.
    • I-16 Type 5(1 500 exemplaires):2 mitrailleuses ShKAS dans les ailes avec 900 coups,, moteur M-25 de 700cv.
      • I-16 P: premier essai d'un armement canon.
    • I-16 Type 6: 2 mitrailleuses ShKAS dans les ailes avec 900 coups,, moteur M-25A de 730cv.
    • I-16 Type 10: 2 mitrailleuses ShKAS dans les ailes avec 900 coups,2 mitrailleuses ShKAS sur le capot avec 650 coups, moteur M-25V de 750cv.
      • I-16 TK: prototype avec 2 turbocompresseurs TK-1, 2 mitrailleuses ShKAS sur le capot avec 650 coups.
      • TsKB-12 P: prototype du type 17
    • I-16 Type 17: version d'attaque au sol avec 2 canons ShVAK de 20mm avec 150 coups dans les ailes, 2 mitrailleuses ShKAS sur le capot avec 650 coups.
    • I-16 Type 18: 2 mitrailleuses ShKAS dans les ailes avec 900 coups,2 mitrailleuses ShKAS sur le capot avec 650 coups, moteur M-62.
    • I-16 Type 20: prototype à long rayon d'action, équipé de réservoirs supplémentaires d'intrados qui furent réutilisés sur les séries suivantes.
    • I-16 Type 24: 2 mitrailleuses ShKAS dans les ailes avec 900 coups,2 mitrailleuses ShKAS sur le capot avec 650 coups, moteur M-62 puis M-63.
      • I-16 SPB
    • I-16 Type 27: 2 canons ShVAK de 20mm avec 150 coups dans les ailes ,2 mitrailleuses ShKAS sur le capot avec 650 coups et moteur M-62.
    • I-16 Type 29: 2 mitrailleuses ShKAS dans les ailes avec 900 coups et 1 mitrailleuse BS de 12,7mm sous le moteur, moteur M-63, radio et cinémitrailleuse.
    • I-16 Type 28/30 (amélioration du précédent) 450 exemplaires (?)

    Polikarpov I-16 Ishak
    Rôle Avion de chasse
    Constructeur Polikarpov
    Date de mise en service 1935
    Equipage
    1 pilote
    Motorisation
    Moteur Shvestov M-25 V de 750 ch
    Dimensions
    Envergure 9,00 m
    Longueur 5,85 m
    Hauteur 2,57 m
    Surface alaire 14,54 m²
    Masses
    À vide 1 336 kg
    Maximale 1 726 kg
    Performances
    Vitesse maximale 447 km/h
    (
    Mach 0,36)
    Plafond 8 230 m
    Vitesse ascensionnelle 850 m/min
    Distance franchissable 800 km
    Armement
    Interne 2 mitrailleuses de 7,62 mm ShKAS dans le nez (650 coups) et 2 mitrailleuses de 7,62 mm ShKAS dans les ailes (900 coups)

     

     
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Photos :


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires