En apparaissant à la même fin de la grande guerre, le Siemens Schuckert D-III et les autres avions de chasse ont menacé de gagner la supériorité aérienne.

Cependant, les problèmes de fiabilité de  la centrale électrique et la situation de détérioration de l'Allemagne à la fin du conflit ont limité la production à un très petit nombre de cellules.

Cette machine a été conçue autour de 11 cylindres, un moteur de 160 ch  que la société Siemens-Halske avait développé.

Ce moteur différait des autres moteurs traditionnels, car le vilebrequin tournait dans un sens à 900 tr-min, tandis que le carter et les cylindres tournaient dans le sens opposé, aussi  à 900 tr-min, pour un régime du moteur combiné de 1800 tr-min.

Cela fasait pour l'efficacité de l'hélice, cependant, la vitesse réduite des cylindres tournants, combinés avec la pauvre catégorie d'huile de ricin disponible aux allemands a eu des problèmes de surchauffe.

En plus  des problèmes de surchauffe, le Siemens exigait un pilotage excellent, particulièrement a l'atterrissage.

Beaucoup de pilotes de ligne se sont trouvés la tête en bas après l'atterrissage, y compris les trois premiers pilotes alliés pour avoir volé ce type après l'Armistice.

Le Siemens était plus connu pour sa vitesse ascensionnelle phénoménale. Pendant la Première Compétition d'Avion de chasse de janvier 1918,  le Siemens DIII a pris le dessus sur un Fokker DVII, le prototype piloté par Manfred von Richthofen.

En juin 1918 à la Deuxième Compétition d'Avion de chasse, le Siemens a pris le dessus sur un Fokker DVIII,  le prototype piloté par Anthony Fokker lui-même.

	Type	Chasseur biplan
	Moteur

1 moteur Siemens-Halske Sh IIIa

184 km/h

8 000 m

540 kg

8,35 m

5,70 m

Hauteur

2,80 m

Surface alaire

Equipage

1