• Nationalité :

    Le Kawanishi H6K Mavis était un hydravion bombardier-torpilleur japonais qui entra en service en janvier 1938 . C'était un appareil à ailes parasol et de construction entièrement métallique . le premier prototype de l'appareil (H6K1) s'envola pour la première fois le 14 juillet 1936 et les résulats furent satisfaisant , il était motorisé par quatre moteurs Mitsubishi Kinsei-43 de 1000 ch chacun , ce qui lui donnait une puissance maximale de 4000 ch pour l'époque ! C'était on pouvait dire l'équivalant Japonais des Dornier Do-24 allemand , Consolitated PBY Catalina américains ou encore les Consolitated PBM mariner également américain ou bien le Coronado . Dans toutes sa carrière il servit en tant que plusieurs rôle , le principal était celui de bombardier-torpilleur mais il pouvait être très bien en tant qu'avion de transport civil ou en tant qu'avion de transport de VIP . Pendant la Guerre , beaucoup de Mavis furent détruit à cause de son principal défaut de ne pas possédé un blindage sur les réservoirs et de ne pas en avoir du tout .

    Caractéristiques :

     Nationalité  Japon
     Constructeur  Kawanishi
     Date de mise en service  1938
     Rôle  Bombardier-torpilleur
     Equipage  9
     Envergure  40.00 m
     Longueur  25.63 m
     Hauteur  6.27 m
     Moteur  Quatre moteurs Mitsubishi Kinsei-46
     Puissance des moteurs  4 X 1070 ch
     Armement  Quatre mitrailleuses de 7.7 mm , un canon de 20 mm et 2 torpilles de 800 kg ou 1000 kg de bombes
     Poids en charge  23 000 kg
     Vitesse maxi  380 km/h
     Plafond  9560 m
     Autonomie  4870 km

    Profil de l'appareil :

    Kawanishi H6K Mavis

    Plan trois vues de l'appareil :

    Photos de l'appareil :


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  •  
    Après la Deuxième Guerre Mondiale, plusieurs Messerschmitt Me-262, redésignés Avia S-92 Turbina, ont été récupérés par les armées alliés. La Tchécoslovaquie fit ainsi voler ses exemplaires jusqu'au milieu des années 50, avant leur remplacement par des MiG-15 d'origine soviétique.
     
    S-92 Turbina
     
    S-92 Turbina
     
    S-92 Turbina
     
    S-92 Turbina

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  • Le Messerschmitt Me 262 Schwalbe (Hirondelle), construit par la société allemande Messerschmitt pendant la Seconde Guerre mondiale, est le premier avion de chasse opérationnel à moteur à réaction de l'histoire.

    Ce chasseur était très rapide, bien armé, mais peu maniable, il était en effet très délicat à piloter. Ses moteurs peu fiables avaient tendance à prendre feu et leur accélération était insuffisante. Son train d'atterrissage, tricycle comme sur tous les avions modernes, était trop fragile et ses canons (une batterie de 4 x 30 mm dans le nez, capable de pulvériser n'importe quel quadrimoteur américain en une très courte rafale) s'enrayaient.
    Le programme fut retardé par la lenteur de la mise au point des moteurs. L'avion vola avec un moteur à piston dès avril 1941 mais il fallut attendre juillet 1942 pour le voir voler avec des réacteurs. La poussée de ces derniers était si faible qu'il fallut en mettre 2 par appareil, c'est pourquoi le Me 262 est un bimoteur alors qu'il a les dimensions d'un monomoteur. La première unité expérimentale ne fut formée que le 30 juin 1944 et la première unité opérationnelle en septembre. De nombreux historiens accusent Hitler d'avoir retardé de 7 mois la mise en service du Me 262 en ordonnant sa transformation en chasseur-bombardier. Cependant, les dates (données dans cet article) montrent que le Me 262 fut mis au point au moins aussi rapidement que, par exemple, le FW 190, et beaucoup plus que, entre autres, les Me 210/Me 410 ou He 177. Par ailleurs, les Me 262 de série devaient se révéler mécaniquement peu fiables, leurs réacteurs étant construits avec beaucoup moins de soin que ceux des prototypes. Les premiers chasseurs à réaction alliés présentèrent d'ailleurs la même faiblesse (le Bell P-59 Airacomet américain ne fut même pas engagé au combat et l'as américain Richard Bong devait se tuer sur panne de moteur d'un Lockheed P-80 Shooting Star). En outre, le Me 262 se montra peu efficace comme bombardier parce que sa vitesse engendrait une certaine imprécision. Enfin, on remarquera que les Américains (entre autres) s'empressèrent de transformer leur premier chasseur à réaction valable, le Lockheed P-80 Shooting Star, en chasseur-bombardier, constatant d'ailleurs en Corée la même infériorité de précision par rapport aux P-51 Mustang et F4U Corsair à hélice. Les Américains s'inspireront de l'aile du Me 262 pour leur F-86 Sabre, alors que les russes utiliseront des réacteurs Jumo 004 pour motoriser leur premier jet, le Yak 15.

    Unités de Me 262

    Essais

    Des prototypes ayant montré que l'avion à réaction était utilisable, restait à le mettre au point et à en établir le mode d'emploi, dont on s'aperçut vite qu'il ne pouvait être exactement semblable à celui des avions à hélice. Pour ce faire, on créa en été 1942 l'EKdo 16, équipé de l'ensemble des modèles alors disponibles :He 280, Me 163, Me 262 et Me 328.

    Au printemps 1944, la mise en service du Me 262 apparaissant comme proche, on choisit comme première unité devant effectuer la conversion le III/ZG 26, groupe considéré comme le meilleur des chasseurs lourds (le Me 262, bien qu'ayant les dimensions d'un monomoteur, était un bimoteur), et 2 de ses 3 escadrilles (8+9) le quittèrent pour devenir en mai 1944 l'EKdo 262 sur Me 262. Essais et entraînement continuèrent jusqu'à fin septembre 1944, l'EKdo 262 devenant alors III/JG 6, redésignation montrant qu'il faisait désormais partie des unités de combat.

    Chasse

    Mais début octobre, le III/JG 6 est gonflé à 4 escadrilles et devient Kdo Nowotny, du nom de l'as qui le commande. Ses interventions sur le front ouest deviennent suffisamment visibles pour que les Anglo-Saxons surveillent très sérieusement sa base (les avions à réaction sont en effet très vulnérables au décollage et à l'atterrissage par suite de la faible puissance des réacteurs de l'époque, et Walter Nowotny est ainsi abattu par un P-47 américain, et non par un Tempest anglais comme le raconte Pierre Clostermann). De fait, l'unité change de nom au milieu de novembre et devient III/JG 7 (à 3 escadrilles. Pourquoi III et non I ? Probablement en référence au III/ZG 26 d'origine). Le III/JG 7 combat dès lors comme une unité normale, protégé à l'atterrissage et au décollage par des chasseurs à hélice.

    En décembre 1944 est créé le I/JG 7, suivi en février 1945 du II/JG 7 (ex-IV/JG 54) puis, en mai 1945, juste avant la capitulation, du IV/JG 7 (ex-JV 44). Le JG 7 termine donc la guerre comme une escadre complète à 4 groupes de combat.

    Le JV 44 dont il vient d'être question fut créé au milieu de février 1945 en regroupant des pilotes expérimentés mais dont Göering ne voulait plus entendre parler. Assez curieusement, on leur laissa toute latitude pour s'organiser entre eux et on leur attribua le meilleur matériel disponible : on imagine mal les aviations anglo-saxonnes, française, ou russe procéder de même... Le JV 44 reçoit donc des Me 262 et une escadrille de protection sur FW 190D (ex-12/JG 54), dite «Papagei Staffel» (= Escadrille Perroquet, à cause des couleurs très vives dont sont peints ses avions pour que la DCA ne leur tire pas trop dessus). Ce JV 44 absorbe ensuite l'EKdo 162 puis, début mai 1945, devient IV/JG 7, quelques jours avant la capitulation.

    Début janvier 1945 sont constitués les IndSSchw 1 et 2, prévus sur Me 262. Il s'agit de sections autonomes destinées à la défense de sites industriels précis. Mais ces formations sont dissoutes début février.

    Bombardement

    Dès fin juin 1944, le I/KG 51 reçoit des Me 262 en complément de ses Me 410; la conversion du groupe est en effet prévue depuis le début de juin.

    Début septembre, le IV(Erg)/KG 51 reçoit un complément de Me 262 tandis que le 3/KG 51 quitte son groupe et devient EKdo Schenck sur Me 262 pour mettre au point l'emploi de l'avion à réaction en tant que bombardier. Fin septembre, l'unité est redésignée Kdo Edelweiss (en référence à l'insigne du KG 51) mais pour fort peu de temps puisque, dès début octobre, la formation redevient 3/KG 51. Toujours en septembre, le II/KG 51 reçoit aussi quelques Me 262. Au milieu d'octobre, les I/KG 51 et II/KG 51 sont entièrement convertis sur Me 262. En novembre-décembre 1944, les III/KG 51 et IV(Erg)/KG 51 (qui n'a plus de Me 262) quittent l'escadre. Le KG 51 n'a donc plus que 2 groupes mais vole entièrement sur Me 262. Fin avril 1945, le II/KG 51 est dissous mais le I/KG 51 demeure jusqu'à la fin de la guerre. Certes, les Me 262 étaient à peu près impossibles à intercepter durant leur mission mais leur faible nombre et l'imprécision de leurs attaques firent qu'ils n'eurent à peu près aucune influence sur le cours des événements.

    En automne 1944 était apparu le Kdo Sperling par dédoublement du 3/KG 51, qui reçoit le Me 262. Mais il est dissous dès octobre pour être recréé en novembre cette fois sur Ar 234, car destiné à la reconnaissance.

    Mais une autre série d'unités de bombardement s'intéresse au Me 262. La nécessité de renforcer la chasse par tous les moyens pour essayer de contrer l'offensive anglo-saxonne et la perte des pétroles de Roumanie conduisent à réorienter toute l'industrie aéronautique vers la production de chasseurs. Par conséquent, de nombreuses unités sont dissoutes dans les autres spécialités (sauf l'assaut) et les aviateurs ainsi récupérés doivent être réinstruits comme chasseurs (pour les pilotes, les autres sont envoyés dans l'armée de terre). Disparaissent ainsi la quasi-totalité des groupes de He 111 (ne resteront que le KG 4, qui fera beaucoup de transport, et le KG 53, qui lancera des V1) mais les KG 27 et KG 55 sont concernés, comme d'autres unités sur Ju 88/Ju 188 (KG 6, KG 30, KG 54) ou même Fw 200/Heinkel He 177 (KG 1 en Russie et KG 40, qui après le débarquement a perdu ses bases atlantiques). Pendant l'automne 1944 et l'hiver 1944-1945, ces unités, généralement requalifiées KG(J) reçoivent des Bf 109 et FW 190 pour effectuer la conversion mais c'est le Me 262 qui, à terme, devra les équiper et, de fait, plusieurs vont en recevoir.

    En octobre 1944, le SKV 40 est créé avec la majeure partie du KG 40 (dont quelques éléments vont subsister) et est prévu sur Me 262. Il semble en avoir reçu mais est dissous en février 1945.

    Dès octobre 1944 également, le KG 54 reçoit quelques Me 262 et, lorsqu'il devient KG(J) 54 en novembre, son groupe I est entièrement converti mais un complément de FW 190 arrive en renfort. Le KG(J) 54 sera dissous en février 1945.

    En février 1945, les KG(J) 27, KG(J) 30, et KG(J) 55 en reçoivent quelques-uns mais la totalité des KG(J) 27, KG(J) 30, et KG(J) 55 sera dissoute en avril.

    En mars 1945, le III/KG(J) 6 passe sur Me 262 mais tout le KG(J) 6 est dissous en avril.

    La conversion des pilotes de bombardiers en chasseurs se révélant plus longue que prévu (le manque de carburant et le survol du Reich par les Anglo-Saxons ne facilitent pas l'entraînement, et changer les réflexes de pilotes expérimentés s'avèrant plus difficile que former des novices complets), aucune de ces formations n'aura vraiment été engagée au combat ; seule une partie du KG(J) 54 sembla sur le point d'atteindre le statut opérationnel. En fait, la mise en service du Me 262 et du He 162 a plutôt abouti à retirer du combat les unités concernées qu'à augmenter les forces de première ligne.

    Chasse de nuit

    En automne 1944 apparaît le Kdo Stamp, équipé de Me 262. Cette formation expérimentale devient en décembre Kdo Welter, probablement par simple changement de son chef. Les avions utilisés sont des Me 262B biplaces, version réalisée pour l'entraînement et hâtivement transformée en chasseur de nuit : le second siège est celui de l'opérateur radar, le radar remplace 2 canons du nez, et des réservoirs sont accrochés sous les râteliers avant à la place des bombes. La mise au point du mode d'emploi est assez longue : les nuits d'hiver sont défavorables aux vols, le kérosène manque, l'avion rattrape évidemment sans peine les lents quadrimoteurs anglais mais est trop rapide pour les ajuster correctement (problème également rencontré par les chasseurs de jour avec les bombardiers américains). Par contre, les Mosquito anglais, fléau des Ju 88 et Bf 110, ne lui posent aucun problème : le Me 262 les rejoint ou leur échappe à volonté. En avril 1945, le Kdo Welter, devenu parfaitement opérationnel, devient 10/NJG 11 et prend place parmi les unités de chasse de nuit ordinaire (le NJG 11 est une formation de chasseurs de nuit monomoteurs). C'est ainsi qu'il termine la guerre.

    Reconnaissance

    Bien que l'Ar 234 donne toute satisfaction pour la reconnaissance, on pense au Me 262 qui est disponible en bien plus grand nombre.

    Fin novembre 1944 est constitué le Kdo Braunegg sur Me 262. Prévu pour la reconnaissance stratégique, il est immédiatement réattribué à la reconnaissance tactique (la reconnaissance stratégique est assurée par des Ar 234 à réaction qui s'en tirent fort bien, échappant à tous les chasseurs alliés). Il reçoit des Fi 156, et est redésigné EinKdo Braunegg, ce qui prouve son engagement en première ligne. Il devient peu après 2/NAGr 6 tout en continuant à être désigné Kdo ou EinKdo Braunegg, ayant début janvier 1945 absorbé un EinKdo Silber créé fin 1944 pour faire de la reconnaissance sur Me 262.

    C'est que début décembre 1944 l'unité normale NAGr 6 a été prévue pour passer sur Me 262. Alors que ses escadrilles 1 et 2 sont sans avions depuis août 1944, le Stab/NAGr 6, lui, s'entraîne sur bimoteur Bf 110 en attendant ses Me 262. Ceux-ci arrivent fin décembre 1944 et remplacent les Bf 110 début janvier 1945. En février, le 1/NAGr 6 reçoit ses Me 262 et le 2/NAGr 6 absorbe le Kdo Braunegg. Le 2/NAGr 6 repasse sur Bf 109 avant fin avril mais les Stab/NAGr 6 et 1/NAGr 6 demeurent sur Me 262 jusqu'au bout.

    Entraînement

    L'entraînement est entièrement réorganisé fin 1944. Des Me 262 seront attribués aux ErgJG 2, ErgKG 1 et ErgKG(J). L'ErgJG 1 était prévu pour en avoir mais finalement l'instruction sur chasseurs à réaction sera confiée au seul ErgJG 2.

    Engagements

    Moins de 100 exemplaires virent effectivement le combat, mais ils détruisirent 100 avions alliés dans les quelques semaines où ils purent voler. Ils étaient largement supérieurs aux autres avions par leur vitesse qui était en moyenne de 100 km/h plus rapide. L'expérience montra qu'ils étaient même trop rapides pour les quadrimoteurs américains qu'ils dépassaient souvent sans avoir le temps de les ajuster correctement, d'où l'idée de tirer des salves de fusées air-air R4M dont une seule suffisait à abattre un B-17 ou un B-24. Du fait de leur mise en service tardive, de leur faible nombre, de l'omniprésence des chasseurs alliés dans le ciel du Reich, et d'une consommation excessive de kérosène, leurs exploits furent toutefois sans incidence sur le dénouement de la guerre. Par ailleurs, les Allemands n'eurent pas l'idée de la combinaison anti-G, ce qui gênait les pilotes lors des manœuvres à grande vitesse et les empêchait de tirer tout le parti possible de leur appareil, alors que les Américains mirent les premières en service à l'extrême fin de la guerre (dans le Pacifique).

    Les Britanniques avaient aussi un appareil à réaction, le Gloster Meteor, nettement moins innovant (ailes droites), mais il n'y eut jamais de combat de jets dans l'espace aérien de la Seconde Guerre mondiale.

    Les Versions :

  • Me 262A
    • Me 262A-0 : prototype
    • Me 262A-1a Schwalbe (Hirondelle) : chasseur lourd, moteurs Jumo 004
      • Me 262A-1a/U1 : chasseur lourd, 6 canons de nez
      • Me 262A-1a/U2 : chasseur lourd adapté à la mauvaise météo
      • Me 262A-1a/U3 : appareil de reconnaissance, 2 caméras de nez
      • Me 262A-1a/U4 : chasseur lourd, canon lourd (anti-bombardier)
      • Me 262A-1b : chasseur lourd, moteurs BMW 003 (prototype)
    • Me 262A-2a Sturmvogel (Pétrel) : chasseur-bombardier
      • Me 262A-2a/U2 : chasseur-bombardier, verrière de nez
    • Me 262A-3a : chasseur lourd (blindage renforcé)
    • Me 262A-5a : appareil de reconnaissance
  • Me 262B
    • Me 262B-1a : appareil d'entraînement biplace
      • Me 262B-1a/U1 : chasseur de nuit biplace, radar de nez
    • Me 262B-2a : chasseur de nuit plus long avec crochet
  • Me 262C Heimatschützer : chasseur lourd
    • Me 262C-1a : chasseur lourd, moteur Jumo 004
    • Me 262C-2b : chasseur lourd, moteur BMW 003
  • Me 262D : prototype à flèche plus accentuée
  • Me 262E : prototype
  • Me 262 Statoréacteurs : resté au stade de projet
  • Me 262 Turbopropulseurs : resté au stade de projet
  • Me 262 Chasseur de Nuit triplace : resté au stade de projet
  • Avia S-92 : tchèque Me 262 A-1a
  • Avia CS-92 : tchèque Me 262 B-1a
  • Nakajima Kikka : prototype japonais

    Caractéristiques :

    Nationalité : Allemande
    Constructeur : Messerschmitt
    Date du premier vol : 8 avril 1941
    Date de mise en service : Avril 1944
    Date de retrait : 1945 (Luftwaffe) et 1957 en Tchécoslovaquie
    Nombre d'exemplaire : 1 430
    Rôle : Chasseur bombardier
    Equipage : 1 ou 2 selon la version
    Envergure : 10.58 m
    Longueur : 12.50 m
    Hauteur : 3.83 m
    Surface alaire : 21.70 m²
    Poids à vide : 3 800 kg
    Poids avec armement : 7 130 kg

    Poids maxi au décollage : 6 400 kg
    Moteur : Deux Junkers Jumo 004 B
    Puissance : 18 kN unitaire
    Vitesse maxi : 870 km/h (Mach 0.70)
    Vitesse ascensionnelle : 1 200 m/min
    Plafond : 11 450 m
    Autonomie : 1 050 km
    Armement : Quatre canons de 30 mm (Version A-1) ou deux canons de 30 mm (A-2), et 24 roquettes R4M de 55 mm ou deux bombes de 250 kg (A-2).

  • Me-262 SCHWALBE

    Me-262 SCHWALBE

    Me-262 SCHWALBE

    Me-262 SCHWALBE

    Me-262 SCHWALBE équipé d'un canon de 50 mm

    Me-262B-1a-U1 SCHWALBE (Biplace Radar)

    Me-262A-1-a-U3 SCHWALBE (St-Dizier - 1945)

    Me-262B-1a-U1 SCHWALBE (biplace capturé)

    Me-262B SCHWALBE (Melun-Villaroche - 1945)

    Me-262 SCHWALBE

    Me-262A-1a SCHWALBE


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  • Dassault LOGIDUC



    Depuis la fin des années 90, Dassault Aviation a mis en place une démarche novatrice, autonome, et autofinancée destinée à développer ses capacités de conception dans le domaine des systèmes aériens sans pilote (UAV). Cette démarche est basée sur le savoir-faire reconnu et acquis par le constructeur dans le domaine des avions d'affaires et des systèmes de combat.

    Le drone furtif Petit Duc (AVE-D). Photo Dassault Aviation.

    Le Drone Petit Duc (AVE-D)

    Suivant un cheminement technologique pas à pas, Dassault Aviation s'est tout d'abord assigné pour premier objectif de maîtriser la conception des avions furtifs, puis de les confronter au système de combat air-air et sol air. Le Petit Duc -- premier avion sans pilote furtif à voler en Europe -- a réalisé cet objectif le 18 juillet 2000 lorsque sa première version, l'AVE-D, a fait son premier vol.

    Le drone tactique Moyen Duc (AVE-C). Photo dassault Aviation.

    Le Drone tactique Moyen Duc (AVE-C)

    Conçu et construit selon une méthodologie de « rapid prototyping to cost », cet avion a été rapidement rejoint par un deuxième membre de la famille, l'AVE-C, conçu selon les mêmes principes et destiné à expérimenter des méthodes de contrôle pour avion instable en lacet.

    La deuxième étape consiste à maîtriser l'intégration d'un engin aérien sans pilote dans un espace aérien contrôlé. C'est ce qui va être fait grâce au démonstrateur Moyen Duc, dont la conception a démarré en juillet 2001. Le Moyen Duc est un véhicule aérien lent / rapide capable d'effectuer un profil de mission d'UAV tactique coordonné et complet. Ce démonstrateur effectuera son premier vol au cours du troisième trimestre 2004.

     

    Le Neuron (démonstrateur UCAV). Photo Dassault Aviation.

    Le Neuron (démonstrateur UCAV)

    La dernière étape du processus Logiduc, dénommée à l'origine Grand Duc, vise à l'acquisition de technologies plus complexes, représentatives de la totalité des systèmes de mission, tels que le contrôle et le vol coopératif d'ensembles aériens mixtes, ainsi que le tir d'armements air-sol réels. Le Neuron, programme de démonstrateur d'UCAV européen, pour lequel Dassault Aviation a été désigné comme maître d'oeuvre, bénéficiera de l'expertise engrangée dans le domaine des UAV tout au long de la démarche Logiduc.

    Caractéristiques :

    Nationalité : Française
    Constructeur : Dassault
    Longueur : 9.00 m
    Envergure : 10.00 m
    Autonomie : 4 h
    Vitesse de croisière : 200 m/s


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  • SO-203 Aquilon

     

    Le programme SO 203 "Aquilon" est issu d’une demande de la Marine Nationale pour un intercepteur tous-temps à réaction.

    La firme anglaise De Havilland proposa son « Sea Venom », version navalisée du DH-100 « Vampire », et la SNCASO entama la fabrication d’une centaine d’appareils sous licence.

    Il fut doté d’une aile en légère flèche, d’un radar et d’un réacteur plus puissant que son cousin britannique.

    L’Aquilon remplaça les vieux chasseurs embarqués américains sur le porte-avions Arromanches (ex-HMS Colossus, offert par la Grande-Bretagne à la France en 1946). Il fut livré à l’escadrille 10S basée à Hyères à partir du 27 mai 1957, ainsi  qu'à l'escadrille 16F et ne fut retiré du service actif qu'en 1965.

    Il participa aux opérations de pacification en Afrique du Nord, mais sa vitesse trop élevée se révélant inadaptée à la lutte anti-guérilla, il fut remplacé dans ce rôle par des appareils dotés de moteurs à pistons tels que le Chance Vought F4U "Corsair" et le North American T-6.

    Caractéristiques  :

    Nationalité : Française
    Constructeur : SO
    Rôle : Chasseur bombardier
    Equipage : 1
    Envergure : 11.60 m
    Longueur : 9.37 m
    Surface alaire : 28.70 m²
    Poids à vide : 3 310 kg
    Poids maxi au décollage : 5 600 kg
    Moteur : Un réacteur Hispano Suiza "Nene"
    Puissance : 2 100 kgp
    Vitesse maxi : 861 km/h à 5791 m
    Plafond : 12 192 m
    Autonomie : 1 883 km
    Armement : Quatre canons de 20 mm et 904 kg de bombes


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