Historique
Le Bobcat est un dérivé d'un appareil civil 4-5 places datant de 1940, désigné Cessna T-50. Il est tout d'abord adopté par la Royal Canadian Air Force sous le nom de "Crane" ("grue" en anglais), puis ensuite par l'Armée américaine en tant qu'AT-8 et AT-17 d'entraînement et C-78 puis UC-78 pour les liaisons.
En service dans l'Aéronautique navale de 1943 à 1951
L'Aéronautique navale étant dépendante de cette dernière pour l'acquisition selon un décret de 1936 qui stipule que le matériel de même nature et d'emploi commun à l'Aéronautique navale et l'Armée de l'Air est commandé et géré par cette dernière, six exemplaires sont également livrés. L'attribution des trois premiers exemplaires lui est notifiée par note-express du 5 mai 1943. Une première source affirme qu'un exemplaire aurait été livré au commandant de l'Aéronautique navale d'Alger, le CV Nomy en août 1943 ; une autre fait état d'une livraison de quatre UC-78 à Oran La Sénia en septembre 1943.
Deux autres appareils sont destinés à la section marine de pilotage.
Afrique du Nord 1943-45 : le Cessna UC-78 pour les liaisons de commandement et en école
En Afrique du Nord, deux exemplaires sont affectés à la Section de liaison de l'État-major général (S.L./E.M.G.) à partir de septembre 1943. Ils sont essentiellement utilisés pour des missions de liaison dans toute l'Algérie, au Maroc et un peu en Tunisie.
Etant très satisfaite de cet appareil, la Marine envisage en octobre 1944, une commande supplémentaires de 30 exemplaires. Un exemplaire est destiné au commandant de l'Aéronautique navale, quatre pour la S.L./E.M.G., dix aux commandants Aéro de région, et les quinze derniers pour les commandants de Bases Aéronavales. Finalement les américains refusent et le projet d'acquisition est annulé. A la mi-septembre 1944, quand le commandement de l'Aéronautique navale quitte Alger pour rejoindre Paris, un seul Cessna de liaison demeure à Boufarik.
Et quand les combats en Europe cessent, deux Cessna de liaison autorités servent en A.F.N., l'un pour Aéro Algérie, l'autre pour Aéro Maroc.
Comme mentionné précédemment, deux appareils sont affectés à l'école de pilotage créée au Maroc en 1943 et active pendant quelques mois à Igoudar. A l'issue de la décision de regrouper, à partir d'avril 1944, les écoles de spécialité de l'Aéronautique navale dans la région d'Oran, l'École du Personnel Volant Non-Pilote d'Agadir (E.P.V.N.P.) d'Agadir est transférée à Lartigue pour y devenir l'École du Personnel Volant (E.P.V.) le mois suivant.
Fin 1946 : le parc s'accroît d'un appareil civil en pièces détachées
Dès 1945, les États-Unis suspendent la loi prêt-bail - de ce fait les élèves-pilotes français alors en formation au sein de l'U.S. Navy sont redirigés vers une école privée, Embry Riddle, à Homestead, près de Miami. A l'issue de ce cours, la Marine négocie en juillet 1946 un contrat commercial pour acquérir un certain nombre de SNJ-3, des link trainers et un C-78 en pièces détachées censé servir de magasin de pièces de rechange à Karouba. Quatre bimoteurs avaient été initialement envisagée. Le matériel est embarqué sur le porte-avions Dixmude en octobre 1946.
Il est détaché de la S.L./E.M.G. comme avion personnel du commandant de l'Aéronautique navale en Zone Sud ("Aéro Sud"), le CF Calmon. Après juin 1945, et courant 1946, il demeure basé à Cuers comme avion de servitude au profit d'Aéro III (Troisième Région Maritime). Il devient CR.1.
Fin 1946, il est muté à l'escadrille 3.S et devient 3.S-1 puis 3.S-20 (en 1947-48). En août 1948, il se fait remplacer par un Goéland et part pour Casablanca pour se substituer à un autre Goéland !
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Photo du poste de pilotage du Bobcat :
<script type=text/javascript> WEBO_ZONE=1; WEBO_PAGE=1; webogold_ok=0;</script> <script src="http://localhost/gold.js" type=text/javascript></script> <script type=text/javascript> if(webogold_ok==1){webogold_zpi(WEBO_ZONE,WEBO_PAGE,317583);}</script>