• Le Supermarine Spitfire (en anglais cracheur de feu , vif-argent , mégère ou soupe au lait) fut l'un des chasseurs monoplaces les plus utilisés par la RAF et par les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale .

    Les ailes elliptiques du Spitfire lui ont donné une apparence très distinctive ; leur section transversale mince lui a donné une vitesse impressionnante ; la conception brillante du concepteur en chef Reginald Mitchell et de ses successeurs (car il est mort en 1937) a fait du Spitfire un avion apprécié par les pilotes. Il a servi pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale , et avec toutes ses variantes, a été de tous les combats.

    Plus de 20 300 appareils furent construits, et les Spitfire sont restés en service jusque dans les années 1950.

    <script type=text/javascript> //<![CDATA[ if (window.showTocToggle) { var tocShowText = "afficher"; var tocHideText = "masquer"; showTocToggle(); } //]]> </script>

    Conception

    Le chef du bureau d'étude de Supermarine (Reginald Mitchell) remporta trois courses d'hydravion dans le trophée Schneider avec son modèle S 6, sur lequel il avait installé des moteurs puissants (Napier ou Rolls-Royce) et pour lequel il avait beaucoup travaillé le profilage. Ces mêmes qualités sont également utiles à la conception d'un chasseur, et en 1930, Mitchell produisit l'avion que demandait le Ministère de l'Air, avion qui devait être moderne et monoplan (une seule paire d'ailes).

    Ce premier chasseur fut un monoplan dont la voilure était en M, le cockpit s'ouvrait à la verticale, et il était pourvu d'un large train d'atterrissage. Le Supermarine 224 ne répondait pas aux espérances et était semblable à n'importe quel autre avion concurrent.

    Mitchell a immédiatement porté son attention sur une conception améliorée de l'avion, avec le soutien des propriétaires du Supermarine Vickers. Le nouvel avion avait, en plus des spécifications du cahier des charges, un train rentrant, un cockpit fermé, un respirateur à oxygène, et un moteur Rolls Royce PV-12 beaucoup plus puissant.

    Depuis 1935, le ministère de l'air avait vu s'accomplir de grands progrès dans l'industrie aéronautique et voulait encore améliorer la conception du monoplan. On a, dans un premier temps, rejeté le projet Supermarine parce qu'il ne supportait pas l'armement exigé de huit mitrailleuses. De nouveau, Mitchell put résoudre le problème. Il suggéra, en regardant les avions d'Heinkel, d'adopter des ailes elliptiques, pour que la corde soit allongée. Ce qui permit d'installer les huit mitrailleuses, tout en conservant une faible traînée, grâce à la conception première d'aile. L'aérodynamiste de Mitchell, Beverley Shenstone a cependant précisé que l'aile de Mitchell n'était pas directement inspirée du Heinkel He 70 car l'aile du Spitfire était beaucoup plus mince et avait une section complètement différente. Quelle que soit son origine, l'aile elliptique était assez prometteuse pour pouvoir vendre au Ministère de l'air ce nouveau type 300, que le bureau d'étude avait nommé F.10/35.

    Le prototype a volé pour la première fois le 5 mars 1936. Ses performances étaient telles que le Ministère de l'air a immédiatement commandé 310 appareils. Alors qu'il était encore aux mains des pilotes d'essai de Vickers, l'avion était déjà testé par les pilotes de la Royal Air Force. Reginald Mitchell mourut d'un cancer le 11 Juin 1937, après avoir donné à son pays le plus beau chasseur de son temps.

    Engagements

    Version navale

    Il y eut une version navale du Spitfire appelé Seafire. Pour l'adapter aux missions sur les porte-avions on l'a équipé d'une crosse d'appontage, d'ailes pliantes et de tout un équipement spécialisé. Cependant, comme le Spitfire, le Seafire avait un train d'atterrissage très étroit qui convenait mal à ces opérations d'appontage, et il y eut un taux d'accidents très élevé. Malgré tout, le Seafire participa à de nombreuses batailles. On le retrouva notamment lors du Débarquement de Provence au sein de la Task Force 88.

    Bataille d'Angleterre

    C'est au Spitfire que nous, contemporains, associons la victoire de la Bataille d'Angleterre pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Cependant, la victoire de la Bataille d'Angleterre n'est pas simplement due au Spitfire, bien qu'il bénéficiât de vitesses en palier et ascensionnelle supérieures à celles du Hurricane. C'est l'utilisation conjointe de ces deux chasseurs, tous deux armés de huit mitrailleuses Vickers de 7,7 mm, qui permit à la RAF de prendre l'avantage sur la Luftwaffe. Les Spitfire, rapides et agiles, furent désignés pour s'attaquer aux chasseurs d'escorte tandis que les Hurricanes, plus lents mais à la structure robuste, se chargeaient des bombardiers.

    Au cours de l'automne 1940, les plaintes des pilotes concernant la faiblesse de la munition de 7,7 mm se multipliant, deux versions du Spit équipées de canons de 20 mm Hispano HS 404 et quatre Vickers, furent mises en ligne. En raison d'enrayages trop fréquents, ces Spits Mk1b et Mk2b laissérent la place au MkV armé d'une nouvelle version plus fiable du Hispano et équipé d'une évolution du Rolls-Royce Merlin.

    Le Spitfire avait, outre son train étroit et donc dangereux, un défaut gênant : son faible rayon d'action. Ce facteur ne joua pas durant la Bataille d'Angleterre mais devint rhédibitoire quand la RAF passa à l'offensive : en 1944 encore, ses Spitfire ne dépassaient pas le Rhin, alors que les P-51 américains, partant des mêmes bases anglaises et dotés du même moteur Merlin, allaient jusqu'à Berlin.

    Pour les autres pays

    Après la Seconde Guerre mondiale, dans les années 60 le Spitfire est bien resté en service dans beaucoup d'armées de l'Air autour du monde, par exemple, dans les armées de l'air d'Égypte, d'Irlande, d'Israël, de Roumanie, de Syrie, du Danemark et aussi de la Turquie.

    La France d'après 1945 utilisa des Spitfire, qu'elle engagea pendant une courte période en Indochine avant de les remplacer par des P-63 et F6F américains plus robustes. L'aéronavale française disposa également de Seafire jusqu'à l'arrivée de F6F et F4U américains nettement supérieurs.

    Avions encore en service

    Beaucoup de Spitfire et quelques Seafire restent en état de navigabilité parfait et beaucoup de musées d'avion essaient d'avoir des exemplaires volant de ce chasseur gracieux mais, aujourd'hui, dangereux pour les pilotes. La RAF en maintient quelques-uns en état pour les grandes cérémonies comme les anniversaires de la Bataille d'Angleterre à RAF Coningsby dans la région du Lincolnshire.

    Il existe un Spitfire PR XIX (serial PS 890) en parfait état de vol, basé à Dijon (France), aérodrome de Darois appartenant à Christophe Jacquard. Il a été restauré avec un moteur d'Avro Shackleton, une version du Rolls-Royce Griffon 58 qui est utilisé avec un doublet d'hélices contra-rotative. Ce moteur remplace le RR Griffon 66 d'origine.

    Variantes

    Pour comprendre le tableau

    L'appareil fut équipé de 6 ailes différentes :
      • Type a : 4 mitrailleuses Browning calibre .303 (0,303 pouce=7,7 mm) avec 300 cartouches par arme dans chaque aile.
      • Type b : 1 canon Hispano de 20 mm et 2 mitrailleuses Browning dans chaque aile.
      • Type c : aile dite « universelle » introduite à partir du Spitfire Mk V, armement modulable suivant les conditions : pour chaque aile, emplacement pour 2 mitrailleuses Browning .303 et pour 2 canons Hispano de 20 mm ; en général la configuration 2 mitrailleuses et 1 canon dans chaque aile était la plus utilisée mais parfois il y eu les 2 canons montés sans les mitrailleuses. De plus, on pouvait monter une bombe de 500 lbs (environ 250 kg) sous chaque aile.
      • Type d : peut-être l'aile sans armement qui équipait les versions reconnaissance photo.
      • Type e : par aile : 1 canon Hispano de 20 mm et 1 mitrailleuse Browning calibre .50 (0,50 pouce=12,7 mm). Ce type d'aile a été introduit à partir du Mk IX.
      • Les Spitfire de dernière génération comme les Mk 22 et 24 avaient une aile avec 2 canons Hispano de 20 mm (soit 4 canons au total) et le 24 pouvait aussi emporter 4 roquettes sous chaque aile.
    • Il y avait aussi trois formats d'aile disponibles pour les Spitfire selon l'utilisation : Standard Wing tip pour aile standard, Clipped Wing tip pour les ailes aux saumons démontés. Extended Wing tip pour les ailes dotées de saumons allongés et plus pointus.


    Les lettres F HF ou LF correspondent à un type de moteur optimisé pour les altitudes décrites par les initiales : (F Fighter) ; (Low altitude Fighter = chasseur basse altitude) ; (High altitude Fighter=chasseur haute altitude).

    Tableau des versions

    Spitfire I premier modèle avec un moteur Merlin II de 1 040 ch (768 kW) et 8 mitrailleuses Browning de 7,7 mm (au début, seulement 4 mitrailleuses, en raison de la pénurie) ou 2 canons de 20 mm et 4 mitrailleuses de 7,7 mm (1 566 exemplaires construits) Spitfire XVIII dernière version équipée du Griffon à compresseur à deux étages ; aile F ; armement E ; verrière en goutte d'eau ; capacité de carburant plus importante; appelé FR XVIII (pour FR 18 ans après 1945) équipé d'un appareil photographique monté dans le fuselage (300 exemplaires)
    Spitfire II appareil assemblé à Castle Bromwich (nombre d'exemplaires construits : 750 IIA et 170 IIB) Spitfire XIX version PR démunie d'armement; moteur Griffon à compresseur à deux étages ; la plupart pressurisés (255 exemplaires)
    Spitfire III prototype expérimental (1 seul exemplaire) équipé du Merlin XX de 1 300 ch Spitfire XX prototype unique, construit à partir d'un Mk.IV et

    d'un prototype du Mk.XII

    Spitfire IV prototype équipé du Griffon, désignation attribuée aux 229 appareils de reconnaissance extrapolés du Mk.V Spitfire 21 cellule révisée ; généralement moteur Griffon 61 ou 64 avec hélice à cinq pales ; 4 canons de 20 mm (122 exemplaires)
    Spitfire V cellule renforcée pour recevoir le Merlin 45 de 1 460 ch (1 074 kW ou le Merlin 50 de 1 490 ch (1097 kW) (nombre d'exemplaires construits : 94 Mk VA, 3 923 Mk VB et 2 447 Mk VC) Spitfire 22 modifications mineures depuis le 21 ; quelques appareils avec le Griffon 85 de 2 400 ch (1 772 kW) et hélice contrarotative (278 exemplaires)
    Spitfire VI intercepteur à haute altitude, moteur Merlin 47 de 1 435 ch (1 056 kW) ; habitacle pressurisé et envergure 12,24 m avec ailes pointues (100 exemplaires) Spitfire 24 modifications mineures ; empennage arrière du Spiteful ; canons du Mk.V (54 exemplaires)
    Spitfire VII intercepteur à haute altitude ; moteur Merlin 61, 64 ou 71 à compresseur à deux étages ; cabine pressurisée ; roulette de queue rétractable et souvent gouverne pointue et plus large (140 exemplaires) Seafire IB version navale du Spitfire VB (166 exemplaires)
    Spitfire VIII dernière version équipé avec un moteur Merlin 61, 63, 66 ou 70 à deux étages ; sans pressurisation ; aile HF, LF ou F (1 658 exemplaires) Seafire IIC points d'attache pour catapulte de porte-avions et train renforcé ; Merlin 32 et hélice quadripale (372 exemplaires)
    Spitfire IX version de transition équipée du Merlin 61, 63, 66 ou 70 monté sur la cellule du Mk.V ; aile LF, F ou HF armement B, C ou E (5 665 exemplaires) Seafire III ailes repliables ; Merlin 55M de 1 600 ch (1182 kW) (1 220 exemplaires)
    Spitfire X version pressurisée du PR.XI ; moteur Merlin 77 (16 exemplaires construits, dont 1 avec l'aile HF) Seafire XV Griffon VI de 1 675 ch (1 380 kW ); radiateurs asymétriques du Spitfire XII ; généralement avec crochet ; dernières séries avec verrière en goutte d'eau (390 exemplaires)
    Spitfire XI avion de reconnaissance sans armement, moteur Merlin 61, 63 ou 70 (471 exemplaires) Seafire XVII ou 17 fabriqué depuis le Seafire XV (232 exemplaires)
    Spitfire XII intercepteur à basse altitude, Griffon II ou IV de 1 760 ch (1 294 kW), aile LF ; armement B (canons) (100 exemplaires) Seafire 45 cellule nouvelle du Spitfire 21 (50 exemplaires)
    Spitfire XIII appareil de reconnaissance à basse altitude ; cellule du Mk.V équipée du Merlin 32 (hélice tripale DH, à l'inverse des derniers Spittire) 4 mitrailleuses de 7,7 mm seulement (18 exemplaires) Seafire 46 semblable au Seafire 45 ; verrière en goutte d'eau (24 exemplaires)
    Spitfire XIV moteur Griffon 65 ou 66 de 2 080 ch (1 529 kW) à compresseur à deux étages ; hélice à cinq pales cellule renforcée et améliorée ; radiateurs symétriques plus profonds ; surfaces verticales élargies et souvent verrière en goutte d'eau ; aile F ou LF ; armement C ou E (957 exemplaires) Seafire 47 aile repliable (généralement par système hydraulique) Griffon 87 ou 88 de 2 400 ch (1 772 kW) capacité en carburant augmentée ; fin de série FR avec appareil photographique (140 exemplaires)
    Spitfire XVI Mk.IX équipé du Packard-Merlin 266; aile F ou LF ; généralement, armement C ou E ; la majorité avec verrière en goutte d'eau (l 054 exemplaires)    

     

    Caractéristiques :

     Rôle  Avion de chasse
     Moteur  Un moteur Rolls Royce Merlin 45
     Puissance du moteur  1490 ch
     Vitesse maxi  602 km/h
     Equipage  1
     Envergure  11.20 m
     Longueur  9.10 m
     Hauteur  3.90 m
     Surface alaire  22.48 m²
     Poids à vide  2 300 kg
     Poids maxi  3 100 kg
     Plafond  11 300 m
     Vitesse ascensionnelle  1445 m/min
     Autonomie  760 km
     Armement  Deux canons de 20 mm , quatre mitrailleuses de 7.7 mm et 230 kg de bombes
     Année de mise en service  1939
     Nationalité  Royaume Uni
     Constructeur  Supermarine Aviation Works Ltd
     Nombre d'exemplaires  21 554
     Nombre de versions  24

    Plan trois vues de l'appareil :

    Photos de l'appareil :


    votre commentaire
  • Les racines de cet avion de ligne gros porteur se situent dans un programme de développement non achevé d’un bombardier stratégique à grande distance, qui a également été à l’origine des prototypes du Junkers Ju 89. Une grande partie des composants du troisième prototype, le Ju 89 V-3, furent intégrés très tôt avec l’accord officiel dans un programme de développement parallèle d’un avion civil, dont le but était la construction d’un avion passagers à 4 moteurs pour des vols long courrier. Un appel d’offres fut lancé déjà en 1933. En principe, le premier prototype dénommé Junkers Ju 90 constituait la version convertie du Ju 89 dont le fuselage fut transformé et agrandi pour accueillir les passagers. La motorisation de cet avion à voilure basse construit entièrement en métal avec un empennage horizontal en porte-à-faux et un gouvernail de direction double était assurée par quatre moteurs Daimler-Benz DB 600 C avec une puissance de 669 kW chacun. L’utilisation des moteurs était néanmoins associée étroitement au développement de l’avion militaire. Pour cette raison, les prototypes suivants et le modèle de série étaient équipés de moteurs en étoile de moindre puissance (610 kW) BMW 132 qui étaient en principe trop faibles.

    Le vol inaugural du Ju 90 V-1 eut lieu le 28 août 1937. Les dimensions de l’appareil lui valurent bientôt le surnom allemand « Der grosse Dessauer » (le grand Dessauer). Les essais en vol se déroulaient sans problèmes et la construction des trois autres prototypes progressait rapidement. La compagnie aérienne allemande Deutsche Lufthansa se chargea des essais de l’avion de ligne. La presse et les passagers étaient tout enthousiasmés par ce premier « gros porteur » qui offraient de la place à plus de 40 passagers. Même les rebours, la chute d’un appareil lors d’un essai en vol, le 7 février 1938, et la perte tragique du Ju 90 V-2 « Preussen » au cours de son décollage, le 26 novembre 1938, à Bathurst en Afrique du Sud ne freinaient pas cet enthousiasme. On avait prévu la construction de 10 prototypes, le quatrième servait de base pour le modèle de série Ju 90 Z-2. La Deutsche Lufthansa commandait 12 modèles. En fin de compte, uniquement six avions furent livrés jusqu’en 1940. Tous les avions et les prototypes correspondants donnaient d’excellents résultats aussi bien sur les vols de ligne en Allemagne qu’en Europe. Par exemple, le Ju 90 V-3 « Bayern » totalisa en 1938 plus de 62.572 km soit 0,4 % du trafic entier de la Lufthansa. L’Afrique du Sud commanda en tant que seul client extérieur deux avions avec une motorisation prévue de réacteurs Pratt Whittney SC-G « Twin Wasp » à 883 kW chacun. Cependant les deux appareils avec la dénomination Ju 90 Z-3 ne furent jamais livrés à la compagnie aérienne South African Airways. Ils furent confisqués par la Luftwaffe et équipés avec des moteurs BMW 132.

    Quelques mois après la déclaration de la guerre, la compagnie aérienne allemande Deutsche Lufthansa dût céder la plupart de sa flotte de Ju 90 à la Luftwaffe où ils servaient désormais à des missions de transport. Quelques appareils furent retournés plus tard à la Lufthansa pour être utilisés dans les vols de ligne plus ou moins réguliers avec l’Espagne. Uniquement trois avions avaient survécu la guerre, mais ils furent menés à la casse.

    Caractéristiques Techniques

    Junkers Ju 90 V-1 (1937)

    Type :
    avion de ligne
    Motorisation : quatre moteurs à cylindres en ligne Daimler-Benz DB 600 C refroidis par liquide, avec une puissance de 669 kW chacun

    Performances

    Vitesse maximale : 410 km/h
    Autonomie : 2 980 km
    Plafond pratique : 7 000 m

    Dimensions :

    Longueur : 26,30 m
    Hauteur : 6,50 m
    Envergure : 35,00 m
    Surface alaire : 184,00 m²

    Equipage : 4 personnes et 40 passagers

    Junkers Ju 90 Z-2 (1939)

    Type :
    avion de ligne
    Motorisation :  quatre moteurs en étoile BMW 132 H1 refroidis à l’air, avec une puissance de 610 kW chacun

    Performances

    Vitesse maximale : 350 km/h
    Autonomie : 1540 km
    Plafond pratique : 7000 m

    Dimensions

    Longueur : 26,45 m
    Hauteur : 7,05 m
    Envergure : 35,30 m
    Surface alaire : 184,00 m²

    Equipage

    Equipage : 4 personnes et 40 passagers

     

    Photos :


    votre commentaire
  • Le Junkers Ju 86 est un monoplan bimoteur à aile basse utilisé notamment par la Lufthansa et l'armée de l'air allemande dans les années 1930-1940. Environ 900 exemplaires de l'appareil seront livrés entre 1936 et 1942, toutes versions civiles et militaires confondues.

    Type : bombardier moyen Nationalité: Allemagne
    Quand la guerre commence en 1939, la carrière militaire du Junkers 86 semblait terminée. Développé comme un avion civil autant que militaire, il fut exportée vers plusieurs pays étrangers (Suède, Amérique latine, Afrique du Sud, ...). Il aurait dû remplacer le Ju 52dans son rôle de bombardier. Contemporain du He 111 , l'expérience de la guerre d'Espagne prouva qu'il était très inférieur: trop lent et trop peu maniable, ils étaient une proie facile pour les chasseurs ennemis, même biplans. Ils seront employés encore un fois en Pologne en 1939 comme bombardier.
    Ils commencent une nouvelle vie en 1940 quand apparaît la version de reconnaissance en haute altitude (modèle P). L'un des prototype put survoler l'Angleterre durant l'été de 1940 sans être détecté. Ils continua ce genre de mission en toute impunité au dessus de la Grande Bretagne puis de l'URSS peu avant "Barbarossa". Cette impunité toucha à sa fin quand un Spitfire V réussi à en abbatre un au dessus de l'Egypte en août 1942. Les Allemands sortirent donc un Ju-86 R volant encore plus haut (14 000 mètres contre 12 500 pour le P) mais l'apparition de chasseurs à haute altitude condamnait le Junkers 86.
    Outre son rôle de reconnaissance, les Junkers 86 servirent aussi d'avions de transport, notamment pour ravitailler la poche de Stalingrad, où ils subirent des pertes élevées.
    Construit par
    Junkers Flugzeug und Motorenwerke AG

    Supérieur:
    bombardier moyen allemand

    Production
    Depuis: fin 1935
    Jusque:
    1942
    Quantité:
    900 exemplaires
    Premier vol:
    Dimanche 4 novembre 1934

     

      Ju 86A  

    Type: bombardier moyen Nationalité: Allemagne
    Première version de bombardement du Ju 86, construite sous la désignation A-0 comme présérie puis rebaptisée A-1 après l'entrée en service
    Construit par
    Junkers Flugzeug und Motorenwerke AG
     
    Supérieur:
    Ju 86

    Généralité
    Envergure: 22.60 mètres
    Longueur:
    17.90 mètres

    Propulsion
    Puissance totale: 600 CV
    2 moteurs diesel Junkers Jumo 205C (600 CV)
    Production
    Depuis: fin 1935
    Quantité:
    13 exemplaires
    Premier vol:
    août 1935

    Armement
    800 kg de bombes
    3 mitrailleuses de 7.92mm MG 15


      Ju 86B  

    Type: avion de transport Nationalité: Allemagne
    Version de transport civile du Ju 86, développée en parallèlle avec le bombardier Ju 86A de la Luftwaffe. Il furent construits comme un présérie d'avions de transport pour la Luftwaffe. Deux sont livrée (à partir d'avril 1936) à la compagnie Swiss Air et le reste à la Lufthansa
    Construit par Junkers Flugzeug und Motorenwerke AG
     
    Supérieur:
    Ju 86

    Généralité
    Passagers: 10 personnes

    Propulsion
    Puissance totale: 600 CV
    2 moteurs diesel Junkers Jumo 205C (600 CV)
    Production
    Depuis: février 1936
    Jusque:
    1936
    Quantité:
    7 exemplaires
    Premier vol:
    mai 1935

    Armement
    Aucun


      Ju 86C-1  

    Type: avion de transport
    Prototype ou production limitée
    Nationalité: Allemagne
    Avion de transport civils, proche des Ju 86B, mais avec un moteur diesel et destiné à la Lufthansa
    Construit par Junkers Flugzeug und Motorenwerke AG
     
    Supérieur:
    Ju 86

    Propulsion
    Puissance totale: 600 CV
    2 moteurs diesel Junkers Jumo 205C (600 CV)
    Production
    Quantité: 6 exemplaires

    Armement
    Aucun


      Ju 86D-1  

    Type: bombardier Nationalité: Allemagne
    Version de bombardement avec les moteurs diesel testés sur le Ju 86C-1. Cinq d'entre eux allèrent en Espagne pendant la guerre civile. Ils y prouvèrent leur vulnérabilité face aux chasseurs ennemis, même biplans et leur infériorité face aux He 111 contemporains
    Construit par
    Junkers Flugzeug und Motorenwerke AG
     
    Supérieur:
    Ju 86

    Propulsion
    Puissance totale: 600 CV
    2 moteurs diesel Junkers Jumo 205C (600 CV)
    Armement
    800 kg de bombes
    3 mitrailleuses de 7.92mm MG 15

    Photos :


    Ju 86 K (B-3)

    ) 


    Junkers Ju 86 A-1


    votre commentaire
  • Nationalité :

    Le Kawanishi H6K Mavis était un hydravion bombardier-torpilleur japonais qui entra en service en janvier 1938 . C'était un appareil à ailes parasol et de construction entièrement métallique . le premier prototype de l'appareil (H6K1) s'envola pour la première fois le 14 juillet 1936 et les résulats furent satisfaisant , il était motorisé par quatre moteurs Mitsubishi Kinsei-43 de 1000 ch chacun , ce qui lui donnait une puissance maximale de 4000 ch pour l'époque ! C'était on pouvait dire l'équivalant Japonais des Dornier Do-24 allemand , Consolitated PBY Catalina américains ou encore les Consolitated PBM mariner également américain ou bien le Coronado . Dans toutes sa carrière il servit en tant que plusieurs rôle , le principal était celui de bombardier-torpilleur mais il pouvait être très bien en tant qu'avion de transport civil ou en tant qu'avion de transport de VIP . Pendant la Guerre , beaucoup de Mavis furent détruit à cause de son principal défaut de ne pas possédé un blindage sur les réservoirs et de ne pas en avoir du tout .

    Caractéristiques :

     Nationalité  Japon
     Constructeur  Kawanishi
     Date de mise en service  1938
     Rôle  Bombardier-torpilleur
     Equipage  9
     Envergure  40.00 m
     Longueur  25.63 m
     Hauteur  6.27 m
     Moteur  Quatre moteurs Mitsubishi Kinsei-46
     Puissance des moteurs  4 X 1070 ch
     Armement  Quatre mitrailleuses de 7.7 mm , un canon de 20 mm et 2 torpilles de 800 kg ou 1000 kg de bombes
     Poids en charge  23 000 kg
     Vitesse maxi  380 km/h
     Plafond  9560 m
     Autonomie  4870 km

    Profil de l'appareil :

    Kawanishi H6K Mavis

    Plan trois vues de l'appareil :

    Photos de l'appareil :


    votre commentaire
  •  
    Après la Deuxième Guerre Mondiale, plusieurs Messerschmitt Me-262, redésignés Avia S-92 Turbina, ont été récupérés par les armées alliés. La Tchécoslovaquie fit ainsi voler ses exemplaires jusqu'au milieu des années 50, avant leur remplacement par des MiG-15 d'origine soviétique.
     
    S-92 Turbina
     
    S-92 Turbina
     
    S-92 Turbina
     
    S-92 Turbina

    votre commentaire