•  

    Conception

    L'armée de terre émit une note concernant un nouveau bombardier lourd qui devait être suffisamment rapide puissant et bien armé pour se passer d'escorte de chasse au début de 1938, le premier prototype fut prêt exactement un an après mais les hésitations de l'armée de terre sur son utilisation retardèrent le projet . Les premiers KI-49 arrivèrent dans les unités en aout 1941. 819 exemplaires furent produits , le dernier en 1944.

    Sa carrière

    Conçu pour remplacer le Ki-21, il ne parvint jamais a atteindre des performances qui lui étaient supérieures et en fait ne le remplaça qu'en partie.Il montra comme principaux défauts un manque de puissance et une grande faiblesse de l'armement défensif, ce qui en fit toujours une proie facile pour les chasseurs américains.Cependant le ki-49 possédait aussi des qualités comme un excellent blindage de protection de l'équipage et des réservoirs avec des dispositifs de sécurité efficaces.

    Caractéristiques :

     Nationalité  Japon
     Constructeur  Nakajima
     Date du premier vol  1939
     Date de mise en service  Août 1941
     Rôle  Bombardier lourd
     Nombre d'exemplaires  819
     Equipage  8
     Envergure  20.42 m
     Longueur  16.50 m
     Hauteur  4.25 m
     Poids maxi au décollage  10680 kg
     Vitesse maxi  492 km/h à 5000 m
     Plafond  9300 m
     Autonomie  2950 km
     Armement  Un canon de 20 mm , 5 mitrailleuses et 1000 kg de bombes
     Moteur  Deux moteurs Nakajima Ha-109 à 14 cylindres
     Puissance  1500 ch

    Profils de l'appareil :

    Nakajima Ki-49-2 Donryu

    Plan trois vues de l'appareil :

    Photos de l'appareil :

    Nakajima Ki-49 Donryu / HELEN


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  • Le Kawasaki Ki-100 ou Chasseur de l'Armée Type 5 est le dernier chasseur japonais à entrer en service avant la fin de la guerre.

    Conception

    Basé sur la cellule du Kawasaki Ki-61-II KAI, il était équipé d'un moteur radial de 1500 ch Mitsubishi Ha-112-II. Ce moteur de 14 cylindres en double étoile refroidi par air était connu dans la marine sous le nom de MK8P 'Kinsei 62' et sa dénomination inter-armes était [Ha-33] 62. L'étude de l'installation d'un moteur en étoile sur un fuselage fin prévu pour un étroit moteur en V ne fut pas simple. Mais les japonais disposaient d'un Fw 190 qui avait déjà permis l'installation du même moteur sur le bombardier en piqué Yokosuka D4Y3.

    Le Ki-100-Ia

    Cette greffe étrange en fit pourtant un excellent chasseur. Essentiellement du fait de l'allègement général d'un avion très réussi. En effet, le poids à vide était inférieur de 315kg par rapport au Ki-61-II KAI lui aussi ayant un moteur de 1500ch. Cependant, la trainée supérieure provoquée par le moteur radial réduisait quelque peu la vitesse de pointe. Des 275 cellules de Ki-61-II sans moteur, on assembla la version Ki-100-Ia. L'armement était celui du Ki-61-I KAId à savoir deux canons Ho-5 de 20mm dans le capot moteur et deux mitrailleuses Ho-103 de 12,7mm dans les ailes. Les américains n'eurent pas le temps de lui attribuer un surnom. Les japonais l'appellaient Go Shiki Sen (chasseur type 5). Certaines sources affirment qu'il aurait bénéficié du surnom de son demi-frère : 'Tony'.

    Le Ki-100-Ib

    Le succès inespéré du Ki-100-Ia provoqua la fabrication de nouvelles cellules avec verrière bulle : le Ki-100-Ib. Cette verrière était inspirée de celle du Ki-61-III qui ne vit jamais le jour. Le Ki-100-Ib fut fabriqué à raison de seulement 106 exemplaires dans le cahos de la fin de la guerre. C'était un appareil excellent qui pouvait prendre l'avantage sur les F6F et les F4U de la marine américaine et même affronter sereinement le P-51 de l'USAAF.

    Le Ki-100-II

    Une version munie d'un turbocompresseur, le Ki-100-II ne verra jamais le jour en série.

    Dans les musées

    396 Ki-100 toutes versions furent fabriquée.Un seul exemplaire de Ki-100, un Ki-100-Ib, est préservé dans le monde, il est en Angleterre au musée de la RAF de Londres (après avoir séjourné à Cosford).

    Variantes

    • Ki-61-II KAI : cellules de base modifiées en Ki-100
    • Ki-100-Ia : première série basée sur le Ki-61-II, moteur Ha-112-II de 1500 ch
    • Ki-100-Ib : version construite spécifiquement, verrière bulle
    • Ki-100-II : projets de version turbocompressée avec Ha-112-II Ru. 3 prototypes.

    Caractéristiques :

    • Nationalité : Japonaise
    • Constructeur : Kawasaki
    • Date du premier vol : 1 février 1945
    • Date de mise en service : 1945
    • Date de retrait : 1945
    • Nombre d'exemplaires : 395
    • Rôle : Chasseur
    • Equipage : 1
    • Envergure : 10.48 m
    • Longueur : 8.82 m
    • Hauteur : 3.75 m
    • Surface alaire : 20.00 m²
    • Poids à vide : 2 525 kg
    • Poids en charge : 3 495 kg
    • Moteur : Un Mitsubishi Ha 112-II
    • Puissance : 1 600 ch à 6 000 m
    • Vitesse maxi : 580 km/h
    • Plafond : 11 000 m
    • Vitesse ascenssionnelle : 16.8 m/s
    • Autonomie : 2 200 km
    • Armement : Deux canons Ho-5 de 20 mm et deux mitrailleuses Ho-103 de 12.7 mm

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  • Nationalité :

    Le Nakajima Ki-44 Shoki (Tojo) était un intercepteur rapide qui fut fabriqué en petites quantités mais actif jusqu'à la fin de la Guerre. Son cousin le Nakajima Ki-43 Hayabusa lui vola la célébrité et il fut remplacé par le Ki-84. C'était un appareil atypique en son temps car il avait été conçu pour être rapide et bien armé contrairement aux autres avions japonais contemporains.

    Histoire en détail

    Le Ki-44-I

    Génèse

    En rupture totale avec la philosophie favorisant la maniabilité à tout prix, Nakajima fut mandaté en 1938 par l’Armée pour développer un intercepteur rapide et capable de grimper le plus vite possible pour intercepter des bombardiers. Le Ki-44 a été conçu avec un imposant moteur Nakajima Ha-41 14 cylindres en double étoile de 1250ch. Ce moteur était un dérivé du Ha-5 qui équipait des bombardiers tels le Ki-49 ou le Ki-21. Ainsi naquit le Ki-44, philosophiquement le cousin du Mitsubishi J2M Raiden de la Marine, lui aussi équipé d'un moteur de bombardier.

    Le Ki-44 était sur-motorisé avec son énorme moteur, ses petites ailes et sa petite dérive. Les pilotes d’abord peu convaincus finirent par apprécier cet appareil robuste et efficace, même s’il n’avait pas sa chance en combat tournoyant. Ses performances en vitesse et en piqué étant (enfin) comparables à celles des chasseurs alliés. Pour améliorer la maniabilité, des volets de combat en forme d'ailes de papillon furent adaptés comme sur le Ki-43. Pour le reste, la construction était typique de l'époque, fuselage et ailes en aluminium et surfaces de commandes entoilées.

    Mise en service

    Le Ki-44 fut mis en essais de service par le 47e chutai de l'armée sous le nom de 'chasseur de l'armée monoplace type 2 modèle 1' . Les sept prototypes et quarante appareils de pré-série furent utilisés sur le théâtre d'opérations chinois. Il fut baptisé 'shoki'  (étouffeur de dragons) et codé 'Tojo' par les alliés. La famille Ki-44-I commença le service actif à partir de septembre 1942. Dès lors, il fut utilisé pour des missions d'interception au dessus des champs pétrolifères d'Indonésie et en Chine, puis, au dessus du Japon.

    Premières versions

    L'armement initial du Ki-44-I était de deux mitrailleuses Type 89 de 7,7mm dans le capot moteur et deux Ho-103 de 12,7mm dans les ailes. Cet armement était le double de celui du Ki-43-Ib alors en production. Le terme Ki-44-Ia fut appliqué rétroactivement aux premiers exemplaires de série. Le Ki-44-Ib inaugura un armement plus lourd constitué de quatre Ho-103 soit le double de toutes les versions du Ki-43 suivantes. Le Ki-44-Ic différait des précédents par quelques modifications telles les trappes de train en deux parties.

    Un nouveau moteur, le Ki-44-II

    Le Ki-44-IIa

    Grâce à l'adjonction d'un deuxième étage au compresseur, les ingénieurs de Nakajima réussirent à obtenir 1520ch de ce moteur désigné alors Ha-109. Les dimensions similaires permirent de le monter sur la cellule du Ki-44-I donnant naissance à la famille des Ki-44-II. Le Ki-44-II rentra en production à l'automne 1942 après que seulement 40 Ki-44-I aient été fabriqués. Ce qui fait de la variante Ki-44-II la première 'vraie' version de série.

    L'armement du -I sera conservé que sur la version -IIa ('a' pour 'ko' ). Ce qui fait que les Ki-44-IIa avaient l'armement du -Ia ou -Ib.

    Le Ki-44-IIb

    Sur la version -IIb ('b' pour 'otsu' ) il ne restait que les deux mitrailleuses Ho-103 de capot, les armes d'ailes n'étaient pas montées. Il n'est pas certain à ce jour que ce soit pour alléger l'avion ou pour prévoir le montage d'autres armes en unité.

    Pour lutter contre les bombardiers, des armes lourdes s'imposaient. Un énorme canon de 40mm fut installé en petite série dans les ailes des Ki-44-IIb. Ce canon étrange, le Ho-301 avait la particularité de tirer un projectile de type fusée. Au lieu d'être propulsé par l'explosion de poudre, il utilisait la combustion de celle-ci à travers des trous pour avancer. La faible cadence de tir et la faible vitesse initiale du projectile imposaient de tirer à quelques dizaines de mètres de la cible rendant la tâche difficile et très périlleuse.

    Le Ki-44-IIc

    La version -IIc ('c' pour 'hei') utilisait un armement plus standard de 4 mitrailleuses Ho-103. Certaines sources occidentales citent l'usage de canons Ho-5 de 20 mm, les sources japonaises n'en font pas état. Cette version fut abondamment utilisée au dessus du Japon.

    Ultime évolution, le Ki-44-III

    Un nouveau moteur Nakajima Ha-145 de 2000ch équipé d'une hélice quadripale ainsi qu'une aile et une dérive agrandies donnèrent naissance en 1944 au Ki-44-III. Cet appareil dépassé dès sa conception par le Ki-84 n'aura été produit qu'en petite série.

    Utilisation

    Dans son rôle d’intercepteur, le Ki-44 était un très bon appareil jusqu’à ce qu’il soit dépassé par son successeur, le Ki-84. Mais jusqu’à la capitulation, les Ki-44 essayèrent d’intercepter les B-29 avec des tactiques plus ou moins conventionnelles. En effet, bon nombre des pilotes de Shoki ont cherché à abattre les bombardiers en les percutant si nécessaire. Des escadrilles de chasseurs suicide furent mises en places. Des armes originales furent également expérimentées tels les canons tirant des projectiles fusées de 40 mm, les bombes aériennes, toutes aussi radicales qu’inefficaces contre les flots d'appareils américains.

    Couleurs

    Comme tous les appareils japonais contemporains, le Ki-44 avait des bandes jaunes sur une grande portion du bord d'attaque des ailes pour favoriser l'identification en combat. des carrés rouges étaient peints au niveau des armes d'ailes. Les Ki-44 avaient généralement une bande antireflet sur le dessus du moteur et partiellement derrière le cockpit. Beaucoup d'avions furent utilisés couleur aluminium brut avec les surfaces de contrôle (ailerons, gouvernes arrières) beiges. Certains reçurent des camouflages mouchettés de vert sur l'aluminium des parties supérieures. Quelques appareils furent peints en vert, le dessous étant peint en gris clair ou laissé couleur aluminium. Il est fait état d'appareils peints en marron uni. Dans les dernières phases de la guerre, les intercepteurs au dessus du japon avaient des bandes blanches autour du fuselage et des ailes au niveau des cercles rouges nationaux.

    Epilogue

    Un appareil relativement peu connu, bien qu’élément clé de la défense aérienne du Japon. Il ne reste aucun spécimen de Ki-44 sur les 1214 fabriqués.

    Variantes :

    • Ki-44  : prototypes, moteur Ha-41 de 1200/1260 ch
    • Ki-44-Ia  : pré-série, Ha-41, mitrailleuses d'ailes Ho-103 de 12,7 mm, mitrailleuses de capot Type 89 de 7,7 mm viseur télescopique
    • Ki-44-Ib  : mitrailleuses de capot Ho-103 de 12,7 mm
    • Ki-44-Ic  : Ki-44-Ib amélioré (détails visibles : trappes de train)
    • Ki-44-IIa : moteur Ha-109 de 1520 ch, cellules et armement de Ia, Ib, Ic. Risque élevé de confusion historique.
    • Ki-44-IIb : mitrailleuses de capot Ho-103, pas d'armement dans les ailes, collimateur à réflecteur
    • Ki-44-IIb : petite série/rétrofit avec canons 'fusée' Ho-301 de 40 mm d'ailes
    • Ki-44-IIc : 4 mitrailleuses Ho-103
    • Ki-44-III : moteur Ha-145 de 2000 ch, 4 canons Ho-5 de 20 mm, canons Ho-203 de 37 mm

    Caractéristiques :

     Nationalité  Japon
     Constructeur  Nakajima
     Date de mise en service  1942
     Rôle  Avion de chasse
     Nombre d'exemplaire  1214
     Equipage  1
     Envergure  9.45 m
     Longueur  8.75 m
     Hauteur  3.25 m
     Surface alaire  15.00 m²
     Poids à vide  1944 kg
     Poids maxi au décollage  2550 kg
     Moteur  Un moteur Nakajima Ha-109 à 14 cylindres
     Puissance du moteur  1520 ch
     Armement  Deux mitrailleuses Ho-103 de 12.7 mm et deux canons Ho-31 de 40 mm
     Vitesse maxi  605 km/h
     Plafond  11200 m
     Autonomie  1296km
     Poids avec armement  ?

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  • Image:Kawasaki Ki-45.jpg

    Conçu initialement comme un chasseur bimoteur d’escorte à long rayon d’action, après une gestation longue et difficile, le Ki-45 s’avèra rapidement inadapté à cette mission et c’est dans son rôle de chasseur de nuit qu’il s’avèrera le plus utile. Ses performances correctes à haute altitude et sa capacité à emporter un armement puissant et efficace en firent un adversaire sérieux des bombardiers jusqu’à l’apparition des chasseurs d’escorte américains P-51 au dessus du Japon. Employé comme appareil de lutte navale, d’attaque au sol, chasseur de nuit, puis comme appareil suicide contre les B-29, les utilisations de cet avion finalement très réussi furent variées.

    Conception

    L’origine du Ki-45 remonte à son prédécesseur de 1937, le Kawasaki Ki-38. Ce projet visait à préparer pour l’Armée un appareil bimoteur à long rayon d’action à la manière du Messerschmitt Bf 110. A cette époque, les chasseurs monomoteurs avaient une autonomie ridicule, loin des performances redoutables du Zéro à venir. L’Armée n’était pas très bien sure de ses desiderata car les performances et capacités requises étaient floues. De cette demande naquit un appareil bimoteur équipé de deux moteurs V12 en nacelles, le Ki-38 ainsi que ses concurrents de Nakajima et Mitsubishi, respectivement les Ki-37 et Ki-39. Ces projets rapidement abandonnés, Kawasaki se retrouva seul dans la course et développq son Ki-38 à partir de décembre 1937 pour en faire le Ki-45. Il s’agissait alors de créer un appareil de chasse bimoteur, avec deux membres d’équipage capable d’atteindre la vitesse de 540km/h au FL115. L’autonomie devait être de 4h et 40 minutes à 350km/h plus 30 minutes à la puissance de combat. Les moteurs devaient être des 9 cylindres Ha-20b de Nakajima (version japonaise du Bristol Mercury). Le prototype sortit d’usine en janvier 1939 équipé de Ha-20b tarés à 820ch et armé de deux mitrailleuses de 7,7mm de nez, d’un canon de 20mm dans le tunnel ventral en d’une mitrailleuse de 7,7mm actionnée par l’observateur à l’arrière de l’avion. La construction était classique : fuselage avec une seule dérive, ailes basses et moteurs en nacelles. En revanche, les prototypes accusaient des tares importantes : trop de traînée, problèmes de train à commande mécanique… Les moteurs ne fonctionnaien pas bien et la vitesse maximum était de seulement 480km/h.

    L'existence du Ki-45 faillit bien s’arrêter là mais en avril 1940, l’Armée demanda à Kawasaki d’équiper des prototypes avec le moteur Nakajima Ha-25, un 14 cylindres double-étoile du Ki-43 (et du Zéro de la Marine). Les moteurs avaient un maître-couple inférieur et une puissance supérieure (1050ch au lieu de 820), la vitesse bondit de 480 à 520km/h. Les ingénieurs en profitèrent pour simplifier la production et re-dessiner fuselage, ailes, nacelles. L’armement était de 2 mitrailleuses de nez de 12,7mm Ho-103 et un canon de 20mm Ho-3 Type 98 (un dérivé de canon antichar à tir rapide). Le mitrailleur arrière utilisait une mitrailleuse Type 89 de 7,7mm (dérivé de Mauser MG 15). Le prototype vola en mai 1941

    Ki-45 KAIa

    Le Ki-45 KAIa ('kai' étant le diminutif de 'kaizo' : 改, qui signifie 'modifié' en japonais et 'a' ou 'ko' : 甲 en japonais)) de série reçut des moteurs Mitsubishi Ha-102 de 14 cylindres en double étoile refroidis par air développant 1080ch au décollage. Les nacelles moteur furent modifiées car légèrement plus longues et plus étroites. La vitesse maximum atteint 540km/h. C’était quasiment un nouvel avion que l’Armée accepta avec le nom de 'chasseur biplace type 2' : 陸軍2式複座戦闘機, soit Ki-45 KAI : キ45改 et il fut surnommé 'Toryu' : 屠龍 (tueur de dragons). Le Ki-45 reçut son baptême du feu en octobre 1942 en Indonésie. Les unités combattantes furent plutôt satisfaites car l’avion se comportait bien dans son rôle d’attaque au sol, de lutte navale grâce à son armement important pour l’époque et son blindage des réservoirs. Sur le terrain, quelques exemplaires reçurent entre le pilote et le mitrailleur deux mitrailleuses Ho-103 de 12,7mm à tir oblique pour s’attaquer aux B-24 de nuit en Nouvelle Guinée. Certains de ces modèles « a » furent également modifiés pour recevoir le gros canon de Type 94 de 37mm ventral. C’était un canon antichar de campagne français et son chargement était manuel ! Ces appareils furent utilisés de manière efficace contre les B-29. Le grand as Isamu Kashiide utilisait ce type d’avion.

    Ki-45 KAIb

    La version Ki-45 KAIb ou « otsu » : 乙 en japonais n'exista que rétroactivement. Elle correspondait aux Ki-45 KAIa modifiés avec canon de 37mm.

    Ki-45 KAIc

    Cette version 'c' ou 'hei' : 丙, fut spécialement développée pour attaquer les bateaux. L’armement comprenait le canon de 20mm Ho-3 ventral et un canon de gros calibre Ho-203 de 37mm dans le nez. Les Ki-45 furent efficaces dans ce rôle. Vers la fin de la production, le nez fut modifié pour englober le canon qui dépassait jusque là. Ce nouvel avant était plus long et aussi plus plat, ce qui modifiait la physionomie de l'avion très arrondi jusque là. Certains avions reçurent des pipes d'échappement propulsives.

    Ki-45 KAId

    Certains Ki-45 KAIa avaient été modifiés sur le terrain pour s’attaquer de nuit aux B-24 grâce à des mitrailleuses à tir oblique. Cette évolution sera standardisée sur la version 'd' spécialement construite dans ce but. L'armement était d'un canon semi-automatique de 37mm Ho-203 dans le nez, du canon Ho-3 de 20mm dans le tunnel ventral et 2 canons de 20mm Ho-5 dans le fuselage entre le pilote et l’observateur. La version fut dénommée Ki-45 KAId ('tei' : 丁 en japonais). Le Ki-45 KAId furent activement utilisés contre les B-29 dans la phase finale de la guerre au dessus du Japon où ils eurent une période de succès avant l'arrivée des chasseurs d'escorte. Bon nombres de ces avions reçurent des pipes d'échappement propulsives. Certains furent désarmés et allégés pour améliorer les performances et attaquer les B-29 en cherchant délibérément la collision.

    Projets

    Une version spécialement prévue pour la guerre navale basée sur le KAIc fut testée avec un canon antichar de 75mm.

    Une version Ki-45-II était prévue. Elle devait utiliser les moteurs Mitsubishi Ha-112-II de 1500ch. Mais les modifications étaient tellement importantes que l’avion fut baptisé Ki-96 et ne fut jamais produit en série. Le Ki-96, cependant, donna naissance au Ki-102. Le Ki-108 qui en découlait ne verra jamais le jour en unité. Une descendance prolifique pour le Ki-45.

    Dans les musées

    Il ne reste qu'un seul exemplaire connu du Ki-45, c'est un Ki-45 KAId dont le fuselage est préservé à Washington au NASM sur l'aéroport de Dulles. On distingue clairement les canons à tir obliques sur le toit et le gros canon dans le nez. Voir sur la photo du J1N1-Sa en bas, à gauche.

    Variantes

    • Ki-45 : prototypes très différents de la série, moteurs Nakajima Ha-20b 9 cylindres
    • Ki-45 : prototypes à moteur Nakajima Ha-25, 14 cylindres de 1050ch
    • Ki-45 KAIa : moteurs Mitsubishi Ha-102, 14 cylindres de 1080cv, 2 mitrailleuses Ho-103 de 12,7 dans le nez et 1 canon Ho-3 de 20mm ventral plus la mitrailleuse arrière type 89 de 7,7mm
    • Ki-45 KAIa : version modifiée avec un canon Type 94 de 37mm ventral
    • Ki-45 KAIa : version modifiée avec 2 mitailleuses Ho-103 ou tirant obliquement vers le haut
    • Ki-45 KAIb : version KAIa avec le canon Type 94 de 37mm ventral
    • Ki-45 KAIc : version de lutte navale, canon de nez Ho-203 de 37mm, toujours le Ho-3 de 20mm ventral
    • Ki-45 KAIc : 2e série avec nez rallongé et applati carréné autour du canon Ho-203
    • Ki-45 KAId : identique à la 2e série 'c', 2 canons Ho-5 de toit
    • Ki-45 KAId : certains avions équipés de pipes d'échappement propulsives
    • Ki-45 KAId : certains avions allégés et désarmés utilisés pour percuter les B-29
    • Ki-45-II : projets à moteurs Mitsubishi Ha-112-II de 1500ch, deviendra le Ki-96 puis le Ki-102

    Rôle Avion de chasse
    Équipage
    1 pilote, 1 mitrailleur/observateur
    Motorisation
    Moteur 2 Mitsubishi Ha-102, 14 cylindres radiaux de 1080ch
    Dimensions
    Envergure 15,02 m
    Longueur 10,6 m
    Hauteur 3,7 m
    Surface alaire 32 m²
    Masses
    À vide 3695 kg
    Maximale 5276 kg
    Performances
    Vitesse maximale 547 km/h
    Plafond 10730 m
    Distance franchissable 2260 km
    Armement
    Interne 2 mitrailleuses Ho-103 de 12,7 mm, 1 canon Ho-3 de 20mm, 1 mitrailleuse Type 89 flexible de 7,7 mm à l'arrière
    Externe 2 bombes de 250kg ou 2 réservoirs de 200l


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  • Le SOC Seagull effectua son premier vol en avril 1934, ce fut le dernier biplan Curtiss à voler dans l'US navy. Cet appareil resta longtemps en service, et survécu au retrait de service du SO3C Seamew, il fut en effet particulièrement apprécié des pilotes de la Navy. Bien qu'il principalement utilisé avec des flotteurs, on pouvait rapidement et facilement l'équiper avec un train d'atterrissage classique. Originalement prévu pour des missions de reconnaissance, cet appareil fut utilisé pour le bombardement en piqué léger. Lors de l'attaque Japonaise sur Pearl Harbor, le 7 décembre 1941, deux Seagull parvinrent à abattre un Mitsubishi A6M ; en tout et pour tout, 262 Seagull furent construits: Des SOC-1 et -3 à flotteurs, des SOC-2 terrestres et 3 SOC-4 destinés à l'US Coast Guard.


    Caractéristiques du Curtiss SOC-1 Seagull :


    Equipage: 2
    Envergure: 10.97 m
    Longueur: 8.08 m
    Hauteur: 4.50 m
    Surface alaire: 31.77 m²
    Masse à vide: 1720 kg
    Masse maximale au décollage: 2470 kg
    Distance franchissable: 1100 km
    Vitesse de croisière: 215 km/h
    Vitesse maximale: 270 km/h
    Plafond opérationnel: 4500 m
    Armement: 2 mitrailleuses de 7.62 mm et 300 kg de charge offensive
    Moteur: 1 moteur à piston Pratt&Withney R-1340-18 Wasp de 600 chevaux.

    • Type d'avion : Reconnaissance, Bombardier
    • Constructeur : Curtiss
    • Pays :  Etats-Unis
    • Année du premier vol : 1934


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