• Entré en service en 1974 dans l'armée de l'air tchèque, le L-39 succéda au L-29 comme avion d'entraînement standard de la Tchécoslovaquie, de l'URSS et de l'Allemagne de l'est. Cet avion remplie toujours ce rôle dans de nombreux pays de l'ex bloc soviétique. Le prototype du L-29 vola pour la première fois en novembre 1968 et sa conception fut marquée par la volonté de faire un avion plus performant que le L-29. Ces améliorations furent principalement dues à l'intégration du réacteur Ivchyenko I-25 qui procure pratiquement le double de la puissance du réacteur Motorlet du L-29. Durant tout le processus de développement, faire un avion facile à entretenir fut une priorité. Une unité de puissance auxiliaire permet à l'avion d'opérer sans besoin d'aide au sol.
    Le L-39C est la version d'entrainement de base de l'Albatros. De nombreux appareils de cette version furent vendus sur le marché privé et on peut en voir fréquemment durant les mettings aérien.

    Caractéristiques : (L-39C Albatros)

    Nationaité : Tchèque
    Constructeur : Aero
    Date du premier vol : 1968
    Rôle : Avion d'entrainement
    Equipage: 2
    Envergure: 9.46 m
    Longueur: 12.13 m
    Hauteur: 4.77 m
    Surface alaire : 18.80 m²
    Poids à vide: 3 330 kg
    Poids maxi au décollage: 4 700 kg
    Autonomie : 1 600 km
    Vitesse maximale : 780 km/h
    Plafond : 11 500 m
    Moteur : Un réacteur Ivchyenko AI-25TL
    Puissance : 1 720 kg de poussée
    Armement: Un canon de 30 mm et 1 100 kg de bombes


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  • Le Pilatus PC-6 est un avion ADAC construit par la société suisse Pilatus Aircraft.

    Parfois surnommé la Jeep des airs, il a fait son premier vol le 4 mai 1959 avec un moteur à pistons Lycoming. Face à des performances remarquables de maniabilité, le prototype est engagé dans une expédition vers l'Himalaya en mars 1960. Il démontre son utilité dans la région et est amené à atteindre des plateaux à 5700m d'altitude où les limites de la motorisation se font sentir.

    En adaptant un turbopropulseur, le PC-6 devient le PC6A Turbo-Porter. Il fait son premier vol le 2 mai 1961 équipé d'un Astazou Turboméca de 523ch.

    Équipée d'un Pratt & Whitney PT6A-6, cette version fait son premier vol en mai 1964.

    Sous le nom de Porter Hiller, le Pilatus PC-6A est certifié aux États-Unis en 1964, distribué par la Fairchild Hiller Corporation et évalué par l'US Army.

    Caractéristiques

    • Nationalité : Suisse
    • Constructeur : Pilatus Aircraft
    • Date du premier vol :
    • Date de mise en service : 1961
    • Rôle : lutte anti-guérilla , reconnaissance tactique , transport , liaison
    • Equipage : Deux pilotes et jusqu'à 10 passagers
    • Envergure : 15,20 m
    • Longueur : 11 m
    • Hauteur : 3,20 m
    • Surface alaire : 28,50 m²
    • Poids à vide : 1 020 kg
    • Vitesse maximale : 280 km/h
    • Vitesse de croisière à 3 000 m : 250 km/h
    • Vitesse ascensionnelle à 2 000 kg : 518 m/mn
    • Plafond : 8 000 m
    • Autonomie : 805 km
    • Armement : Deux mitrailleuses de 7.62 mm ou deux canons M.197 de 20 mm , canons en nacelle , bidon de napalm , roquettes .


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  • Le Mitshubishi KI-15 /C5M Karigane (oie sauvage) dit Babs par les alliés est un avion de reconnaissance japonais utilisé au début de la Seconde Guerre mondiale.

    SA CONCEPTION

    L'appareil, monoplan a ailes basses train fixe et moteur radial se fit connaitre en avril 1937 en effectuant un raid Tachikawa-Londres de 15 353 kilométres en 51h 17 minutes, aussitot il intéressa a la fois la marine et l'armée (chose rare) et fut mit en production en mai sous la désignation de KI15-I pour l'armée et C5M-1 pour la marine.489 exemplaires de 3 versions avec des moteurs allant de 750 a 950 cv furent produits,le dernier en décembre 1941.

    SON EMPLOI

    Le KI15 fut employé dans des missions de reconnaissance, mais aussi de bombardement léger et de soutien au troupes au sol et se comporta honorablement jusqu'a sa relegation a l'instruction a la fin de 1942.

    SES CARACTERISTIQUES

    • Moteur : Un moteur mitsubishi A 14 Kinsei radial à 14 cylindres
    • Puissance du moteur : 800 ch
    • Envergure : 12.00 m
    • Longueur : 8.50 m
    • Hauteur : 3.24 m
    • Poids en charge : 3100 kg
    • Vitesse maxi : 480 km/h
    • Plafond : 8600 m
    • Autonomie : 1800 km
    • Armement : Une mitrailleuse de 7,7 mm et 500 kg de bombes
    • Equipage : 2
    • Nombre d'exemplaire : 50
    • Constructeur : Mitsubishi
    • Nationalité : Japon
    • Rôle : Avion de reconnaissance
    Profil de l'appareil :
     
     
    Plan trois vues de l'appareil :
     
     
    Photos de l'appareil :
     
     
     

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    En mai 1951 un document détaillé pour un intercepteur propulsé par fusée est émis par le ministère de la défense Britannique. En raison des limitations des systèmes d'alerte avancée de l'époque et de l'ampleur probable d'une attaque ennemie, on pensait en haut lieu qu'une grande quantité d'intercepteurs à haute performance serait exigée.

    En attendant que des missiles surface/air efficaces soient devenus disponibles, l'appareil devait faire face à des incursions massives de bombardiers de type B-29. Le but était de combiner la simplicité et la facilité de fabrication avec l'efficacité opérationnelle.

    C'est dans ce contexte que la fiche de spécification O.R.301 a été émise pour un intercepteur fusée avec les caractéristiques principales suivantes :

    - Grimper à 60.000 ft en 2½ minutes.

    - être supersonique au-dessus de 30 000 ft. Dans un premier temps, une vitesse de Mach 0,95 serait acceptable si cela raccourcissait sensiblement la durée de développement.

    - Une faible vitesse d'atterrissage - plus importante qu'une vitesse supersonique dans la mesure ou les atterrissages doivent être faits en vol plané.

    - L'armement devait être une batterie de roquettes air-air, avec des dispositions pour installer ultérieurement des missiles air-air guidés.

    En février 1952, le ministère fait parvenir ce cahier des charges aux sociétés aéronautiques et invite Bristol, De Havilland, Fairey, Blackburn et A.V. Roe à faire des propositions. Westland et Saunders-Roe participeront également aux études.

    Les spécifications originelles demandaient un intercepteur lancé à partir d'une rampe qui atterrirait sur ski et en vol plané après l'extinction du moteur fusée. Ultérieurement, les spécifications ont évolué vers un appareil munis d'un train d'atterrissage conventionnel et un moteur à réaction (l'appareil correspondait en tout point au SO-9050 trident II).

    Saunders-Roe et Avro ont finalement remporté chacun un contrat pour construire les prototypes Avro 720 et SARO SR-53 pour évaluations. Bien que l'Avro 720 ait été prêt plus tôt que le SR.53, il a été maintenu au sol parce que la RAF voulait que les deux appareils volent en même temps pour l'évaluation. Pour des raisons d'économie, un seul projet serait retenu, l'autre serait arrêté. L'avion de Saunders-Roe a été jugé le plus réussi et le gouvernement a stoppé le financement de l'Avro 720 après que £1 million ait été dépensé, laissant le SR.53 seul dans la course.

    Le programme a ensuite subi plusieurs revers, les plus sérieux étant des problèmes dans la conception de l'installation carburant et le développement du moteur-fusée. L'avion a subi également une explosion de sa section arrière pendant un essai du moteur-fusée vers fin 1955. Finalement, le premier SR.53, le "XD145", a fait ses essais de roulage en juin 1956. L'avion faisait 45 ft de long, avec une envergure de 25 ft. Il était équipé de missiles factices Firestreak sur les saumons pour souligner son rôle d'intercepteur.

    Le SR.53 a été convoyé par la route jusqu'à Boscombe Down, et a volé pour la première fois le 16 mai 1957, apparaissant également au meeting de Farnborough cette même année. Le développement du SR 53 a été stoppé après la destruction du prototype XD 151, le 5 juin 1958. Selon l'enquête, le Ldr. John Booth, pilote d'essai du programme, a décidé d'interrompre le décollage pour des raisons inconnues et a déployé le parachute frein. Malheureusement, la distance restante était insuffisante, l'avion a dépassé l'extrémité de la piste, a heurté un Lightning sur un taxiway puis a explosé, tuant le pilote.

    Le projet SR.177 a été lancé vers fin 1953 comme dérivé final du SR.53, alors que celui-ci en était encore aux études préliminaires. Le projet a été soumis au ministère de l'approvisionnement Britannique en 1954 comme avion basé à terre pour la RAF.

    La Royal Navy s'intéresse également au projet à partir de mars 1955 et un contrat de développement est attribué en septembre. Celui-ci est suivi d'un contrat en 1956 pour six prototypes pour la Navy et la RAF. Il n'y avait aucune différence majeure entre les deux versions à part la crosse d'appontage et des renforcements structuraux pour supporter le catapultage dans la version Navy.

    Le SR.177 était donc très semblable au SR.53. Il avait un turboréacteur Gyron Junior (3630 kgp) au lieu du Viper (794 kgp). Le moteur-fusée Spectre 5A de 3630 kgp était commun aux les deux avions mais les positions relatives du turboréacteur et du moteur-fusée ont été inversées, le turboréacteur étant en position inférieure dans le SR.177.

    En raison de la puissance bien plus grande du moteur Gyron Junior, les petites prises d'air dorsales du SR.53 ont été remplacées par une grande entrée d'air en menton sur le SR.177, complété par un radôme pour le radar A-1.

    Le moteur-fusée du SR.53 était destiné à l'interception, le réacteur utilisant le carburant restant pour retourner à la base. La consommation en carburant inférieure du Gyron Junior du SR.177 permettait la pleine exploitation des avantages de la propulsion mixte.

    Le turboréacteur serait utilisé pour la croisière subsonique jusqu'à Mach 0,95. A partir de cette vitesse le moteur-fusée emmènerait l'avion jusqu'à sa vitesse maximale d'environ Mach 2,35. Le Spectre 5A était un moteur brûlant du kérosène et du peroxyde d'hydrogène, contrôlable en puissance de 10 % à 100 % de la puissance max. Il puisait son kérosène des mêmes réservoirs que le moteur à réaction. Le fonctionnement à pleine puissance était estimé à sept minutes.

    En plus de son rôle d'intercepteur, le SR.177 était également destiné à l'attaque au sol et à la reconnaissance à basse altitude à vitesse subsonique élevée en utilisant seulement son moteur à réaction. Il devait aussi pouvoir être ravitaillé en vol et opérer à partir de pistes d'atterrissage courtes.

    En juillet 1956, le ministère des finances donne son accord pour une série de 27 appareils de développement, mais autorise la construction de seulement neuf avions, retardant la construction des 18 appareils restant.

    Le SR-177 était programmé pour faire son premier vol en avril 1958, mais la date a été reculée de mois en mois. En 1957 un livre blanc de la défense met un terme à beaucoup de projets britanniques. Il décrète notamment que le English Electric Lightning sera le dernier intercepteur de la RAF. Ce document réduit à néant toutes les chances du SR.177 de voir le jour et d'être commandé en série pour la RAF. Le document d'annulation de programme OR 337 est envoyé au ministère de l'approvisionnement le 29 mars. Le travail sur les six prototypes est abandonné et le projet SR.177 définitivement enterré fin 1957.

    Version Navy du SR-177


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  • Très intéressés par les intercepteurs de Lucien Servanty, les Services Officiels, après que le SO 9000-01 eut prouvé qu'il était "volable", attendirent assez peu de temps pour passer commande en 1954 de deux prototypes du véritable "avions d'armes" : les SO-9050 (marché n° 3038/54).

    Extérieurement assez semblables à leurs prédécesseurs, ces appareils allaient cependant présenter un certain nombre de différences :

    - la voilure avait eu son épaisseur relative fixée à 6,5 % (moyenne entre les profils des SO 9000-01 et 02). Elle était par ailleurs similaire à celle des premiers " Trident ", avec un bord de fuite totalement occupé par des volets de courbure à double fente,

    - la cabine de pilotage n'était plus largable, bien que l'on ait pris la précaution de se réserver structurellement la possibilité de revenir à cette solution.

    Le pilote disposait d'un siège éjectable "maison" du type E 105 B,

    - II n'y avait plus que deux aérofreins, en haut du fuselage, un peu en arrière des bords de fuite de la voilure.

    - L'atterrisseur, à plus large voie, était désormais équipé de pneus à moyenne pression. Surtout, les jambes de train avaient été allongées, pour permettre de davantage cabrer l'avion au décollage (à propos du SO-9000, un des gros reproches avait été la courte garde au sol des gouvernes durant cette phase du vol).

    - Les turboréacteurs prévus étaient des Turboméca "Gabizo" à postcombustion mais ceux ci n'étaient pas encore disponibles. Sur ces prototypes ils furent donc remplacés par des Dassault MD 30 (" Viper ") identiques à ceux montés tardivement sur le SO 9000-01 (745 kgp).

    - Le moteur-fusée était un SEPR 63 avec deux chambres fournissant chacune l 500 kgp (au lieu de 3 sur le SO-9000 : la capacité de combustible demeurant la même, cela signifiait une poussée moindre mais une durée de fonctionnement augmentée de 50 %).

    Le premier vol du SO-9050-01 eut lieu le 19 juillet 1955, avec Charles Goujon qui allait également effectuer son premier vol avec fusées le 21 décembre. Le n° 02 apparaissait alors. Il vola le 4 janvier 1956 avec Jacques Guignard mais fut détruit durant son second vol, à Istres, lorsque le même pilote subit une panne d'alimentation de carburant, en retour de mission. Cette fois Guignard s'en sortit indemne.

    Le 01 se retrouva alors seul. Fort heureusement le constructeur avait lancé de sa propre initiative et à ses frais, la construction d'un troisième prototype. Celui-ci était destiné à l'expérimentation de dispositifs de télé pilotage, destinés à une version ultérieure du "Trident", sans pilote. Il était équipé et câblé en conséquence. Cet appareil vola le 30 mars 1956. Le même jour il était loué par l'état, qui allait en effectuer l'achat un an et demi plus tard, le ler octobre 1957 (marché n° 4331/56). Cet appareil prit donc la place du 02, au lieu d'effectuer les essais "privés" initialement envisagés.

    Durant l'année 1956 les deux prototypes se partagèrent l'important programme d'essais, le 01 se spécialisant plutôt dans l'exploration du domaine des hautes performances et le 03 servant surtout aux essais à basses et moyennes vitesses : ce fut ainsi que, tandis que le premier atteignait un Mach (vrai) de 1,60, passait des tonneaux à M = 1,30 et 14500 m d'altitude et essayait les aérofreins en vol supersonique, le second effectuait des décrochages, explorait le domaine subsonique élevé et se révélait capable de se poser à seulement 170 km/h.

    Outre les pilotes du constructeur, ceux du centre d'essais en vol effectuèrent toute une série de vols sur ces appareils. A la suite de ceux-ci ce service publia une liste de critiques, recommandations ou souhaits pouvant ainsi se résumer :

    - visibilité du pilote, toujours insuffisante :

    - roulement au sol en gros progrès depuis le SO 9000, grâce au nouveau train d'atterrissage :

    - bonne efficacité des aérofreins, sans couple, même en vol supersonique :

    - oscillations en roulis et lacet à bases vitesses, notamment avec les volets sortis :

    - forte instabilité sur les trois axes, en transsonique, entre M = 0,90 et 0,94, encore accentuée par la présence de l'engin. On signalait notamment le classique " snaking ".

    Certains des phénomènes gênants paraissaient dus à des interférences entre la voilure et les nouveaux réacteurs, de plus grandes dimensions que ceux des SO 9000. Des modifications de ce côté, puis l'adjonction d'un amortisseur de lacet SFENA, améliorèrent par la suite les qualités de vol à basse vitesse et en transsonique.

    Ce ne fut que le 13 mai 1957 que le 03 effectua son premier vol avec fusée. Jusque là il était resté équipé de façon assez différente du 01, du fait de sa vocation initiale. Quelques jours plus tard, le 21 mai, le 01 effectuait son 152e vol, avec Charles Goujon : une répétition de la démonstration prévue au Salon du Bourget. A l'issue d'un passage dos, d'une ressource et d'un demi tonneau pour se rétablir, l'avion se désintégra en piqué, dans une forte lueur. Le pilote fut tué en tentant de s'éjecter.

    La cause précise du drame ne fut jamais élucidée : rupture de structure due à des efforts anormaux (problèmes de servo-commandes, couplage) ou double fuite de furaline et acide nitrique aboutissant au mélange détonnant ? Le constructeur pensa à l'explosion d'un accumulateur hydraulique.

    Le 03 fut alors amené totalement au standard de son prédécesseur et continua à voler intensivement jusqu'à la fin de 1957. Il effectua par exemple à Istres des essais de décollage et atterrissage "hors piste" (sur le terrain caillouteux de la Crau). A la date du 1er janvier 1958 il totalisait 164 vols, dont seulement 15 avec fusée. Alors l'attention était surtout orientée vers les appareils postérieurs : les SO 9050 de présérie, dits "Trident III ".

    Caractéristiques :

    Nationalité : Française
    Constructeur : Sud-Ouest
    Date du premier vol : Mars 1953
    Date de mise en service : 1953
    Nombre d'exemplaire : 3
    Rôle : Chasseur
    Equipage : 1
    Envergure : 6.95 m
    Longueur : 13.26 m
    Hauteur : 3.20 m
    Surface alaire : 14.50 m
    Poids à vide : 2 910 kg
    Poids maxi au décollage : 5 900 kg
    Moteur : Deux Turboméca 'Gabizo' et une fusée SEPR 632
    Puissance : 1 500 kgp unitaire et 3 000 kgp pour la fusée
    Vitesse maxi : 2 400 km/h
    Plafond : 21 000 m
    Armement :
    Projet de missiles

    Profil de l'appareil :

    Plan trois vues de l'appareil :

    Photos de l'appareil :


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