• Le Kondor est unitialement un avion civil très prestigieux puisqu'il établit une série de records avant guerre et servit au transport des personnalités du Reich.

    C'est une commande de la marine japonaise qui l'orienta vers un rôle militaire qui éveilla l'interêt de la Luftwaffe juste avant la guerre.

    Les premiers appareils de reconnaissance maritime entre en service au moment où l'Allemagne met la main sur la côte atlantique française, point de départ idéal pour le nouvel avion.


    Outre ce rôle maritime, les Kondor furent aussi utilisés comme avion de transport. Même si ce fut un avion trés réussi, il se ressenti toujours de son origine civile: il était trop fragile pour des rôles de combat et, même dans les circonstances les plus favorables, son taux de disponibilité resta toujours inférieur à 50%.

    Si le Focke Wulf Fw 200 fit la preuve de son efficacité aux dépens des convois de transport alliés pendant la Seconde Guerre mondiale, c'est un effet du hasard : cet avion fut en réalité conçu en vue de la seule utilisation commerciale.

    Le Condor naquit des entretiens entre la Deutsche Lufthansa et le Dr Kurt Tank de la firme Focke-Wulf. II vola pour la première fois en juillet 1937, bientôt suivi de deux autres prototypes dont le dernier devait devenir l'avion personnel de Hitler.

    La série des Fw 200 A qui suivit servit à diverses expérimentations, et plusieurs vols à longue distance furent accomplis par des appareils de ce type en 1938. Présentée à l'automne de cette même année, la série Fw 200 B était constituée d'avions plus lourds, et des moteurs BMW 132 remplaçaient les Pratt et Whitney de la première série. Pendant la guerre, les avions de la série B devaient être pris en charge par la Luftwaffe.

    Dans le courant de l'année 1938, la marine impériale japonaise s'était intéressée à une version du Fw 200 destinée à la reconnaissance maritime lointaine, et le Fw 200 V-10 fut transformé en fonction des spécifications japonaises, sans être toutefois mis en production.

    En 1939, à la déclaration de guerre, la Luftwaffe se trouva sans autre avion de ce type, le Heinkel He 177 n'ayant pas encore entamé ses essais. Focke-Wulf proposa par conséquent une version de son Fw 200 pour remplir ces missions. La Luftwaffe, très intéressée par ce projet, lui donna la référence Fw 200 C.

    Comme dans le cas de l'avion destiné au Japon, la série C reçut une gondole d'équipements de reconnaissance sous le fuselage, des fuseaux-moteurs améliorés et un train d'atterrissage principal à roues jumelées. Les tout premiers avions de la série C furent des 200 B transformés en cours de construction sans recevoir d'armement et considérés alors comme appareils de transport.

    Les derniers exemplaires de la série reçurent un armement défensif léger et des porte-bombes permettant l'emport d'une charge offensive moyenne. Ces appareils furent livrés, au printemps 1940, au Kampfgeschwader Gruppe 40, qui en devint aussitôt le principal utilisateur. En août et septembre de la même année, le groupe avait envoyé 90 000 tonnes de navires par le fond.

    Les Fw 200 C-0 de présérie furent remplacés sur les chaînes de montage par les Fw 200 C-1 débarrassés de la gondole ventrale. Ces avions avaient des emplacements de canon et de mitrailleuse et emportaient une bombe factice en ciment destinée à régler la précision du collimateur de visée avant le montage externe des quatre bombes HE prévues. La tourelle supérieure avant fit place également à une coupole surélevée, renfermant la même mitrailleuse de petit calibre.

    Le modèle suivant du Condor fut le Fw 200 C-2, dont les fuseaux moteurs furent modifiés afin de réduire la traînée augmentée par les bombes montées sous les ailes en plus des charges normales en soute. Le Fw 200 C-2 ne fut qu'un modèle de transition, en attendant l'achèvement du premier Fw 200 C-3 qui devait être un modèle définitif.

    Ce Fw 200 C-3 avait un fuselage et une voilure allongés qui se révélèrent très fragiles au combat. La charge de bombes fut augmentée, comme l'armement défensif : une tourelle dorsale avant armée d'un canon (sur le Fw 200 C 3/UI) fit place plus tard à une mitrailleuse de 13 mm sur affût tournant (sur le Fw 200 C-3/U3), deux mitrailleuses latérales et un armement complémentaire.

    Le Fw 200 C-4 fut le type le plus construit il différait du type C-3 par un équipement radar de recherches maritimes très diversifié.

    En résumé, le Condor fut un avion assez réussi, ce qui est remarquable puisqu'il avait été conçu comme avion civil. Les faiblesses de la cellule et des ailes ne furent jamais résolues, et comme cet avion n'était pas destiné à un emploi au combat intensif, la disponibilité demeura toujours réduite à moins de 50 du potentiel théorique des unités.

    Type

    multiplace (5 à 7 hommes) de reconnaissance maritime et de bombardement

    Moteur

    4 moteurs en étoile BMW 132 H à 9 cylindres refroidis par air donnant 1000 ch au décollage

    Armement

    1 canon orientable MG FF de 20 mm à l'avant de la gondole ventrale et

    3 mitrailleuses MG 15 de 7,92 mm, 1 à l'arrière de la gondole, 1 en position dorsale avant et

    1 en position dorsale arrière

    offensif : 1 250 kg de bombes (maximum)

    Vitesse maximale

    425 km/h à 2 600 m

    Vitesse de croisière

    380 km/h

    Vitesse ascensionnelle

    570 m/mn et 1000 m en 2mn18s

    Plafond pratique

    7 400 m

    Autonomie

    4 400 km

    Poids

    12 950 kg à vide; 22 700 kg poids maximum

    Envergure

    32,85 m

    Longueur

    23,46 m

    Hauteur

    6,30 m

    Surface alaire

    119,85 m2

    Equipage

    5 à 7


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  • Cet hydravion de reconnaissance avait été étudié en Allemagne pour le compte de la Hollande, qui en reçu 11 avant la guerre et en produisit 26 sous licence avant l'invasion allemande.

    La plupart des Do 24 hollandais combattirent en Indonésie contre l'avance japonaise au début 1942.


    Après l'invasion de la Hollande, la production se poursuivi pour le compte de la Luftwaffe (170 exemplaires).

    Elle fut même étendue en France (48 exemplaires). La guerre ne mit pas fin à la fabrication de cet avion: La France construisit 20 nouveaux exemplaires, s'ajoutant à ceux capturés en 1944-45.

    l'Espagne acheta des avions en France et ne les retira du service qu'en 1967 .

    Le Dornier Do 24 trouve son origine dans un programme formulé par la marine néerlandaise en 1935.

    Le trimoteur Do 24, qui reprenait la formule très en vogue de l'hydravion à aile parasol, effectua son premier vol en juillet 1937; un accord de fabrication sous licence fut peu après conclu avec les Hollandais, qui en reçurent 11 avant la guerre et en produisirentt 26 sous licence avant l'invasion allemande..

    Un petit nombre de Do 24K construits en Allemagne furent livrés à la Luftwaffe. La production de l'appareil aux Pays-Bas se poursuivit après l'invasion du pays par les Allemands; elle fut également assurée en France occupée par a firme CAMS (Chantiers Aéro-Maritimes de la Seine) .

    Le Dornier 24 était un hydravion à coque tri Moteur qui fut utilisé pour la patrouille maritime, le transport, ou l'évacuation sanitaire.

    Ce monoplan entièrement métallique, gros et robuste, se caractérisait par une coque de faible profondeur et de large section, de même que par ses nageoires stabilisatrices.

    Les Do 24 assurèrent principalement des missions de sauvetage en mer (Do 24N-1), de reconnaissance maritime et de transport (Do 24T-1 et T-2).

    La plupart des Do 24 hollandais combattirent en Indonésie contre l'avance japonaise au début 1942.

    Certains appareils parmi les 255 construits terminèrent leur carrière au sein de la RAAF, de la force aérienne suédoise, du service de sauvetage en mer espagnol ou de la Marine française.

    Type Hydravion de reconnaissance
    Moteur

    3 moteurs BMW-Bramo Fafhir 323R-2 de 1.000 ch

    Armement

    1 canon de 20 mm ; 2 mitrailleuses de 7.92 mm ; 12 bombes de 50 kg

    Vitesse maximale

    331 km/h

    Vitesse de croisière   Vitesse ascensionnelle   Plafond pratique

    5 900 m

    Autonomie

    4 700 km

    Poids

    13 500 kg à vide, 18 400 kg en charge

    Envergure

    27 m

    Longueur

    22,04 m

    Hauteur

    7,45 m

    Surface alaire

     

    Equipage

    6

     

     

    Plan trois vues de l'appareil :

    Photos de l'appareil :


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  •  

    Surnommé le "sabot volant", le Bv 138 remplaça le Do18 bien que de la même génération. Il fut construit à 279 exemplaires .

    Le Bv 138 : l'hydravion allemand chasseur de convois Le Blohm und Voss Bv 138 servit avant tout en mer Baltique, dans le nord de l'Atlantique et dans l'Arctique, les zones parcourues par les convois alliés. Il fut l'un des avions de reconnaissance maritimes les plus valables de la Luftwaffe.

     

    Le prototype de l'hydravion Bv 138 vola pour la première fois en juillet 1937. Les autres prototypes furent modifiés au niveau des ailes et de la coque, la production du modèle Bv 138A démarra fin 1939 avec un total de 22 exemplaires.

     

    L'avion se présentait sous la forme d'un hydravion à coque centrale, muni d'ailes hautes et doté d'un fuselage bipoutre et par l'installation de trois moteurs. Le troisième moteur occupait une position centrale, au-dessus des ailes. Sa mise au point fut assez lente et il n'arriva sur le front qu'à partir de avril 1940 et sa construction fut stoppée au milieu de l'année 1943.

     

    Cet hydravion opéra jusqu'à la fin de 1942, en étroite collaboration avec les submersibles, et contribua de manière valable à la lutte acharnée menée par l'Allemagne afin de couper les lignes de ravitaillement maritimes vers la Russie. Hydravion à coque trimoteur de reconnaissance maritime, ils furent employés pour de la surveillance maritime sur de longues distances, mais aussi pour du transport de passagers en Norvège.

     

    Cet hydravion, lent mais solide et robuste, sera employé pour accompagner des convois, de la surveillance maritime et de la destruction de navires en Europe du Nord et en Méditerranée.

     

    Certains seront aussi convertis pour le déminage, et la plupart étaient aptes au catapultage. Les versions suivantes sont le Bv 138B équipée de tourelles défensives, et la version la plus répandue est le Bv 138C dont la production est de 227 exemplaires entre 1941 et 1943.

     

    La meilleure version, le Bv 138C, connut de bons résultats en localisant et poursuivant les convois du Cap Nord.

     

    Type Hydravion de reconnaissance
    Moteur

    3 moteurs Junkers Jumo 205 de 880 ch

    Armement

    2 mitrailleuses de 7,92 mm,

    2 canons de 20 mm, 300 kg de bombes

    Vitesse maximale

    285 km/h

    Vitesse de croisière   Vitesse ascensionnelle   Plafond pratique

    5000 m

    Autonomie

    4 295 km

    Poids 11 000 kg à vide, 15480 kg en charge Envergure

    26,92 m

    Longueur

    19,65 m

    Hauteur

    5,90 m

    Surface alaire

     

    Equipage

    5


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    L'Arado Ar 96 B fut le plus important des biplaces

     

    école employés par la Luftwaffe, principalement

     

     dans les deux versions B-l (entraînement primaire)

     

    et B-5 (entraînement au tir).

    C'était un avion à aile cantilever,  fuselage monocoque, revêtement métallique léger en duralumin et à train rentrant. L 'Arado Ar 96 présentait un choix technique avancé pour l'époque au moment de son adoption par la Luftwaffe en 1940.

    13 escadrilles école de chasse furent équipées d'Ar 96 B, entraînant jusqu'à la fin de la guerre les élèves pilotes destinés au remplacement des pertes au sein des unités combattantes.


    Les développements de cet avion devait conduire aux modèles Ar 199 et Ar 296. L'ultime version de ce remarquable appareil devait être produite en France par la firme SIPA et connu sous le nom de SIPA S.10 .

     

    Arado 96

    Le modèle le plus construit de tous les Arado fut incontestablement l'Ar 96 B.

    Ce monoplan à aile basse aux lignes élégantes, fut l'un des avions d'entraînement standard de la lufwaffe de 1940 à 1945 et servit également commeavion de combat tactique.

    Doté d'un moteur V12 inversé Argus As-410A de 465 ch refroidi par air, entrainant une hélice bipale Argus à vitesse constante.

    l'Ar-96B possédait un train rétractable vers l'intérieur, des volets hypersustentateurs, un poste de pilotage fermé et une mitrailleuse MG-17 fixée sur le côté droit du moteur(certains possédaient un canon servi par l'observateur à l'arrière du cockpit).

    Une production française de 205 exemplaires exista jusqu'en 1958, de dérivés de l'Arado 96 (les Ar 396, SIPA 10,11,111 et 12), (un avion surtout biplace fabriqué à au moins 11546 exemplaires pour l'Allemagne et ses alliés) furent récupérés à partir de 1944 par l'aviation française.

    (c'est le bureau d'étude Dewoitine qui sous contrôle allemand avait éllaboré le projet Ar396).

    205 exemplaires du Nord 1101 furent construits à partir de 1946 pour l'Armée de l'Air et l'Aéronavale françaises puis en 1951 pour le marché civil. Sous le nom de "Ramier" pour les militaires et de "Noralpha" pour les civils.

    Ce quadriplace d'entraînement motorisé par un Renault 6Q-10 de 230 ch est dérivé du Messerschmitt Bf 108 (dont l'armée de l'air avait récupéré une grosse dizaine dexemplaires) connu en France sous le nom de Nord 1001 des biplaces fabriqués à 285 exemplaires pour nos forces aériennes.

    Type

    biplace d'entrainement

    Moteur Argus As 410 A-1
    Armement 1 MG17 7,9mm
    Vitesse maximale  
    Vitesse de croisière 340 km/h à 3000 m
    Vitesse ascensionnelle  
    Plafond pratique 7 200 m
    Autonomie  
    Poids 1412 kg /1745 kg
    Envergure 10,96 m
    Longueur 9,13 m

    Hauteur

    3,48 m

    Surface alaire

     

    Equipage

    2


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  • Conçu d'abord comme avion de liaison (Ki-36), rapidement suivi par une version d'entraînement (Ki-55), l'avion fut construit en nombre élevé.

    Son principal lieu d'engagement fut la Chine. Ses quelques engagements contre les avions occidentaux coutèrent cher et furent rapidement interrompus.


    A la fin de la guerre, beaucoup furent utilisés comme Kamikaze.

    Le Ki-36 a été développé à la fin des années 1930 par l'Armée japonaise comme un avion de reconnaissance.

    Tandis qu'il s'est bien comporté en Chine, il a été rapidement écrasé par des avions de chasse Alliés modernes et a été finalement limité à la Chine. Plus de 1,330 ont été construits de 1938 à 1944.

    L'avion offre une vue excellente pour le pilote et l'observateur; l'observateur avait même des panneaux de verre dans le plancher qu'il pouvait examiner.

    La charge de bombes était normalement de 12 de 12.5 kg  ou 10 bombes de 15 kg.

    L'avion a un équipage de deux : le pilote pilote l'avion, tire par la mitrailleuse MG en avant et laisse tomber les bombes.

    L'observateur fait fonctionner la radio et la mitrailleuse MG arrière.

    Le Ki-36 brûle 17 gallons de carburant par heure à l'utilisation ordinaire .

    Type

    bombardier lourd

    Moteur

    1  Hitachi Ha-13a de 380cv

    Armement

    2 mitrailleuses de  7.7mm MGs, 150kg de bombes

    Vitesse maximale 348 km/h Vitesse de croisière 236 km/h Vitesse ascensionnelle   Plafond pratique 8 150 m Autonomie 1 235 km Poids 1 247 kg à vide, 1 660 kg en charge Envergure 11,8 m Longueur 8 m

    Hauteur

    3,64 m

    Surface alaire

    20 m2

    Equipage

    2


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