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En 1941, l'USAAF demanda à la firme Curtiss Wright de concevoir un avion de transport militaire en bois avec des capacités et performances supérieures au Douglas C-47 Skytrain alors en service.
Elle construisit le CW-27, bimoteur à aile haute avec un train d'atterrissage tricycle et fabriqué à l'aide de contre plaqué et de bois de balsa ainsi que de bois de bouleau. Mais, rejetant ce projet, ils préférèrent se tourner vers du bois d'acajou, bien que plus lourd. Donc il fallut repenser l'avion. Ainsi modifié, l'appareil prit la désignation de YC-76. Et effectua son premier vol le 1er janvier 1943 en montrant certains problèmes, comme une grande instabilité et un trop grand poids ainsi que de mauvaises performances. Il pouvait alors transporter 23 soldats équipés (soit cinq soldats de moins que le C-47) ou une charge utile. C'est alors que l'USAAF passa commande de 11 prototype YC-76 de pré-production. un peu plus tard, elle passa de nouveau commande : de 5 exemplaires de série désigné C-76 et de 9 prototypes améliorés YC-76A.
Mais ne répondant pasaux critères demandés par l'USAAF, le projet fut annulé et cela mit donc fin à la future carrière de l'appareil.
Malgré tout, cinq exemplaires furent construits : trois à Saint Louis et deux à Louisville.Caractéristiques :
Nationalité : Américaine
Constructeur : Curtiss Wright
Date du premier vol : 1er janvier 1943
Date de mise en service : Jamais
Date de retrait : 1943
Nombre d'exemplaires : 5
Rôle : Avion de transport
Equipage : 2 avec une capacité d'emport de 23 soldats équipés
Envergure : 32.97 m
Longueur : 20.83 m
Hauteur : 8.31 m
Surface alaire : 144.93 m²
Poids à vide : 8 301 kg
Poids maxi au décollage : 12 701 kg
Moteur : Deux Pratt & whitney R-1830-92 Twin Wasp
Puissance : 1 200 ch unitaire
Vitesse maxi : 309 km/h
Vitesse de croisière : 260 km/h
Vitesse ascensionnelle : nc
Plafond : 6 888 m
Autonomie : 1 207 km
Armement : Aucun
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Avant la Première Guerre Mondiale, Gustave Delage conçu un petit avion civil du nom de Nieuport 21, dérivé du Nieuport 17. Mais une fois la guerre commencé, l'Aéronautique Militaire Fançaise avait besoin du plus grand nombre de chasseur, c'est dans cette perspective que le Nieuport 21 fut relégué au rôle d'entrainement à la chasse. C'est ainsi qu'il effectua vite fait son premier vol en 1916 pour entrer en service au cours de cette même année. Il équipa également au cours de la guerre, plusieurs autre pays qui sont : les Etats-Unis en tant que formateur, dans la United States Army Air Service, la Russie (2 exemplaires), la Finlande (capturé), le Brésil, l'Ukraine et le Royaume Uni au sein du Royal Flying Corps et du Royal Naval Air Service (5 exemplaires). Après la guerre, il fut de nouveau relégué dans le domaine civil et cela jusqu'au cours des années 20, date à laquelle il fut remplacer par d'autres chasseurs plus modernes.
Sa description :Appareil biplan, monomoteur, monoplace, monodérive à train d'atterrissage classique fixe avec une béquille de queue. Son moteur entraine une hélice bipale en bois.
Caractéristiques :
Nationalité : Française
Constructeur : Nieuport
Date du premier vol : 1916
Date de mise en service : 1916
Date de retrait : 192?
Nombre d'exemplaire :
Rôle : Avion d'entrainement à la chasse
Equipage : 1
Envergure : 8.16 m
Longueur : 6.00 m
Hauteur : 2.40 m
Surface alaire : 14.75 m²
Poids à vide : 320 kg
Poids maxi au décollage : 495 kg
Moteur : Un Le Rhône 9C
Puissance : 80 ch
Vitesse maxi : 140 km/h
Vitesse de croisière : nc
Vitesse ascensionnelle : nc
Plafond : nc
Autonomie : 250 km
Armement : Une mitrailleuse fixe dans l'aile supérieur
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Au cours des années 30, la Marine Française resentit le besoin de disposer d'un hydravion de reconnaissance suceptible d'être déployé à partir de cuirassés ou de croiseurs de la flotte. C'est ainsi que cinq constructeurs entrèrent dans la compétition en proposant chacun un appareil : Breguet avec son 610, Gourdou Leseurre ave son GL-820 HY, Levasseur avec son PL.200, Potez CAMS avec son 120 et pour finir Loire avec le 130. En 1936, la Marine française, donna comme vainqueur la firme Loire avec son 130 et passa commande de 150 exemplaires.
Il entra en production en août 1936 à l'usine de la SNCAO de Saint-Nazaire et en service durant la même année. Sa production s'arréta quant à elle en 1941 avec 124 exemplaires : 111 pour la Marine et 12 pour l'Armée de l'Air. Bien qu'étant déjà oboslète au niveau des performances pures, il servit durant de nombreuses années en tant que principal hydravion de reconnaissance français. Il sera ainsi utilisé jusqu'en 1951 date de sa mise en retraite dans les colonies françaises de l'époque.Sa description :
Hydravion triplace de reconnaissance, monoplan à aile haute à coque avec flotteurs de stabilisation, monomoteur, monodérive sans train d'atterrissage et catapultable. Son moteur est situé sur le dessus du fuselage et entraine une hélice tripale. Sa structure est quant à elle entièrement métallique.
Ses versions :
- Loire 130 : Première version de production
- Loire 130M : Deuxième et principale version de production
- Loire 130CI : Version pour les colonies avec un radiateur agrandiCaractéristiques :
Nationalité : Française
Constructeur : Loire
Date du premier vol : 19 novembre 1934
Date de mise en service : 1937
Date de retrait : 1951
Nombre d'exemplaires : 125 (dont 1 prototype)
Rôle : Hydravion de reconnaissance
Equipage : 3
Envergure : 16.00 m
Longueur : 11.30 m
Hauteur : 3.85 m
Surface alaire : 38.20 m
Poids à vide : 2 090 kg
Poids maxi au décollage : 3 396 kg
Moteur : Un Hispano Suiza 12Xirs de 12 cylindres
Puissance : 690 ch
Vitesse maxi : 226 km/h
Vitesse de croisière : 172 km/h
Vitesse ascensionnelle : nc
Plafond : 6 000 m
Autonomie : 1 100 km
Armement : Deux mitrailleuses Darne de 7.5 mm 1929C et deux bombes de 75 kg ou deux grenades anti sous-marines.Loire 130 de capture, au couleurs allemandes
Profils :
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La firme EDO Aircraft Corporation fut fondée en 1925. En 1945, sur fonds propres, la marque développa son premier avion miltaire. Désigné S2E-1 puis par la suite XOSE-1, les deux premiers prototypes effectuèrent leur premier vol au cours de cette même année. Ainsi, le XOSE-1 était un hydravion multi-rôle monoplace à aile basse avec des ailes repliables pour faciliter le stockage sur navire (portes-avions ?), il pouvait aussi être équipé d'un train d'attérrissage normal.
Une fois les essais en vol et au sol terminés et réussis, la firme décida alors de le produire en série sous la désignation de OSE-1 .
Mais au bout de huit exemplaires construits, EDO proposa alors son hydravion multi-rôle à l'US Navy mais malheureusement il fut refusé.
Alors, gardant espoir le XTE-1, version d'entrainement biplace fut à son tour présenté , mais ... également refusé. Ainsi prend fin l'histoire du EDO OSE-1.Les Versions :
- XOSE-1 : 8 exemplaires s/n 75210/75217 premier vol 28 février 1945
- XOSE-2 : conversion XOSE-1 version à dérive agrandie 2 exemplaires 75214 et 75215 premier vol le 24 juillet 1947
- XTE-1 : conversion XOSE-1 version d'entrainement biplace, 2 exemplaires 75216 et 75217 premier vol le 11 septembre 1947
- OSE-2 : 4 exemplaires commandés 75625/75628, production annulée
-TE-2 : 4 exemplaires commandés 75629/75632, production annuléeCaractéristiques :
Nationalité : Américaine
Constructeur : EDO
Date du premier vol : 28 février 1945
Date de mise en service : jamais
Nombre d'exemplaires : 8
Rôle : Hydravion multi-rôle
Equipage : 1
Envergure : 11.57 m
Longueur : 9.47 m
Hauteur : 4.55 m
Surface alaire : nc
Poids à vide : 1 802 kg
Poids maxi au décollage : 2 751 kg
Moteur : Un Fairchild Ranger V-770-8
Puissance : 550 ch
Vitesse maxi : 319 km/h
Vitesse de croisière : nc
Vitesse ascensionnelle : nc
Plafond : 6 800 m
Autonomie : 1 448 km
Armement : Deux mitrailleuses fixes de 12.7 mm et deux points d'attaches pour 159 kg chacun
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Dans les années 30, la Force Aérienne Polonaise (que nous désignerons par les initiale FAP)émit le besoin de disposer d'un avion d'entrainement bimoteur pour les futurs pilotes de bombardier PZL P.38 Wilk. C'est ainsi qu'en 1936, la firme PWS se charga de cette conception. Le prototype, désigné, PWS P.33, sortit d'usine fin 1938 et effectua son premier vol entre août et septembre de la même année. Mise à part une déception au niveau de la vitesse attendu, le prototype sembla avoir de bonnes performances. C'est de ce fait qu'est décidé de construire un second prototype. Entre temps entre novembre et décembre de toujours la même année, il fut présenté au salon du Bourget. En janvier 1939, le deuxième prototype sortit d'usine effectua son premier vol. Une fois une série de tests passées, la FAP passa commande de quelques exemplaires. Mais entre temps, le projet du PZL P.38 Wilk coula mais ne se fut pas pour autant que celui du PZL P.33 le fasse de même. Ainsi, la FAP, détourna le rôle de l'appareil, voici la question qu'ils se posèrent : et pourquoi pas l'employer pour l'entrainement pour les futurs pilotes de bombardier PZL P.37 Los ainsi que pour les chasseurs lourds PZL P.38 Lampart ? C'est ainsi que cette proposition fut adoptée. Mais le déclenchement de la guerre en Pologne mit immédiatement fin à ce programme comme tant d'autres.
Caractéristiques :
Nationalité : Polonaise
Constructeur : PWS
Date du premier vol : Août-septembre 1938
Date de mise en service : Jamais
Nombre d'exemplaire : 2
Rôle : Avion d'entrainement
Equipage : 2 (élève et instructeur)
Envergure : 9.26 m
Longueur : 6.94 m
Hauteur : 2.56 m
Surface alaire : 12.70 m²
Poids à vide : 950 kg
Charge utile : 460 kg
Poids maxi au décollage : 1 410 kg
Moteur : Deux PZInż Major 4B (fabrication polonaise en licence du Walter Major) refroidi par air de 4 cylindres
Puissance : 130 ch unitaire
Vitesse maxi : 315 km/h
Vitesse de croisière : 260 km/h
Vitesse ascensionnelle : 4.50 m/s
Plafond : 4 500 m
Autonomie : 1 160 km
Charge alaire : 111 kg/m²
Armement : Une mitrailleuse de 7.92 mm et deux bombes de 12.5 kg
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