• Aermacchi AM.3c

    L'Aermacchi AM.3 fut conçu pendant la seconde moitié des années soixante en réponse à une spécification de l'armée de terre italienne concernant un avion d'observation et de liaison capable de prendre la suite du Cessna L-19, alors en service. Mais les commandes prévues ne furent jamais passées et la production de cet appareil ne dépassa pas quarante-trois exemplaires.
    Développé conjointement par Aermacchi et Industrie Meccaniche Aeronautiche Meridionali-Aerfer, l'AM.3 était un monoplan à aile haute contreventée dont la voilure était identique à celle de l'Aermacchi AL.60. Il n'en présentait pas moins certaines innovations en matière de structure, la partie postérieure du logement du moteur étant constituée de panneaux de plastique renforcé de fibre de verre. L'atterrisseur à roulette de queue était d'une conception classique mais se révélait un peu plus évolué que celui de l'AL.60C. La cabine, entièrement vitrée, fournissait un excellent champ visuel à l'équipage, qui comprenait deux membres installés sur des sièges en tandem. Une troisième personne pouvait prendre place à l'arrière sur un strapontin qui, une fois démonté, libérait assez d'espace pour permettre le chargement d'un blessé couché ou de fret.
    Le premier prototype, construit par Aermacchi, effectua son vol initial le 12 mai 1967, tandis que la seconde machine expérimentale, réalisée par Aerfer, prenait l'air à son tour le 22 août 1968. En outre, une cellule fut utilisée pour des essais statiques. Bien que conçu pour des missions de transport de fret ou de passagers, d'évacuation sanitaire, de contrôle aérien avancé, de liaison et d'observation, l'AM.3 pouvait emporter des armements lui permettant d'intervenir en appui des troupes au sol. Cette dernière caractéristique fut sans doute à l'origine des commandes passées par l'Afrique du Sud et le Rhuanda. Tandis que les prototypes étaient propulsés par le moteur Continental GTSIO-520-C de six cylindres développant une puissance maximale de 254 kW (340 ch), les machines de série, baptisées AM.3C, reçurent le Lycoming GSO-480-B1 B6 construit sous licence par Piaggio. Le dernier des quarante-trois AM.3C assemblés pour le compte du Ruanda (3) et de l'Afrique du Sud (40) fut livré au cours de l'année 1974. La plupart de ces machines demeurent en service à l'heure actuelle, les AM.3C sud-africains ayant été désignés Bosbok. Ils volent au sein des Squadrons 41 et 42, basés respectivement à Johannesburg et à Potchefstroom.

     

     

    Origine: Italie

     

    Aermacchi AM.3C

    Caractéristiques

    Type:

    avion d'observation et d'appui tactique léger

    Moteur:

    Lycoming GSO-480-B1 B6 de 6 cylindres à plat de 254 kW (340 ch)

    Performances:

    vitesse maximale à 2 440 m, 280 km/h ; vitesse de croisière maximale à 2 440 m, 245 km/h ; vitesse ascensionnelle initiale, 420 m/mn ; plafond pratique, 8 400 m ; distance franchissable maximale en vitesse de croisière et à 1 525 m d'altitude avec une réserve de carburant de 30 mn, 990 km

    Masses:

    à vide, 1 080 kg ; maximale au décollage avec armement, 1 700 kg

    Dimensions:

    envergure, 12,64 m ; longueur, 8,93 m ; hauteur, 2,72 m ; surface alaire, 20,36 m2

    Armement:

    2 points d'attache sous voilure ayant chacun une capacité d'emport de 170 kg (mitrailleuses, nacelles de roquettes, bombes légères, missiles air-sol AS.11 et AS.12)

    Pays ayant utilisé ou utilise:

    Afrique du Sud

     

     

     


  • Commentaires

    1
    visiteur_Philou
    Jeudi 11 Septembre 2008 à 00:25
    Ces apareils ont été retirés de la SAAF en 1992 et de l'armée rwandqise en 1993 (ces dernies ayant été revendus en Afrique du Sud)
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