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En 1940, afin d'amélioré la capacité de reconnaissance des sous-marins, la Kriegsmarine émit une spécification demandant un hydravion de reconnaissance pouvant embarquer à bord de sous-marin du type XIB, pouvant être loger dans un cylindres de 2.00 m de diamètre et qu'il soit assemblé ou démonté en 2 minutes.
C'est ainsi que la firme Arado, conçu le Arado Ar 231, c'était un hydravion à deux flotteurs, monomoteur, monoplace, monoplan à aile parasol. Ses ailes devaient ainsi se replier pour gagner le plus de place, la dérive était quant à elle petite pour rentrer dans le sous-marin mais ce fut un gros inconvénient car en vol l'appareil était très instable. Il ne pouvait décoller qu'avec un vent supérieur à 20 noeuds soit environ 38 km/h.
Revenons à son histoire : c'est ainsi que six prototypes furent construits en 1941 dont deux furent embarqués pour une campagne dessais à bord du croiseur auxiliaire Stier mais, les essais démontrèrent vite qu'il n'était d'un, pas stable et de deux, sous-motorisé, ce qui donna lieu à une réponse négative de la part de la Kriegsmarine, préférant se pencher sur l'autogire Focke Achgelis Fa 330.Caractéristiques :
Nationalité : Allemande
Constructeur : Arado
Date du premier vol : 1941
Date de mise en service : 1941
Date de retrait : 1942
Nombre d'exemplaires : 6
Rôle : Hydravion de reconnaissance
Equipage : 1
Envergure : 10.18 m
Longueur : 7.81 m
Hauteur : 3.12 m
Surface alaire : 15.20 m²
Poids à vide : 833 kg
Poids maxi au décollage : 1 050 kg
Moteur : Un Hirth HM 501 à 6 cylindres refroidi par air
Puissance : 160 ch
Vitesse maxi : 170 km/h
Vitesse de croisière : 130 km/h
Plafond : 3 000 m
Charge alaire : 69.10 kg/m²
Autonomie : 500 km ou 4 heures
Armement : Aucun
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Avion d'entrainement :
KAI KT-1B : $ 5 000 000
KAI T/A-50 Golden Eagle : $ 20.000.000
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En 1933, afin de remplacer le Latécoère Laté 290 pour le rôle d'hydravion torpilleur, la Marine Française émit une spécification pour le remplacer, pouvant cependant être mis en service en 1934.
C'est ainsi que la même firme du Laté 290, construsit son remplacant, le Laté 298. C'était un monoplan à aile basse, monomoteur, monodérive avec deux flotteurs, sa construction était faite entièrement de métal mis à part les empennages en bois entoilé. Son moteur entrainait une hélice tripale à pas variables et son cockpit embarquait 3 membres d'équipages. Le prototype Laté 298.01, s'envola pour la première fois le 8 mai 1936 et, de suite, étant donné les bons résultats observer, la Marine en passa commande de 127 exemplaires.
Les premiers exemplaires sortirent d'usines en 1938 et entrèrent en service opérationnelle le 28 octobre de la même années. Ils furent utilisés pendant la Campagne de France et même durant tout le conflit mais n'eu aucune occasion de torpiller un navire. C'est ainsi qu'en 1951, les derniers exemplaires encore en service prirent leur retraite bien mérités après leur carrière au sein de l'école de Hourtin. Au total il fut construit à environ 150 exemplaires en quatre versions.Les versions :
- Laté 298A : Première version de production, livré à partir d'octobre 1938, environ 30 exemplaires.
- Laté 298B : Deuxième version de production, avec des ailes repliables et une double commande, environ 42 exemplaires.
- Laté 298D : Troisième version de production, avec des ailes fixes et toujours une double commande, environ 75 exemplaires.
- Laté 298E : Version de reconnaissance, premier vol fait le 25 avril 1940, 2 exemplaires dont un qui est un 298D modifié, avec comme armement : 200 kg de bombes.Caractéristiques : (Laté 298D)
Nationalité : Française
Constructeur : Latécoère
Date du premier vol : 8 mai 1936
Date de mise en service : 28 octobre 1938
Nombre d'exemplaires : Environ 150
Rôle : Hydravion torpilleur et de reconnaissance
Equipage : 3
Envergure : 15.50 m
Longueur : 12.56 m
Hauteur : 5.25 m
Surface alaire : 31.60 m²
Poids à vide : 3 057 kg
Poids maxi au décollage : 4 793 kg
Moteur : Un Hispano Suiza 12Ycrs V-12 refroidi par liquide
Puissance : 880 ch
Vitesse maxi : 295 km/h à 2 500 m
Plafond : 5 500 m
Autonomie : 1 000 km
Armement : Trois mitrailleuses Darne de 7.5 mm dont deux en voilure et une à l'arrière et 600 kg de bombes ou de torpilles.Profil :
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La perspective d'une victoire assurée dans le pacifique des Américains sur les Japonais durant la Seconde Guerre Mondiale, amena la Marine Japonaise à la solution kamikaze.
Pour cela il fallait, un avion d'entrainement pour entrainer les pilotes à cette tâche de kamikaze. C'est ainsi que la société Kyushu Aircraft Company conçu le Kyushu K11W Shiragiku (Chrysantème blanc). C'était un avion monomoteur, monoplan à aile médiane, monodérive avec un train d'atterrissage classique non rétractable et non caréné avec une roulette de queue. Son équipage se composait de quatre ou cinq membres.
Une fois en service, les Japonais l'utilisèrent beaucoup et même ezn dernière extrémité en tant qu'avion kamikaze dans les derniers jours. Au total il fut construit à 798 exemplaires en 1942 et 1945 en deux variantes : K11W1 et K11W2.Les Variantes :
- Kyushu K11W1 : Version de bombardement d'entrainement, construit entièrement en métal
- Kyushu K11W2 : Version anti sous-marine et de transport, construit entièrement en bois.Caractéristiques : (K11W1)
Nationalité : Japonaise
Constructeur : Kyushu
Date du premier vol : nc
Date de mise en service : nc
Nombre d'exemplaires : 798
Rôle : Avion d'entrainement au bombardement
Equipage : 5
Envergure : 14.98 m
Longueur : 10.24 m
Hauteur : 3.93 m
Surface alaire : 30.50 m²
Poids à vide : 1 677 kg
Poids maxi au décollage : 2 800 kg
Moteur : Un Hitachi GK2B Amakaze 21 de 9 cylindres
Puissance : 515 ch
Vitesse maxi : 230 km/h
Vitesse de croisière : 175 km/h
Plafond : 5 620 m
Autonomie : 1 760 km
Armement : Une mitrailleuse de 7.7 mm et deux bombes de 30 kg pour l'entrainement ou une bombe de 250 kg pour les missions kamikazes.
Profil :
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Dans les années 20, afin de remplacer le Vickers Vimy au sein de la Royal Air Force, le Ministère de l'Air Britannique émit la spécification 31/22. Elle demandait un bombardier lourd quadriplace si possible à vocation nocturne. C'est ainsi que la firme Handley Page construisit le Hyderabad et la firme Vickers le Virginia. Le Hyderabad était conçu à partir de l'avion de ligne Handley Page W8.
En octobre 1923, le prototype prit l'air pour la première fois, motorisé par deux Napier Lion V refroidis par eau de 500 ch unitaire. Ensuite, le prototype, fut envoyé à l' Aeroplane and Armament Experimental Establishment situé à Martlesham. C'est à cet endroit, qu'il subira divers tests, en concurrence avec le Virginia de Vickers.
Au final, le Hyderabad domina son concurrent et le Centre, accepta sa mise en production ainsi que sa mise en service dans la RAF.
Les premiers exemplaires, sortirent d'usine fin 1925 et, entrèrent au sein du Squadron N°99 basé à Newton en décembre 1925. Les livraisons furent ralenties à cause de problèmes et les pertes s'élevèrent rapidement. Un second Squadron fut équipé, le N°10 un peu plus tard, puis deux autres de réserve qui sont, le N°502 et le N°503. Il resta en service jusqu'en 1933 avec 44 exemplaires construits.Caractéristiques :
Nationalité : Anglaise
Constructeur : Handley Page
Date du premier vol : Octobre 1923
Date de mise en service : Décembre 1925
Date de retrait : 1933
Nombre d'exemplaires : 44
Rôle : Bombardier lourd
Equipage : 4
Envergure : 22.87 m
Longueur : 18.04 m
Hauteur : 5.11 m
Surface alaire : 136.70 m²
Poids à vide : 4 050 kg
Poids maxi au décollage : 6 177 kg
Moteur : Deux Napier Lion V ou VA de 12 cylindres refroidis par eau
Puissance : 500 ch unitaire
Vitesse maxi : 175 km/h
Vitesse de croisière : nc
Vitesse ascensionnelle : 4.10 m/s
Plafond : 4 270 m
Autonomie : 805 km
Charge alaire : 45.2 kg/m²
Armement : Trois mitrailleuses Lewis de 7.7 mm et 500 kg de bombes
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