Apparaissant comme une extension naturelle du Hermes 450, il détient avec ce dernier une totale compatibilité, aussi bien du point de vue des missions que de son infrastructure . Avec une envergure portée à 15 mètres et une masse maximale au décollage de 970 kg offrant une charge utile de 300 kg avec une autonomie accrue de près de 40 heures.
Partageant son avionique embarquée avec le Hermes 450 et bénéficiant ainsi d'un système entièrement redondant et parfaitement fiable il n'a par contre put, vu sa masse plus importante, être équipé du même moteur rotatif UEL, aussi il est donc propulsé par un Rotax 914 nettement plus puissant de 115 ch. 
Son équipement standard comprend d'origine un système de procédure automatique d'urgence, une radio ATC (Air Traffic Control), un relais radio et un transpondeur IFF (Identification Friend or Foe).
Conçu pour une autonomie maximale, l'appareil utilise un train tricycle rétractable afin de réduire la trainée aérodynamique. Des flaperons courent tout le long du bord de fuite de l'aile, permettant ainsi d'optimiser le profil de la voilure dans toutes les configurations du vol, ceci pour arriver à une économie maximale de carburant.
Le nez peut recevoir un terminal de communication par satellite pour les missions au-delà de l'horizon. 
Drone MALE tous-temps il est équipé du IATOL (Internal Auto Take-Off and Landing) système qui permet des décollages et attérrissages en automatique et ce même sur des terrains non instrumentés.
Commander par l'UGCS (Universal Ground Control Station) qui peut prendre en charge deux appareils simultanément avec un seul opérateur.
Il est fort possible que le Hermes 900 puisse être armé à l'instar du Predator.

Ses missions :

Grand-père du Junkers Ju-87 Stuka, le Junkers K 47 fut élaboré par Karl Plauth en 1928 en Allemagne. Répondant à une exigence du gouvernement Turc pour un avion de chasse, le Junkers K 47 était de conception classique pour l'époque, rien d'innovant : monoplan à aile basse,  monomoteur biplace, bidérive avec un train d'atterrissage classique non rétractable et non caréné. Son cockpit en tandem n'était pas fermé.
Mais une nouvelle tragique viendra troubler le programme du K 47, celle de la mort de son inventeur le 1er novembre 1927 à Dessau. Il sera immédiatement remplacé par Hermann Pohlmann qui reprit l'affaire.
C'est ainsi que le prototype fut finit avec Pohlmann et fit son premier vol le 29 septembre 1928. Mais, la Turquie, ne trouva plus d'intérêt d'acquérir un tel avion, elle abandonna donc son projet. Mais l'histoire ne s'arrête pas là car, l'Union Soviétique s'intérresse de près à ce "petit nouveau" et décida d'en acheter deux ou trois exemplaires. La Chine, acheta également dix ou douze exemplaires, sous la dénomination de Tien Chu.
Bien évidemment, l'Allemagne en acheta aussi : trois par la Reichswehr et plusieurs autres par la DVS (mais la version civil non armée).
Quant à son utilisation, nous ne la connaissons pas en Chine ou en Union Soviétique mais en Allemagne Ils servirent pour l'expérimentation du bombardement en piqué entre 1931 et septembre 1933 en Suède, puisqu'une Force Aérienne Militaire était totalement interdite en Allemagne, ce qui amena par la suite à la conception du Junkers Ju-87 Stuka.

Caractéristiques :

Nationalité : Allemande
Constructeur : Junkers
Date du premier vol : 29 septembre 1928
Date de mise en service : 1929
Nombre d'exemplaires : 23
Rôle : Avion de chasse
Equipage : 2 (pilote et mitrailleur)
Envergure : 12.40 m
Longueur : 8.55 m
Hauteur : 2.40 m
Surface alaire : 22.80 m²
Poids à vide : 1 050 kg
Poids maxi au décollage : 1 635 kg
Moteur : Un BMW (Pratt & Whitney Hornet sous licence)
Puissance : 590 ch
Vitesse maxi : 300 km/h
Plafond : 4 250 m
Autonomie : 490 km
Armement : Deux mitrailleuses LMG 08/15 de 7.92 mm

Vue de 3/4 avant du K 47

Vu de profil du K 47

Vue de derrière du K 47

K 47 au décollage

Atterrissage forcé d'un K 47

Autre atterrissage forcé

Drone (UAV) de taille moyenne de la famille Hermes de la socièté Israèliènne ELBIT. Il est désigné pour des missions tactiques de longue endurance et il est capable de transmettre les informations en temps réel aux forces terrestres. Doté de multiples capacités de charge utile (150 Kg, 300 litres, 1.6 KW), le Hermes 450 est employé pour  des  missions  ISTAR ( Intelligence, Surveillance,Target Acquisition et Reconnaissance) , SIGINT (SIGnal INTelligence en français Renseignement d'Origine ElectroMagnètique ROEM) et aussi en relais de communication.
Propulsé par un moteur rotatif UEL (UAV Engines Ltd) AR801R de 52 ch qui lui procure une vitesse maximum de 176 Km/h une altitude de 6 100 mètres  avec une autonomie de 20 heures.
Equipé d'une avionique entièrement redondante il vole en automatique totale avec possibilité de redirection en vol, disposant par ailleurs d'un système de communication très performant de liaison de données par satellite.
Il possède un rapport exceptionnel masse maximale/charge utile de 33% (150 kg) avec comme principal équipement un COMPAS IV (Compact Multi-Purpose Advanced Stabilized System) d'un poids de 38 kg lui permettant une observation jour et nuit, d'acquérir des cibles et même de les illuminer par désignation laser. Intégrant un FLIR de 3eme génération avec microscanner TV couleur et une caméra TV BW (Black and White), ainsi qu'un télémètre laser de désignation d'objectifs. Le reste de la charge utile comprend le support du système et le carburant.
L'ensemble du système (UAV et Station de contrôle) est très mobile et facile à mettre en oeuvre soit par une station sol mobile sur camion ou une station fixe.
Il peut prendre l'air de pistes aménagées ou plus sommaires, mais il est possible de le lancer par catapulte pneumatique. Sa récupération peut etre assurée par parachute et air-bag ou tout simplement par attérrissage normal sur piste, cette facilité de mise en oeuvre et sa polyvalence sont certainement les atouts majeurs de sa réussite.  

Ses missions :

• Reconnaissance et observation avec transmission de données en temps réel.
• Réglage des tirs d'artillerie.
• Relai de communication.
• Surveillance maritime.
• Evaluation des dommages après une action offensive.

Description :

Appareil de structure entièrement en composites légers avec un fuselage en forme de long tube cylindrique, à aile haute avec des winglets aux extrèmités, un empennage arrière en V comme sur le Fouga-Magister, le système de propulsion un moteur rotatif situé dans la partie arrière du corps du fuselage avec une hélice bipale propulsive, le train d'attérrissage étant tricycle et fixe, les capteurs embarqués se trouvant sous le fuselage juste en arrière de la roulette avant.

Son utilisation :

Adopté depuis près de 10 ans dans l'IDF (Israël Defense Forces), le Hermes 450 sous le surnom de ZIQ (Etincelle) à accumulé plus  de  100 000 heures de vol opérationnelles dont  la majorité  avec   l'Israel  Air  Force  au sein  de  laquelle  il  est  utilisé  comme  plate-forme  primaire  de reconnaissance du champs de bataille.
En 2003 ELBIT est contactée à fin d'évaluation de son appareil  par l'U.S.Navy qui s'avère trés positive.
Puis l'année suivante en juillet 2004 c'est le Département U.S. pour la sécurité qui devient acquéreur pour la surveillance des frontières, son éfficacité est largement démontrée car en quelques semaines il permet l'interception de 42 violations de ces frontières.
Certainement attirés par la publicité faite par ces retours d'expériences, le Département de la Défense Britannique, dans le cadre du programme de surveillance Watchkeaper, se porte à son tour acquéreur du Hermes 450 désigné localement Watchkeaper 450 (WK450) avec une mise en service opérationnelle prévue pour 2010.
D'autres pays ont montré leur intêret pour le système en s'équipant de plusieurs unités, c'est le cas de Singapour en 2007 et surtout de la petite République de Georgie qui détiendrait 40 appareils dont certains ont d'ailleurs fait la une de l'actualité en étant victime de MIG-29 Russes.

Les Versions : 

• Hermes 450S : Version de base moteur AR801R de 52 chevaux.
• Hermes 450 : Version bimoteur avec 2 AR741 de 38 chevaux unitaire refroidi par  air avec  une masse  maximale pouvant  être portée à 500 Kg.
• Hermes 450LE : Pour Long Endurance à l'autonomie accrue.

Caractéristiques :

Nationalité : Israëliènne
Constructeur : ELBIT
Date de mise en service : environ 1998 IDF
Rôle : Drone d'observation et de reconnaissance temps réel
Envergure : 10.50 m
Longueur : 6.10 m
Poids maxi au décollage : 450 Kg
Poids cellule seule : 159.1 Kg
Poids avionique : 10.5 Kg
Poids carburant : 105 Kg
Charge utile : 150 Kg, 300 l, 1.6 KW
Moteur : Un UEL AR801R (H450S) de 294 cm3 refroidi par liquide d'un poids de 25.4 Kg
Puissance : 52 ch
Vitesse maximale : 176 Km/h
Vitesse de croisière : 130 Km/h
Vitesse de décrochage : 78 Km/h
Taux de montée : 275 m/mn
Plafond opérationnel : 6.100 m
Rayon de mission : + 200 Km
Autonomie maxi : 20 heures

En 1940, une nouvelle menace allemande apparut au-dessus de la Grande Bretagne, le Junkers Ju-86P, volant à très haute altitude. Bien sûr, il était ininterceptable; c'est pourquoi, le Ministère de l'Air Anglais émit la spécification F.4/40, elle demandait un avion de chasse pour la haute altitude.
Alors la firme Westand, releva le défi. Pour cela elle démarra du Westland Whirlwind. Le nouvel appareil intégra bien sûr de nouvelles modifications, la plus importante reste quand même l'augmentation de l'envergure puisqu'elle passa de 13.72 m à 21.30 m. Il avait une cabine préssurisée et était motorisé par deux Rolls-Royce Merlin 76.
C'est ainsi que le Ministère de l'Air l'accepta en changeant juste sa spécification en F.7/41. Le prototype éffectua alors son premier vol le 1er novembre 1942 et les résultats ne furent pas très satisfaisants puisqu'il démontra une instabilité aux très hautes altitudes. Au moment des premiers vols du Welkin, un Spitfire Mark V, basé alors à Aboukir en Egypte abattit un Junkers Ju-86P à haute altitude. C'est pour cette raison et pour une autre : l'entrée en service du Mosquito NF 30 (Chasseur de nuit) que le Welkin ne montra plus d'intérêt, donc la production en cours fut immédiatement stoppée, après 67 exemplaires construits.
Ce n'est pas pour autant qu'il ne fut pas utilisé, puisqu'il servi à diverses expérimentations pour les vols à haute altitude. En 1944, apparut une deuxième version du Welkin, le Welkin Mak II répondant à la spécification F.9/43 pour un chasseur nocturne biplace; mais, il n'entra pas en production car la fin de la guerre approchait inéluctablement.

La description :

Il était monoplan, monoplace, bimoteur à aile haute avec un train d'atterrissage classique entièrement rétractable et une roulette de queue également rétractable.

Caractéristiques :

Nationalité : Anglaise
Constructeur : Westland
Date du premier vol : 1er novembre 1942
Date de mise en service : Mai 1944
Date de retrait : Novembre 1944
Nombre d'exemplaires : 67
Rôle : Chasseur de haute altitude
Equipage : 1
Envergure : 21.30 m
Longueur : 12.67 m
Hauteur : 4.80 m
Surface alaire : 23.00 m²
Poids à vide : 3 768 kg
Poids en charge : 4 697 kg
Poids maxi au décollage : 5 175 kg
Moteur : Deux Rolls-Royce Merlin 76 à piston refroidi par liquide
Puissance : 1 233 ch unitaire
Vitesse maxi : 625 km/h
Plafond : 13 411 m
Autonomie : 1 931 km
Charge alaire : 204 kg/m²
Armement : Quatre canons Hispano de 20 mm dans le nez

Le NC 1071 était en quelque sorte la suite du programme du NC 1070. Destiné à une carrière expérimentale avec la Marine française, le NC 1071 fut assemblé dans les anciens hangars Farman de Toussus-le-Noble et effectua son premier vol le 12 octobre 1948, piloté par le pilote d'essai Fernand Lasne, bien qu'il n'avait aucun espoir de fabrication en série.
Il se différenciait du 1070 par le remplacement des poutres prolongeant les moteurs en étoiles par d'énormes fuseaux renfermant les turboréacteurs et, par le changement des moteurs par des turboréacteurs; Quant à la voilure aucune modification n'eut lieu sur celle-ci.
Après trois mois d'essais à la SNCAC, le prototype fut confié au CEV au début de l'année 1949.
C'est à partir de là que plusieurs accidents plus ou moins graves eurent lieu comme par exemple au début : le prototype fit un sortie de piste dû à un pneu dégonflé, ce qui entraina des dégâts au niveau du fuselage avant et une perte de carburant car le réservoir était percé.
Cet accident nécéssita 18 mois de réparations, mais malgré cela, la Marine était toujours interessée.
Après sa réparation (soit en 1951), le prototype fut essayé par la Marine, elle constata deux problèmes devant être vite réglés: de fortes vibrations et une défaillance au niveau du train d'atterrissage (trait caractéristique des avions français de cette époque).
Une fois réglé, de nouveaux essais eurent lieu, et ce sont même des résultats encourageant qu'eurent obtenue les Marins français.
Mais lors d'un des essais, à une vitesse d'environ 600 km/h, la gouverne de profondeur commença à trembler fort et des rivets commencait à sauter aux pieds des dérives dont les raccords avec les fuseaux se plissèrent mais heureusement, le pilote réussi à le faire atterrir en de bonne condition. Le lendemain, un examen appronfondie eut lieu, et la nouvelle tomba : il fallait reconstruire toute la partie arrière du fuselage. Mais étant donné que la SNCAC  venait d'être récemment liquidée, le projet fut abandonné à la date du 26 juin 1951

Caractéristiques :

Nationalité : Française
Constructeur : SNCAC
Date du premier vol : 12 octobre 1948
Date de mise en service : Jamais mis en service
Nombre d'exemplaire : 1
Rôle : Avion expérimental
Equipage : 3
Envergure : 20.00 m
Longueur : 10.75 m
Hauteur : 4.15 m
Surface alaire : 50.00 m²
Poids à vide : 7 980 kg
Poids maxi au décollage : 13 720 kg
Moteur : Deux Hispano Suiza Nene 101
Puissance : 2 350 kgp unitaire
Vitesse maxi : 795 km/h à 6 500 m
Taux de montée : 4 000 m en 5 minutes
Plafond : 13 000 m
Autonomie : 1 000 km
Armement : Aucun