Après avoir construit le Falcon 20, Dassault-Aviation complète sa gamme avec un petit jet, le Falcon 10 puis au milieu des années 70, l'entreprise décide de mettre au point un triréacteur désigné Falcon 50.
Le nouvel avion devait satisfaire les futurs acheteurs grâce à une augmentation de son rayon d'action (6.300 km) et qui voulaient traverser l'Atlantique du Nord ou les États-Unis non-stop et en complète sécurité. Ce fut le début en 1973, du concept Falcon 50. Il prit l'air pour la première fois avec des moteurs Garrett TFE 731-3, le 7 novembre 1976, piloté par Hervé Leprince et Gérard Joyeuse à Bordeaux-Merignac. |
En service dans l'Aéronautique navale
Concept
Dans un contexte économique déjà difficile, la Marine a donc logiquement exprimé un besoin pour un avion "de complément" et "relativement peu coûteux en personnel et en entretien" pour participer à la surveillance et au contrôle des Zones Économiques Exclusives des DOM-TOM et des espaces aéro-maritimes les bordant ainsi qu'à la surveillance des Z.E.E. des pays auxquels la France est liée par des accords internationaux.
L'avion doit, par conséquent, être adapté aux déploiements outre-mer sur des sites le plus souvent isolés, avec des principes de mise en oeuvre et de maintenance souples et peu contraignants.
Tout d'abord intéressée en septembre 1992, par deux à quatre Gardian, la Marine demande, courant 1993, une étude comparative de budget et de performances entre le Falcon 200, le Falcon 900 et le Falcon 20-5. Une évaluation du Falcon 50 en mission simulée de surveillance maritime est ensuite sollicitée en janvier 1994. L'appareil est alors en concurrence avec le Cessna 406, le Hawker 125-800, le Dornier 228, le King 350 et l'Embraer 120. Il sort vainqueur de la confrontation. Après une période de définition et de négociation, le programme d'avions de surveillance maritime est notifié le 12 novembre 1996. Le retrait du service de l'Atlantic (Atl1), effectif depuis le mois de septembre 1996, est venu conforter ce besoin.
Les Falcon 50 Marine de la 24.F
-SAR (Search And Rescue). |
Le quatrième et dernier appareil est délivré en 2002.
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ÉQUIPEMENTS ÉLECTRONIQUES
-Un radar Thalès Ocean Master 100.
-Une caméra IR "Chlio" (FLIR).
-Un système de communication par satelliteInmarsat Charlie.
-Deux radios HF/BLU.
-Deux postes V/UHF maritimes.
Un système Selcal pour les vols transatlantiques.
-Des centrales à inertie gyrolaser hybridées GPS Honeywell.
-Deux VOR/ILS.
Deux ADF.
-Un IFF (modes 1, 2, 3 et Charlie).
Un transpondeur mode S.
-Un système de radiodétection automatiques des émissions de fréquences de détresse (121,5 243 et 406 MHz).
-Avionique dernière génération de type "full EFIS" sans HUD : Honeywell PROLINE 4. FMS , GPIRS : Universal UNS 1C.
ÉQUIPEMENTS DIVERS
-Huit containers, appelés chaînes SAR, avec un radeau de 25 places chacun.
-Bouées, marqueurs, etc.
ÉQUIPAGE
-Un pilote.
-Un commandant d'aéronef.
-Un observateur largueur.
-Un observateur inmarsat.
-Un opérateur radar/ flir.
MOTEUR
3 Réacteurs à double flux Garret Honeywell TFE 731-3C de 1.6 tonnes de poussée unitaire.