• Hydravion catapulté d'un navire, destiné à remplacer le Dave.

    Prévu comme un avion de reconnaissance, il opéra à partir d'une multitude de croiseurs et cuirassés japonais pendant la guerre.

    Il rempli également un multitude d'autres missons de guerre (dont celles de chasse), notamment dans les Aléoutiennes et dans les Salomons.

    Le Mitsubishi F1M2 était un hydravion naval d'observation  dénommé Kan zéro (code allié "Peter"); conçu comme un biplan souple, il a eu des qualités uniques pour ces années.

    A été employé dans les missions de l'identification, de l'intercepteur, du bombardement, de l'anti-soumarin, de garde côte.

    De  construction métallique, il a  un moteur  radial  Mitsubishi Zuisei 13 de 14 cylindres qui lui ont accordé une vitesse de 370 km/h avec une gamme opérationnelle de 445 kilomètres, et un plafond à son poids maximum de 9440 m , un armement de trois mitrailleuses de 7.7mm et deux bombes  de 60 kg .


    Leur production commence en 1939 et fini en 1944, pour un total de 1 114 avions.

    Caractéristiques :

    • Nationalité : Japonaise
    • Constructeur : Mitsubishi
    • Date de mise en service : 1939
    • Nombre d'exemplaires : 1114
    • Rôle : Hydravion de reconnaissance et de chasse
    • Equipage : 2
    • Envergure : 11.00 m
    • Longueur : 9.50 m
    • Hauteur : 4.00 m
    • Surface alaire : 29.54 m²
    • Poids à vide : 1928 kg
    • Poids maxi au décolage : 2550 kg
    • Moteur : Un Mitsubishi MK2 Zusei 13
    • Puissance : 875 ch
    • Vitesse maxi : 370 km/h
    • Vitesse ascensionnelle : 600 m/min
    • Plafond : 9440 m
    • Autonomie : 740 km
    • Armement : Deux mitrailleuses Type 97 de 7.7 mm, une mitrailleuse Type 92 de 7.7 mm et deux bombes de 60 kg


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  •  

    La première conception japonaise à monter un moteur radial ainsi qu'une soute interne  à bombes , des volets et la vitesse constante propelllor, le Ki-30 fut une partie intégrante du programme de modernisation de l'Armée japonaise en 1935.

    Disponible en nombre suffisant, il a participé à une grande partie de la guerre sino-japonaise. Le Ki-30 a soutenu l'avance Japonaise dans les Philipines en 1942, mais a été par la suite retiré du front .

    Au milieu des années 30 le monomoteur bombardier prend un peu de popularité.

    La Grande-Bretagne a construit le Fairey, l'URSS le Suchoi Su-2 , les Etats-Unis le Northrop A-17 et le Japon le Ki.15 et Ki.30.

    Cet avion a semblé impressionnant au temps où la plupart des avions de chasse étaient encore des biplans, mais ils ont été taillés en pièces quand ils ont rencontré des avions de chasse modernes.

    Le Ki.30 avec train d'atterrissage fixé était un des types principaux dans la guerre avec la Chine, mais a été mis à la retraite en 1942 après l'attaque sur les Philippines. Néanmoins, certains ont été utilisés comme avion de Kamikaze en 1945.

    704 ont étéconstruit.

    Type

    Bombardier léger

    Moteur

    1 x Mitsubisi Ha-6, 710kW

    Armement

    2 x 7.7mm MGs, 300-450kg de bombes

    Vitesse maximale

    432 km/ h

    Vitesse de croisière

    380 km/h

    Vitesse ascensionnelle

     

    Plafond pratique

    8 570 m

    Autonomie

    1 700 km

    Poids 3 322 kg en charge, 2 230 kg à vide Envergure

    14,55 m

    Longueur

    10,30 m

    Hauteur

    3,65 m

    Surface alaire

    30,58 m2

    Equipage

    2


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  • Mitsubishi Industrie Lourde" était depuis l'ère Meiji l'un des plus gros conglomérat industriel japonais.

    En matière aérienne, Mitsubishi fut l'un des pionniers et l'un des plus gros: le premier pour les moteurs, le second pour les avions, (dépassé seulement par Nakajima en nombre mais pas en poids: Mitsubishi fabriqua des avions plus grands que sa rivale).

    La division aéronautique de Mitsubishi est fondée en 1918 dans le cadre du holding. Il prend une certaine indépendance en 1928 quand il devient une filliale baptisée "Mitsubishi Kokuki KK" (Mitsubishi aéronautique SA). Il réintègre dès 1934 le giron de la maison mère et reprend son statut de division.


    Les activités de Mitsubishi sont diversifiées géographiquement, mais le gros des usines se concentrent autour de Nagoya.

    La production et la productivité sont en augmentation rapide de 1941 à 1944 puis l'une et l'autre s'effondrent ne 1945 par manque de matières premières et sous les coups des bombardements alliés. Même sa position dominante dans la production de moteurs passe à sa rivale en 1945.


    La star du bureau d'étude de Mitsubishi fut Jiro Horikoshi: c'est son équipe qui dessina la lignée des chasseurs Claude, Zero et Sam, qui équipèrent (et aurait dû équiper) les porte-avions japonais pendant toute la guerre.

    Le Mitsubishi Ki 46 fut probablement le plus bel appareil de reconnaissance de la Seconde Guerre mondiale et certainement l'un des plus heureux, tant du point de vue esthétique que du point de vue aérodynamique.

    Cet avion reflète aussi l'importance attachée à l'époque à la reconnaissance stratégique à longue distance par le haut commandement japonais qui se rendit compte au début des années trente que ses forces auraient à combattre loin de leur commandement et que par conséquent une reconnaissance efficace serait très profitable. Ainsi, tandis que les pays occidentaux se contentaient de mettre au point des versions de reconnaissance de leurs bombardiers ou de leurs chasseurs alors en service, les Japonais étudièrent des appareils conçus pour la reconnaissance « ab initio u.

    L'avion japonais standard de cette spécialité était en 1937 le Mitsubishi Ki 15, mais, cette même année, l'autorité militaire émit un appel d'offres en vue de son éventuel remplacement. Les performances réclamées étaient très élevées mais, sagement, l'armée laissa les constructeurs décider eux-mêmes de la configuration exacte qu'ils entendraient donner à leur avion pour atteindre ces performances la vitesse maximale requise était de 600 km/h et l'autonomie de près de 2 400 km.

    Le bureau d'études de Mitsubishi, sous la direction de Tomio Kubo, avait déjà quelque expérience dans le domaine du monoplan bimoteur de hautes performances. Ils optèrent donc pour cette formule. Mitsubishi fut considérablement aidé dans ses travaux par l'Institut de recherches aéronautiques de l'université de Tokyo en ce qui concernait la conception du train d'atterrissage et l'excellent profilage des fuseaux moteurs. Mais les travaux sur le prototype furent ralentis par les nombreux essais en soufflerie qui furent nécessaires.

    Le prototype équipé de deux moteurs en étoile Mitsubishi Ha 26 de 900 chevaux vola en novembre 1939. Malgré l'excellence des performances en général, la vitesse maximale demeura inférieure de 65 km/h à ce qui était demandé dans les spécifications, mais comme cette vitesse était plus élevée que celle des plus récents chasseurs de l'armée et de la marine, le haut commandement fut néanmoins enthousiasmé. L'avion fut commandé en série sous la désignation Avion de reconnaissance stratégique de l'Armée type 100 modèle 1 et la désignation constructeur Ki 46 1.

    Bien que ce Modèle 1 ait été généralement satisfaisant, les unités dans lesquelles il servait se plaignirent de la faiblesse de son train d'atterrissage, sujet à des ruptures lors des prises de terrain un peu brutales, et d'une certaine inefficacité des ailerons et du gouvernail de direction. Cependant, le Ki 46 fut généralement bien accueilli. Mais alors que le prototype était en fin d'évaluation, Mitsubishi reçut de l'armée le feu vert pour remplacer les moteurs Ha 26 par des moteurs en étoile Ha 102 qui dérivaient des types précédents et qui en avaient les mêmes dimensions, avec une puissance de 1 080 chevaux au décollage.

    Le premier appareil de cette série, désignée Ki 46 11, vola en mars 1941 et atteignit une vitesse supérieure à 600 km/h. Le nouveau type entra en production immédiatement et démontra ses qualités dans les opérations contre les Philippines, la Malaisie, les Indes Néerlandaises et la Nouvelle-Guinée.

    Cependant, l'arrivée des plus récents chasseurs alliés en Australie et aux Salomons devait causer au Modèle 2 (Ki 46 11) de lourdes pertes. Les Japonais, qui avaient anticipé cette situation, commandèrent en mai 1942 une version du Ki 46 équipé de deux moteurs Ha 112 II en étoile, de 1 500 chevaux chacun. La consommation en carburant du nouveau moteu étant supérieure à celle des modèles précé dents, la capacité des réservoirs internes lu augmentée en même temps que le train d'atter rissage était renforcé et tout l'avant redessinné sous forme d'un large arrondi abondamment vitré.

    Ce nouveau modèle entra en production en décembre 1942 sous la désignation Ki 46 III, ou Modèle 3. Celui-ci fut bien accueilli par les pilotes en raison de sa vitesse qui dépassait 620 km/h et de ses qualités en altitude. Au fur et à mesure de l'arrivée des Modèles 3 dans les unités du front, les Modèles 2 furent relégués à des tâches d'entraînement et parfois munis d'un cockpit surélevé derrière le pilote, donnant ainsi une troisième place pour un navigateur-radio. Ainsi transformé, le Modèle 2 devint l'Avion d'Entraînement Opérationnel de l'Armée type 100, ou Ki 46 II KAI.

    Les performances du Modèle 3 étaient telles que l'armée montra de l'intérêt pour l'avion dans sa version intercepteur à haute altitude. Il en résulta le type Ki 46 111 KAI ou Chasseur de Défense de l'Armée, type 100, qui ne fut pas très réussi. Il reçut un avant tôlé contenant deux canons de 20 mm Ho 5, tandis que le réservoir entre le pilote et l'observateur faisait place à un canon de 37 mm Ho 203 monté obliquement vers le haut et l'avant.

    La dernière version de reconnaissance fut le Ki 46 1V ou Modèle 4, propulsé par deux moteurs en étoile Ha 112 11 Ru qui délivraient 1 100 chevaux à une altitude de 10000 mètres. Quatre prototypes furent construits, mais des problèmes inhérents aux turbo-compresseurs entraînés par l'échappement, et non résolus, empêchèrent la mise en service du KI 46 IVa (Modèle 4) et de son équivalent, le chasseur Ki 46 IVb.

    Type

    biplace de reconnaissance

    Moteur

     2 Mitsubishi Ha-102 (Armée type 1) à 14 cylindres en étoile refroidis par air donnant chacun 1 080 ch au décollage et 1 055 ch à 2 800 m

    Armement

    1 mitrailleuse orientable Type 89 de 7,7 mm alimentée à 216 coups à l'arrière du cockpit

    Vitesse maximale

    600 km/h à 5 800 m

    Vitesse de croisière

    400 km/h à 4 000 m

    Vitesse ascensionnelle

    8 000 m en 17 mn 58 s

    Plafond pratique

    10 700 m

    Autonomie

    2 470 km

    Poids

    3 263 kg à vide; 5 050 kg en charge; 5 800 kg maximum

    Envergure

    14,70 m

    Longueur

    11 m

    Hauteur

    3,88 m

    Surface alaire

    32 m2

    Equipage

    2


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  • Avion d'assaut du type 99 d'armée. Le premier prototype a volé en 1939.

    Le Mitsubishi Ki-51 a été conçu comme avion d'attaque, développé comme successeur du Ki-30. L'avion prototype a été achevé en 1939, et le Ki-51 a vu la première fois le service en Chine.

    Il a été actionné par le moteur radial de Mitsubishi Ha-26-II de 14 cylindres et un équipage de deux hommes en tandem, le membre arrière d'équipage étant différemment utilisé comme mitrailleur arrière, bombardier, et photographe, selon la situation et la mission.

    À l'origine, Mitsubishi a projeté deux conceptions séparées d'avion pour le Ki-51, qui serait employé dans le rôle d'attaque au sol, avec l'instrumentation et les commandes de vol limitées dans le compartiment arrière, et le Ki-51a, dans lequel l'équipement arrière serait remplacé par des appareils-photo enregistrant par une grande fenêtre montée dans le dessous de fuselage entre les ailes.

    On l'a décidé de fusionner les conceptions dans un type d'avion, et on l'a construit d'une telle mode que l'un type d'avion pourrait être rapidement modifié pour l'un ou l'autre type de mission.

    Le Ki-51 était mieux blindé que beaucoup d'autres avions japonais de l'Armée de l'Air d'armée, blindé sous le moteur et l'habitacle, et était plutôt manoeuverable, mais était relativement lent (vitesse maximale de 263mph à 10,000ft).

    L'armement dans la plupart se composait de 2 mitrailleuses du type 89 de 7.7mm dans les ailes (plus tard améliorées à 2 mitrailleuses de type 1 de 12.7mm) et 1 mitrailleuse simple du type 89 de 7.7mm sur un bâti flexible dans l'habitacle arrière.

    Le Ki-51 a donné le nom de code allié 'Sonia '. La production de cet avion a continué de 1939 à la fin de la guerre, se montant à environ 2.385 avions (protoypes y compris et avion d'essai).

    Quelques uns ont survécu à la guerre,  employés par l'Armée de l'Air indonésienne pendant leur campagne d'insurrection contre le Néerlandais.

    Type

    bombardier d'assaut

    Moteur

    1 mod 2, 705kW du type 99 d'armée

    Armement

    3 mitrailleuses de  7.7mm MGs, 200-300kg des bombes

    Vitesse maximale 424 km/h Vitesse de croisière   Vitesse ascensionnelle   Plafond pratique 8 270 m Autonomie 1 060 km Poids 1 873 kg à vide, 2 920 kg en charge Envergure 12,1 m Longueur 9,21 m

    Hauteur

    2,73 m

    Surface alaire

    24,02 m2

    Equipage

    2


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  • Le très puissant moteur monté sur le Frank fut à la fois son atout et son talon d'Achille. Il lui permit de prétendre au titre de meilleur chasseur japonais de la guerre mais sa mise au point retarda celle de l'avion.

    Après qu'il soit devenu opérationel, le manque de matières premières et les bombardements alliés rendirent assez aléatoire la qualité de fabrication du moteur, ce qui affecta les performances de l'avion.

    Quand il était bien construit, le Frank surpassait en performances pures aussi bien le Mustang que le Thunderbolt.


    L'escadre de Frank fut engagée initialement en Birmanie en 1944. Elle se fit redouter par l'aviation alliée avant d'être transférée dans les Philippines où elle participe à la bataille de Leyte. Le Frank participa ensuite à la défense de la métropole japonaise contre les raids de B-29.


    Outre les Ki-84-I, les plus nombreux, il y eut une foule de versions produites en quelques exemplaires, dont la raison d'être était d'épargner les matériaux stratégiques. Ils devaient sacrifier la qualité à l'économie.

    Pendant toute son existence, le "Frank" jouit de la priorité absolue pour la production, ce qui permit de sortir plus de 3500 exemplaires de l'appareil, un nombre remarquable quand on considère la situation du Japon à l'époque. Seule la défaite mit fin à la production.


    "Hayate" signifie "tempête" en japonais. "Frank" est la désignation alliée de l'avion.

    Cet avion, que la firme Nakajima désignait sous le nom de KI-84 depuis 1942, fut adopté officiellement par l'armée comme le chasseur type 4 Hayate et la production de masse débuta.

    Les performances du Hayate étaient égales ou supérieures aux chasseurs alliés de l'époque.

    C'est le premier chasseur de ce nom à avoir une vitesse excellente, une puissance de feu importante, et une manœuvrabilité excellente.

    Durant ces jours où le japon avait peur de perdre la maîtrise du ciel, le Hayate fut appelé le chasseur décisif pour faire pencher la balance en leur faveur.

    Il fit sa première campagne en Chine centrale comme membre de la 22e flotte de l'air. Il fut ensuite utilisé dans les combats de Leyte, aux Philippines, et à Okinawa.

    Plusieurs furent utilisés comme avion suicide pour tenter de repousser les attaques ennemies qui s'approchaient du Japon.

    Le Hayate intercepta bravement les B-29 et les avions ennemis qui survolaient le japon. Les alliés avaient horreur du Hayate et l'avaient surnommé Frank.

    Plus tard, on le fit voler avec de l'essence à 140 d'octane et il atteignit la vitesse de 689km/h Et fut déclaré " le meilleur chasseur japonais du Pacifique ".

    Bien qu'il ne prit du service qu'en 1944, le Hayate fut produit en grosses quantité et s'avéra un formidable adversaire pour les pilotes alliés.

    Il était rapide et agile, tout comme les Zero, mais il avait un atout en plus : la puissance. Il avait un moteur comptant près de 1 000 chevaux de plus que ceux des Zero et était bien mieux armé .

    Type

    chasseur bombardier monoplace

    Moteur

    1 Nakajima Ha-45-21, 2 000 CV

    Armement

    4 canons de 20mm ou 2 de 20mm et 2 de 30mm

    Vitesse maximale

    624 km/h

    Vitesse de croisière

     

    Vitesse ascensionnelle

    1 100 m/mn

    Plafond pratique

    11 000 m

    Autonomie

    2 920 km

    Poids

    2 660 kg à vide, 3 890 kg en charge

    Envergure

    11,24 m

    Longueur

    9,92 m

    Hauteur

    3,39 m

    Surface alaire

     

    Equipage

    1


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