• Conçu à partir du Yakovlev Yak-3, le Yakovlev Yak-11 Moose était un avion d'entrainement  qui devait remplacer le North American T-6 Texan ou bien voler à ses côtés.
    Il fit son premier vol le 10 novembre 1945 en entra en service en 1946. Sa mise en production date de 1947, et au total ce seront 3 859
    exemplaires qui sortiront des usines Yakovlev, mais, il faut rajouter à ce chiffre 707 autres exemplaires, puisque la Tchécoslovaquie l'a fabriqué sous licence dans         l' usine Letov (MD C-11).
    Il fut utilisé massivement dans plusieurs pays : l'Afghanistan (14 exemplaires), Albanie (4), Algérie, Autriche, Bulgarie, Chine,
    Tchécoslovaquie, Allemagne de l'Est, Egypte, Irak, Hongrie, Corée du Nord, Pologne, Roumanie, Somalie, Syrie, Vietnam et au Yemen.
    Il restera en service jusqu'en 1958, date où il fut remplacé par le Yak-11U, mais malheureusement en trop petit nombre, ce qui retarda sa
    mise en retrait jusqu'à 1962.

    Description :

    Monoplan à aile basse, monomoteur, biplace, monodérive avec un train d'atterrissage classique entièrement rétractable avec roulette de queue. Sa fabrication était mixte, bois et  métal.

    Caractéristiques :

    Nationalité : Russe
    Constructeur : Yakovlev
    Date du premier vol : 10 novembre 1945
    Date de mise en service : 1946
    Date de retrait : 1962
    Nombre d'exemplaires : 4 566
    Rôle : Avion d'entrainement
    Equipage : 2
    Envergure : 9.40 m
    Longueur : 8.50 m
    Hauteur : 3.28 m
    Surface alaire : 15.40 m²
    Poids à vide : 1 900 kg
    Poids maxi au décollage : 2 440 kg
    Moteur : Un Shvetsov ASh-21 de 7 cylindres refroidi par air entrainant une hélice : tripale
    Puissance : 570 ch
    Vitesse maxi : 460 km/h
    Vitesse de croisière : 370 km/h
    Vitesse ascensionnelle : 8.1 m/s
    Plafond : 7 100 m
    Autonomie : 1 250 km
    Charge alaire : 161 kg/m²
    Armement : Une mitrailleuse UBS de 12.7 mm ou ShKAS de 7.62 mm dans le nez et 200 kg de bombe

    Le profil :

    Vue d'un C-11 (Yak-11)

    Les Photos :


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  • Vers le début de la Première Guerre Mondiale, Louis Breguet envisagea de construire un biplan de reconnaissance et de bombardement. Ce fut chose faite puisque le 21 novembre 1916, le Breguet 14 s'envola pour la première fois avec aux commandes Louis Breguet accompagné de l'ingénieur Louis Villerme.
    Il était biplan, biplace, monomoteur à train d'atterrissage
    classique fixe non carrené avec une béquille de queue.
    C'est ainsi qu'il entra en production pour le compte de
    l'Aéronautique militaire française (renommée Armée de l'Air en 1933). Au total il sera construit à environ 8 370 exemplaires dont 5 300 militaires.
    Il fut également utilisé par plusieurs pays : la Belgique (40
    exemplaires), Brésil (30), Chine (70), Tchécoslovaquie (10), Danemark, Salvador (1 ), Finlande (38), Grèce, Guatemala, Japon, Lituanie (2), Iran (2), Pologne (158), Portugal, Roumanie, Serbie, Union Soviétique, Suède (1), Thaïlande, Turquie, Etats-Unis, Uruguay (9) et en Yougoslavie.
    Il entra en service en 1917 et y resta jusqu'en 1930. Il aura connu
    une carrière militaire assez courte, mais, connaitra une carrière civil fantastique puisqu'il participa à l'aventure de l'aérospostale après-guerre.

    Les versions :

    - Breguet 14A-2 : Version de reconnaissance biplace (3 916 exemplaires)
    - Breguet 14B-1 : Version de bombardement monoplace
    - Breguet 14B-2 : Version de bombardement biplace (1
    586)
    - Breguet 14T : Version civil utilisée dans l'Aéropostale

    Caractéristiques : (B-2)

    Nationalité : Française
    Constructeur : Breguet
    Date du premier vol : 21 novembre 1916
    Date de mise en service : 1917
    Date de retrait : 1930
    Nombre d'exemplaires : 8 370
    Rôle : Avion de reconnaissance et de bombardement
    Equipage : 2 (pilote et observateur)
    Envergure : 14.36 m (aile supérieure)
                       13.77 m (aile inférieure)
    Longueur : 8.87 m
    Hauteur : 3.30 m
    Surface alaire : 49.00 m²
    Poids à vide : 1 127 kg
    Poids en charge : 1 915 kg
    Moteur : Un Renault 12 Fe ou 12 Fcx de 12 cylindres en V
    refroidi par liquide
    Puissance : 300 ch
    Capacité en carburant : 260 litres plus deux réservoirs de
    5.6 litres
    Vitesse maxi : 185 km/h
    Vitesse ascensionnelle : 105 m/min
    Plafond : 5 750 m
    Autonomie : 700 km
    Armement : Une mitrailleuse Vickers de 7.7 mm à l'avant,
    deux autres Lewis de 7.65 mm à l'arrière et 300 kg de bombes

    Les Profils :

    Les Photos :


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  • Vers la fin de la Grande Guerre, Erich Bachem, constructeur de la fameuse V-1, proposa un projet : la construction d'un intercepteur lourdement armé pour attaquer les bombardiers lourds alliés.
    Cet intercepteur vit vite le jour et se présentait de la manière suivante : appareil monoplace, à aile médiane, sans train d'atterrissage (décollage sur rampe) motorisé soit par quatre fusées de 500 kg de poussée ou deux de      1 000 kg et de construction entièrement en bois mis à part le cockpit qui est lui en métal.
    Son principe de fonctionnement était le suivant : Lorsque qu'un groupe de bombardiers lourds alliés était en vue, le Natter alors placé sur un chariot de lancement d'une inclinaison de 87°, décollait à l'aide de plusieurs Schmiddling (moteur-fusée). Il fallait qu'il passe bien au-dessus des bombardiers pour pouvoir ensuite piquer sur eux. C'est alors que le pilote activait son armement qui consistait en 24 fusées HS 217 Föhn. Une fois terminé, le pilote désolidarisait la partie avant de la partie arrière du fuselage puis sautait en parachute, la partie arrière, emplacement du propulseur, devant être récupérée grâce à sa descente sous parachute.
    C'est ainsi qu'il effectua des essais sans pilote à partir d'un Heinkel He-111 à une altitude d'environ 6 000 m.
    Quant au premier vol (avec pilote cette fois-ci) il se déroula le 28 février 1945 avec à son bord l'Oberleutnant Lothar Siebert, mais d'une façon assez tragique : après cinq secondes de vol, la verrière du Natter se détacha puis l'appareil s'écrasa sans laisser aucune chance au pilote de s'en sortir.
    Ce n'est pas pour autant que le projet fut abandonné puisque d'autres vols eurent lieu mais en avril 1945, les troupes alliées s'emparèrent de l'usine et du pas de tir, ce qui mit donc fin à sa carrière, quelque peu courte sans pouvoir connaitre son baptême du feu, ce qui dans un sens a certainement sauvé la vie des futurs utilisateurs de cette roquette pilotée.

    Caractéristiques :

    Nationalité : Allemande
    Constructeur : Bachem
    Date du premier vol (avec pilote) : 28 février 1945
    Date de retrait : avril 1945
    Nombre d'exemplaires : 37
    Rôle : Intercepteur
    Equipage : 1
    Envergure : 3.60 m
    Longueur : 6.02 m
    Hauteur : 2.25 m
    Poids à vide : 880 kg
    Moteur : 1 Walter HWK 109-509C-1 et 2 ou 4 moteurs fusées pour le décollage
    Puissance : 2 000 kg de poussée, soit 500 kg unitaire 4  moteurs-fusées  ou 1 000 kg unitaire 2 moteurs-fusées
    Vitesse maxi : 1 000 km/h (Mach 0.82)
    Vitesse ascensionnelle : 11 100 m/min
    Autonomie : Entre 32 et 48 km
    Armement : 24 fusées Föhn de 73 mm ou 33 roquettes R4M de 55 mm ou en option : deux canons MK 108 de 30 mm avec 30 coups chacun.

    Maquette de soufflerie du Natter

    Maquette du Natter en soufflerie

    Natter au sol

    Natter sur sa rampe de lancement

    Décollage d'un Natter



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  • En septembre 1997, une demande fut émise par huit forces aériennes européennes à la société Airbus Military pour un avion de transport tactique, censé remplacer les C-160 Transall.
    C'est ainsi que le nouvel appareil fit ses débuts sur les planches à dessin de Airbus Military et fut désigné FLA (Future Large Aircraft) avant de devenir l'A400M.
    Il se présente de la manière suivante : appareil monoplan, quadrimoteur à aile haute, monodérive avec un train d'atterrissage tricycle. Son équipage se compose de trois à quatre hommes (un pilote, un copilote et un chef de soute).
    Ses quatre moteurs d'une puissance unitaire de 11000 ch entrainent chacun une hélice à 8 pales Ratier.
    Son énorme soute pourra contenir jusqu'à neuf palettes militaires standards et 58 hommes ou, 116 soldats équipés. Ses dimensions sont les suivantes : la longueur est de 17.41 m, la largeur  de 4.00 m et la hauteur de 3.85 m. Il peut être utilisé dans des missions sanitaires, dans ce cas, il peut contenir 66 civières avec 10 infirmiers.



    Détail de la place de la soute comparé à d'autre appareils


     Le 27 mai 2003, une première commande fut passée par 7 pays : l'Allemagne (60 exemplaires), la France (50 exemplaires), l'Espagne (27 exemplaires), le Royaume-Uni (25), la Turquie (10), la Belgique (7) et le Luxembourg (1),suivit d'une deuxième passée le 15 décembre 2004 et 8 décembre 2005 par deux pays : l'Afrique du Sud (8) et la Malaisie (4).
    A ce jour un seul exemplaire à déjà été construit. Il fut présenté au public et aux autorités militaires le 26 juin 2008 (voir rubrique News).
    Le premier exemplaire de l'appareil a effectuer son premier vol le 11 décembre 2009 après plus d'un an de retard sur le calendrier initialement prévu.
    Au fur et à mesure du temps il viendra remplacer les C-160 Transall de l'Armée de l'Air à "bout de souffle".
    Sa livraison en France, se fera au rythme de trois appareils par an (pour la première année), puis de cinq appareils pour les années suivantes.

    Détails des parties construites par les différents pays

    Caractéristiques :

    Nationalité : Internationale
    Date du premier vol : prévu pour fin septembre-début octobre 2008
    Date de mise en service : 2010
    Nombre d'exemplaires : 1 pour l'instant
    Rôle : Avion de transport tactique
    Equipage : 3 ou 4
    Envergure : 42.40 m
    Longueur : 45.10 m
    Hauteur : 14.70 m
    Surface alaire : 221.50 m²
    Poids à vide : 66 500 kg
    Poids en charge : 114 000 kg
    Capacité en carburant : entre 29 000 kg et 50 500 kg
    Poids maxi au décollage : 136 500 kg
    Moteurs : 4 turbopropulseurs Europrop TP400
    Puissance : 11 000 ch unitaire
    Vitesse maxi : 780 km/h (Mach 0.72)
    Plafond : 11 300 m
    Autonomie : 9 300 km (à vide)
                        6 950 km (avec 20 t)
                        4 800 km (avec 30 t)

     


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  • Appareils de la Seconde Guerre Mondiale

    Chasseurs

    Ki-43 Hayabusa (Oscar): $ 40.000
    Ki-44 Shoki (Tojo)          : $ 40.000
    Ki-61 Hien (Tony)           : $ 65.000
    Ki-84 Hayate (Frank)      : $ 80.000
    A6M8 Reisen (Zero)       : $ 77.000
    J2M3 Raiden (Jack)        : $ 72.000

    Bombardiers et torpilleurs


    B5N2 (Kate)                   : $ 78.000
    B6N2 Tenzan (Jill)          : $ 82.000
    B7N2 Ryusei (Grace)      : $ 82.000
    D4Y1 Suisei (Judy)         : $ 80.000

    Appareil modernes :

    Transport :

    Kawasaki C-1 : $ 40 000 000 (1974)

    Patrouille maritime :

    Kawasaki P-1 : $ 141 500 000 (2007)

    Chasseur :

    Mitsubishi F-2 : $ 108 000 000 (2004)
    Mitsubishi F-3 : $   60.000.000


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